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Agressions commises par des sionistes : l’omerta racontée par Jean-Claude Meyer

Publie le jeudi 2 août 2012 par Open-Publishing

Récemment agressé en plein Hôtel de Ville de Strasbourg par un responsable de la "communauté juive", Jean-Claude Meyer raconte avec une certaine malice les laborieuses explications de certains journalistes qui ont censuré cette information.

Comment le hasard malicieux a pourri le dimanche d’un journaliste des Dernières Nouvelles d’Alsace…

"C’était pas son jour de veine à ce journaliste des DNA. Il croyait faire une petite promenade agréable, avec son amie, du côté d’ archi20, à Muttersholtz, un lieu enchanteur qui expose en plein champ, entre prés et bosquets, avec au loin la ligne bleue des Vosges, des cabanes de 20 mètres carrés réalisées en matériaux « pauvres » avec une belle inventivité, et patatras, il m’a rencontré. Au secours !

Que choisir ? Les DNA ou l’Alsace ? Crédit Mutuel ou Mutuel Crédit ?

Au lendemain de l’agression subie dimanche 22 juillet, à l’Hôtel de Ville de Strasbourg, dont je l’avais informé, il m’avait envoyé un bref texto « c’est qui ce type ? » auquel j’ai répondu en l’informant de ma plainte déposée à la police lundi 23. Depuis, silence radio des DNA et du journaliste à qui j’ai demandé en cours de semaine si un papier informatif allait sortir, comme ça avait été le cas dans l’autre quotidien de Michel Lucas, l’Alsace. Aucune réponse.

Mais le dieu Tyché (en grec ancien Τύχη / Túchê, en avait décidé autrement. Il s’est amusé à organiser, de manière impromptue, cette rencontre si hasardeuse d’hier où nous nous sommes croisés.

C’est ainsi qu’en plein sentier, entre deux architectures de cabane, je l’ai interpellé, lui faisant part de mon étonnement que le Journal nordiste du groupe Crédit Mutuel n’ait pas jugé bon d’informer de l’incident pourtant traité par son confrère jumeau sudiste.

Et là, quelle n’a pas été ma demi-surprise d’observer, tout du long, la gène avec laquelle le journaliste s’est exprimé, tout en reculant à plusieurs reprises de quelques pas, comme s’il voulait échapper à l’instant et reprendre sa promenade dominicale gâchée. J’ai cependant réussi à le retenir quelques minutes, le temps d’un échange. Son visage comme son comportement de fuite manifestaient une contrariété très visible.

Il ne s’est rien passé.

Dans un premier temps, il a affirmé s’être informé auprès de la police par le biais d’un journaliste de la rubrique. Et selon la police, il ne se serait rien passé !

A quoi j’ai opposé et ma plainte du 23 juillet, et le papier de l’Alsace qui a enquêté auprès de la police et des témoins.

On ne peut parler de toutes les agressions.

Deuxième moment : cette agression (il y en a donc eu une ?) n’est pas un fait digne d’intérêt. Il y en a des tas tous les jours. On ne va pas en parler chaque fois…

Je lui fais observer le caractère particulier de celle que j’ai subie, du fait du jour : on commémorait la destruction de la Synagogue de Strasbourg par les nazis et on inaugurait l’Allée des Justes, près des Halles ; des lieux : les salons de l’Hôtel de Ville de Strasbourg) ; des personnalités présentes, dont le Ministre de l’Intérieur, l’Ambassadeur d’Israël, les responsables politiques, religieux, etc.

Comme l’a écrit l’Alsace en conclusion : « Cet incident est d’autant plus déplorable qu’il s’est produit à l’issue d’une cérémonie ayant insisté sur les valeurs de tolérance, de respect de l’autre et d’humanité. »

Un incident symbolique

De plus, loin d’être une « altercation » privée entre deux membres de la Communauté juive, l’incident a opposé un agresseur, administrateur de la dite Communauté, et un agressé dont il est de notoriété publique qu’en même temps qu’il affirme sa judéité d’incroyant et son appartenance à l’Union juive française pour la paix, association juive laïque et antiraciste opposée à la politique de l’État qui se prétend « juif » et parle, comme le CRIF, au nom de tous les Juifs, il milite pour les droits du peuple palestinien, spolié chaque jour plus de sa terre, et pour le respect du droit international par cet État d’Israël qui le viole sous le regard complice des États dits démocratiques, tant les USA que l’Union européenne.

