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Aide étasunienne aux victimes de la Nouvelle Orléans

Publie le samedi 24 septembre 2005 par Open-Publishing

Des citoyens américains généreux s’engagent auprès d’une agence pour aider la population sinistrée de la Nouvelle Orléans, ls se retrouvent en camp de travail à nettoyer des casinos. une victime de cette escroquerie témoigne :

"Bonjour,

Mon nom est Kalila Dalton. Trois de mes amies et moi-même, ainsi qu’au moins 130 autres personnes, ont récemment été victimes d’une escroquerie liée à l’ouragan Katrina.

En bref, mes amies et moi désirions aider les survivants du désastre, et avions vu une annonce pour une Compagnie, OneSource, qui engageait du personnel pour aller aider les gens de la Nouvelle Orléans. Le 2 septembre, nous nous sommes engagées, mais nous avons été dirigées (en même temps que 130 autres personnes), vers Biloxi, Mississipi, pour travailler dans un casino endommagé par l’ouragan.

On nous avait également promis la nourriture et des chambres d’hôtel, que nous n’avons jamais reçus, à la place, on nous a donné des sandwiches bolognaise et fait dormir dans les bus. Nous aurions été plus que volontaires pour accepter ces conditions de travail, si c’était pour aider les gens, comme on nous l’avait promis, mais aucun de nous ne voulait remettre en état un casino dans ces misérables conditions de travail, tandis que les habitants de Biloxi souffraient autour de nous.

Nous avons décidé de partir, puisque nous avions été trompés et que nous n’aidions pas réellement les gens dans le besoin, mais remettions plutôt en état une entreprise de divertissement inutile. Durant le voyage aller, le manager nous avait prévenu que toute personne qui agirait de manière inappropriée serait renvoyée chez elle par Greyhound. Nous pensions donc que nous n’aurions aucun problème pour quitter le site.

Cependant, lorsque nous, et d’autres, l’avons approché en ce sens, il prétendit qu’il n’y avait aucun moyen de nous évacuer de la zone, et que nous étions forcés de rester au travail pour six semaines. Qui plus est, la zone était sous la loi martiale, de sorte qu’il ne nous était pas permis de quitter une aire de parking entre six heure du matin et six heure du soir. Si nous le faisions, nous courrions le risque d’être abattus. C’était peut-être compréhensible, mais cela a contribué lourdement à l’atmosphère de camp de prisonniers sur le lieu de travail. Non seulement ils ne nous fournissaient aucun moyen de transport pour rentrer chez nous, comme ils l’avaient promis, mais de plus, il ne nous était même pas permis de partir.

Il a fallu beaucoup d’organisation et de pressions de notre part et de celle des autres travailleurs, pour forcer le manager à trouver un moyen de nous permettre de rentrer chez nous. Enfin, près un long discours par lequel il essayait de se soustraire lui-même, et sa compagnie, à la responsabilité de la situation, le manager s’arrangea pour renvoyer chez eux en bus quelques vingt-deux d’entre nous. Nous sommes rentrés le 5 septembre ; épuisés, désillusionnés et en colère. Nous envisageons de porter plainte.

La compagnie qui nous employait s’appelle OneSource. Elle agit à travers une compagnie locale appelée Labor Source, et passe des annonces par l’intermédiaire du Workforce Development Center. les services de OneSource sont employés et supervisés par BMS-CAT, une compagnie de réparation des désastres."

http://houston.indymedia.org/news/2005/09/43208.php