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Affaire Bettencourt : le rapport qui blanchit Woerth.

Publie le dimanche 11 juillet 2010 par Open-Publishing
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INFO LE FIGARO - Selon le rapport de l’IGF que s’est procuré Le Figaro, l’ancien ministre du budget « n’est pas intervenu pour demander, empêcher ou orienter une décision ou un contrôle portant sur Mme Bettencourt, MM. Banier ou de Maistre ».

L’étau se désserre autour d’Eric Woerth. Le Figaro a pu consulter le rapport de l’Inspection générale des Finances (IGF), attendu lundi et destiné à contrer ceux doutant de l’absence d’intervention de l’actuel ministre du Travail dans le dossier fiscal de Liliane Bettencourt.

En conclusion, l’IGF est très clair : « M. Eric Woerth, durant la période où il était ministre du budget, n’est pas intervenu auprès des services placés sous son autorité pour demander, empêcher ou orienter une décision ou un contrôle portant sur Mme Bettencourt, MM. Banier ou de Maistre, ainsi que sur les sociétés Téthys et Clymène ».

Par ailleurs, « les informations obtenues dans le cadre du contrôle fiscal de M. Banier, notamment de source judiciaire, n’étaient pas de nature à conduire l’administration à déclencher un examen de la situation fiscale personnelle de Mme Bettencourt. »

http://www.lefigaro.fr/politique/2010/07/11/01002-20100711ARTFIG00129-affaire-bettencourt-le-rapport-qui-blanchit-woerth.php

Pipeau !

Pour comprendre pourquoi ce rapport est complètement pipeau, lisez cet article :

Woerth : le rapport déjà contesté.

François Baroin veut "obtenir de l’inspection générale des finances (IGF) la preuve de l’absence d’intervention de son prédécesseur, Eric Woerth, dans le dossier fiscal de la milliardaire Liliane Bettencourt" constate Le Monde, mais la procédure choisie n’est pas habituelle.

"Le rapport n’a pas été commandé à l’IGF, comme il est d’usage, mais à son chef, Jean Bassères. L’IGF n’a pas travaillé selon ses méthodes habituelles, collectives, contradictoires et inquisitoriales. Ce ne sera pas un rapport de l’IGF, mais de son patron. Il a été confié directement par le ministre au haut fonctionnaire qu’il a nommé ", souligne un ancien chef de l’IGF.

"Le délai très court imparti à M. Bassères pose aussi question."

"Ce ne sont pas de bonnes méthodes, relève un autre expert de l’IGF. Comment huit jours peuvent-ils suffire pour voir ce qu’a fait l’administration générale, aller au fond du dossier transmis par le procureur de Nanterre en janvier 2009, sur de possibles fraudes fiscales liées à l’enquête pour "abus de faiblesse" visant le photographe François-Marie Banier ?"

"Jamais par le passé, rappelle cette source, un rapport de l’IGF n’a mis en cause un ministre ou un gouvernement. On ne peut demander l’impossible à ses membres, ils ne bénéficient pas des garanties de neutralité ou d’inamovibilité des magistrats de la Cour des comptes ou du Conseil d’Etat."

Gilles Klein.

http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=8619

Jean Bassères est le chef de l’Inspection générale des finances (IGF).

Jean Bassères a été nommé par le pouvoir politique. La carrière de Jean Bassères dépend du pouvoir politique. Jean Bassères peut être placardisé par le pouvoir politique.

Au contraire, Jean Bassères peut obtenir une promotion grâce au pouvoir politique.

En clair : Jean Bassères n’a strictement aucune indépendance par rapport au pouvoir politique. Et c’est à lui que le ministre François Baroin a demandé de mener l’enquête sur Eric Woerth !

Tu parles d’une enquête indépendante !

Cette enquête est une mascarade pour tenter d’étouffer le scandale.

Le rapport rédigé par Jean Bassères est un rapport complètement pipeau.

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