Le caractère symbolique, et réel ,en même temps, de l’agression ne justifie-il pas que le Journal informe ? A moins que, et il n’entre ici aucun complotisme que je combats, certaines institutions, proches de tous les pouvoirs en place, ne bénéficient d’une omerta et d’une mansuétude particulières ?

On observe souvent qu’un traitement différent est accordé par la sphère politico-médiatique pour certains faits divers, lorsqu’il s’agit d’une agression contre des Juifs ou des Musulmans. Sauf ici pour un Juif pas très catholique, si on peut dire ! Dans le premier cas, le gouvernement monte au créneau, la presse aussi, quitte à se tromper et à tromper, comme dans l’affaire du RER à Paris. Pour les Musulmans, la médiatisation est plus rare.

Agresseur d’habitude

Par ailleurs, pour revenir à nos moutons casher-halal, cet agresseur n’en est pas à son premier méfait. Comme détaillé ici, il avait, en janvier 2010, bousculé, sous les yeux du « service de sécurité », une femme, au sein même de la Communauté, après lui avoir demandé si elle était juive…lui intimant l’ordre de quitter les lieux « sors, la goy ! » – c’est pas du racisme, ça ?- avait-il délicatement éructé, avant de la bousculer une seconde fois près du sas de sortie des bâtiments.

« C’est un fou »

Troisième tentative du journaliste d’expliquer le silence du Journal : « c’est un fou ».

Remarquons que les trois « explications » sont contradictoires : si l’événement n’a pas eu lieu, on ne peut, en même temps affirmer que l’agression était banale. Et si son auteur est « fou », alors les responsables de la CIS (Communauté israélite de Strasbourg) sont coupables de laisser cet homme à un poste d’administrateur. Mais notre journaliste est-il, en même temps, psychiatre pour établir, à distance, et sans avoir rencontré l’individu, un tel diagnostic ?

Feu sur une « consœur » !

La conversation s’est alors poursuivie, de son côté, par la mise en cause de la consœur de l’Alsace, auteure de l’article. Comme je demandais pourquoi l’Alsace a publié et pas les DNA, alors que les deux quotidiens appartiennent au même groupe Crédit Mutuel de Michel Lucas, il a qualifié sa consœur de « militante » !

De la vérité ? C’est mal ?

Les bras (EBRA : Est Bourgogne Rhône-Alpes, le nom du groupe tentaculaire de presse de M. Lucas) m’en sont tombés. Balancer un truc pareil, au moment où des restructurations ont lieu dans le groupe, que des dizaines de personnels ont profité de la clause de conscience pour partir, et que des suppressions de postes sont à craindre, c’est trop fort.

Je lui ai demandé si le Journal parlerait de l’affaire plus tard ( session de rattrapage…) au cas où l’enquête de police déboucherait sur des suites judiciaires . Oui, a-t-il rétorqué, tout en doutant de ces suites…

On a eu beau insister encore sur la signification d’une telle agression alors qu’à Paris, deux personnes, connues pour leur engagement pour la Palestine, Olivia Zémor et Jacob Cohen, ont été agressées par des membres de la prétendue « Ligue de défense juive », un groupuscule ultra-sioniste fascisant, interdit aux USA et en Israël, mais libres de ses nocives activités en France, sous Valls comme sous les ministres de l’Intérieur précédents, rien n’y a fait.

Excédé par tant de mauvaise foi, on a fini par rompre l’échange qu’il avait dû subir, en lui disant son fait."

30 juillet 2012

Jean-Claude Meyer

http://la-feuille-de-chou.fr/archiv...

http://www.europalestine.com/spip.php?article7516