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Ane... pas squale !

Publie le mercredi 13 décembre 2006 par Open-Publishing

Pascal Sevran s’est distingué par une diatribe contre l’Afrique et les Noirs !

Affirmant, comme il le fait de manière discourtoise, que la pauvreté procède de la démographie illustre parfaitement sa méconnaissance de l’économie, de la société et des phénomènes qui interfèrent entre elles.

C’est pourquoi son livre fleure bien plus que l’ignorance !

Saviez vous cher lecteur qu’en Australie les kangourous, en période de disette, ne s’accouplent plus ?

Cette pratique est un phénomène naturel permettant l’autorégulation des naissances afin de ne pas mettre l’espèce en danger !

Concernant l’homme, quelle que soit sa latitude, c’est le niveau socioéconomique qui fonctionne comme un clapet de sécurité c’est pourquoi dès qu’il augmente la démographie diminue.

La loi en médecine et en sociologie est, mathématiquement, ainsi formulée : Le phénomène démographique dans un groupe donné est inversement proportionnel au niveau socioéconomique dans ce même groupe.

Vous allez comprendre pourquoi cher lecteur ... c’est élémentaire !

Chez des individus pauvres, c’est-à-dire ceux dont le niveau socioéconomique est bien bas, la vie y est rude en raison de l’absence d’une alimentation adéquate, d’un bon chauffage, d’une bonne instruction. A ce niveau, la démographie y est galopante car plus on a froid, moins on a de loisirs et plus on cherche à se réchauffer par la chaleur humaine laquelle est fournie par les rapports intimes...le lit est donc fécond ! En outre, les conditions de vie étant extrêmement difficile, il faut plus de « bras » pour assurer le travail ! Mais la mortalité infantile est grande chez les pauvres, la démographie s’avère in fine comme une solution ! C’est pourquoi plus les pays sont économiquement pauvres, plus les enfants en bas âge murent... et plus on tentera d’en avoir afin de remplacer les disparus !

Par contre, lorsque l’on est plus riche, on ne manque ni de chauffage, ni de nourriture, ni de loisirs. On travaille toute la journée, le soir, bien fatigué, on rentre à la maison puis on s’attarde devant la télévision ou bien on favorise la lecture ou le jeu. On ne rejoint son lit que fort tard ! Les rapports sexuels ne tiennent pas la première place... bien au contraire ! Donc, à ce niveau la démographie est basse !

En résumé... plus on est instruit, plus on a un niveau socioéconomique élevé et moins on a d’enfants ! C’est une règle naturelle ! Vous le constaterez vous-même, cher lecteur, en comparant une famille dont les parents sont ouvriers et une autre dont les géniteurs sont cadres !

Une expérience a été tentée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) laquelle a organisé une planification des naissances dans 32 pays d’Amérique latine afin de lutter contre la démographie galopante dans le monde par la contraception orale (pilule). L’opération n’a réussi qu’au Chili et au Costa Rica. Pourquoi ? Parce que ces 2 Etats avaient déjà un niveau socioéconomique supérieur à celui des 30 autres ! Par conséquent, la planification des naissances menée par l’OMS a été un échec prouvant parfaitement que la lutte contre la démographie passait par l’élévation du niveau de vie des sociétés et par leur instruction.

C’est pourquoi on peut affirmer que c’est la pauvreté qui produit la démographie et non pas la démographie qui produit la pauvreté !

Tous ceux qui assurent le contraire commettent une imposture car le fait est établi scientifiquement... et avéré !

Par cette explication, je voulais démontrer que ce qu’a écrit Pascal Sevran notamment que « la bite des Noirs était responsable de la pauvreté en Afrique » n’était que le produit soit d’une méconnaissance totale du système socioéconomique soit d’un racisme manifeste !

Sevran a le choix entre être un âne ou un raciste. C’est à lui de se déterminer... s’il en a la capacité !

Dans le premier cas, il ferait mieux de la fermer avant de l’ouvrir parce qu’il ne sait aucunement de quoi il parle ! Dans le deuxième, il a mon mépris total et intégral.

Si Pascal navrant en veut aux Noirs d’avoir trois « pieds »... qu’il ne se fasse pas de souci... lui en a quatre ! Mais, apparemment, l’individu semble plutôt sevré que Sevran !

En outre, affirmer que la moitié de la planète doit être stérilisée procède d’un raisonnement éminemment raciste et condamnable !

Je crois que, partisan de l’eugénisme comme il l’est, le pro-fesseur aurait du commencer l’opération... sur sa mère !

La morale de l’histoire se résume à cela : mieux vaut être un animal plutôt qu’un con gourou !!!