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Allemagne, Hollande les étudiant-es se mobilisent pour le droit à l’éducation.
Publie le samedi 22 janvier 2011 par Open-PublishingAllemagne : les étudiant-es entretiennent la flamme de la lutte
Le 17 Janvier à Fribourg (Allemagne) a débuté un grand mouvement de protestation symbolique revendiquant un enseignement gratuit. Son nom "freie für Bildung Protestfeuer", c’est à dire "Le feu d’une éducation libre".Le but ? entretenir la flamme d’une lutte pour l’égalité dans l’enseignement supérieur en mettant en scène des feux de joie alimentés par les étudiants. Les étudiants d’allemagne revendiquent un meilleur système scolaire, le libre accès à enseignement supérieur, plus de possibilités pour les étudiants à prendre part aux processus de décision, plus d’argent pour l’éducation du public, mais aussi un volet antimilitariste et social qui refuse la propagande militaire dans les écoles et les universités et l’imposition nouveau concept émancipateur de l’éducation .Environ 500 personnes ont participé à la première manifestation à Fribourg. Le feu voyagera à travers l’Allemagne du Sud et atteindre Stuttgart le 29 Janvier. Sur son chemin à Stuttgart la flamme sera réanimée dans 8 autres villes allemandes.
Les étudiant-es néerlandais-es se mobilisent contre les coupes budgétaires et la politique réactionnaire de leur gouvernement.
Plusieurs milliers de manifestants se sont retrouvés vendredi 21 janvier à La Haye capitale de la Hollande. Cette manifestation est le point d’orgue d’une mobilisation qui proteste contre les baisses budgétaires et l’introduction par le gouvernement de droite soutenu par l’extrême-droite de mesures discriminatoires envers les étudiants les plus précaires.
Deux points sont principalement critiqués par les étudiants en lutte. Le premier concerne les coupes budgétaires puisque le gouvernement prévoit d’économiser 500 millions d’euros d’ici 2015. Les première mesures de rigueur, qui ont déclenché le mouvement, sont les suivantes : plus de bourse pour le master (un an ou deux suivant filière universitaire ou filière professionnalisante), une amende de 3000 € pour l’étudiant-e qui met un an de plus que le temps d’étude prévu et pour son université et plus de carte de transports gratuits pour ces retardataires. Certains professeurs se sont solidarisés des étudiants et ont défilé en toge traditionnelle.
Toutes ces contres réformes sont évidemment présentée sous l’angle d’une "modernisation" de l’éducation et obéit aux directives économiques de l’OCDE.