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Assouplissement de la carte scolaire : Le gouvernement choisit le poison plutôt que le remêde

Publie le mardi 22 mai 2007 par Open-Publishing
21 commentaires

Le Ministère de l’Education nationale a annoncé hier, que
l’assouplissement de la carte scolaire devrait entrer en vigueur dès la
prochaine rentrée, avec in fine pour objectif sa suppression.

Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy l’ont clamé en coeur pendant la
campagne électoral pour l’élection présidentielle, cette proposition est
aujourd’hui logiquement reprise par Xavier Darcos, nouveau Ministre de
l’Education nationale du gouvernement Fillon.

Cette mesure enclenche un phénomène dangereux avec en ligne de mire, une
sorte de « libre concurrence éducative », où l’on sacrifie les plus
pauvres, les plus faibles, et où il faut se battre pour accéder aux
écoles les mieux côtées. Le gouvernement Fillon entend ainsi proclamer
purement et simplement la fin de l’école de la République.

Longtemps diabolisée, la carte scolaire n’est au fond qu’une séparation
territoriale de l’affectation des enfants dans les écoles. Plutôt que de
s’engager en grand dans la lutte contre les inégalités à l’école et
contre les inégalités urbaines, le gouvernement condamne toute une
partie de la population au « sauve qui peut ».

Cette annonce est tout simplement révoltante. Au moment où il faut tout
mettre en oeuvre pour faire de l’excellence pour tous à l’école, le
gouvernement choisit le poison plutôt que le remède.

Parti communiste français

Paris, le 22 mai 2007.

Messages

  • Le gouvernement Fillon entend ainsi proclamer purement et simplement la fin de l’école de la République.

    En fait, il ne faut même pas s’en étonner, grâce à l’Europe et à Mastreecht, c’est la fin de notre république, comme de toutes celles de l’Europe. Comment voulez-vous faire un nouveau pays, si nous gardons nos lois ? GS

  • C’est déjà la fin de la carte scolaire car la fourchette de 10 à 20 % d’effectif choisi correspond sans doute à l’état de la demande réelle.....bonjour l’ambiance à la rentrée !!!

    JP VEYTIZOUX

    • Ma dernière phrase était ironique. Mais dans la logique de l’Europe, il faut se délester de nos lois, pour créer une entité politique, plus grande que chacun de nos pays.

      Pour ce qui est de la carte scolaire, avec ce principe, ça va déstabiliser les établissements, les familles et surtout les enfants. Au moment, où on arrive à faire entrer des enfant handicapés pour les intégrer plus facilement à la société, voilà que cette loi, même si c’est 20 %, qui poussera tellement, qu’on atteindra les 100 % d’ici peu, empêchera la mixité sociale, créant de fait, la séparation entre pauvres et riches, créant un fossé d’incompréhension, de compassion même, qui sera préjudiciable à moyen terme. C’est comme cela qu’on laisse germer la révolution, et couper les têtes des rois. C’est vrai que le p. n’est pas très cultivé, et l’histoire de France, il connait mal. Ca promet alors.

  • Réponse à 88-159 : tu te mets le doigt dans l’oeil. Les "riches" et "informés" et c’est le plus important, informés, se débrouilleront toujours pour inscrire leurs enfants, même d’un niveau moyen, dans les meilleurs établissements.Les "pauvres" combleront éventuellement les places restantes. Ceci dans un premier temps. Car il y a fort à parier qu’ensuite ceux que l’ont dits "riches et informés" quitteront purement et simplement l’enseignement public, laissant la place aux autres : quand on a des revenus à peu près corrects, une peau plutôt claire, et reçu soi-même une certaine éducation, on ne peut pas admettre dans la classe de ses enfants, au collège ou au lycée, la concurrence d’enfants d’un autre milieu. C’est un simple problème de concurrence. Les places sont réservées !! à leurs rejetons et pas à ceux des quartiers ... La supression de la carte scolaire, c’est la fin de l’enseignement public.

  • Certes, ils le souhaitent. Mais peu l’obtiennent, compte tenu de la situation géographique de leur résidence. La carte scolaire, c’est un découpage géographique d’un territoire donné. L’affectation d’un collégien ou d’un lycéen dépend en premier lieu de son adresse, lorsque les études sont sectorisées. Il est bien évident que le fils d’une femme de ménage malienne travaillant dans un ou plusieurs hôtels, même s’il le souhaite et si sa mère le souhaite, et même s’il a des notes suffisantes, aura plus de difficultés à intégrer un bon établissement que le fils du directeur du même hôtel : il faudrait une adresse bidon, une domiciliation, ou un bon motif (choix d’une langue rare, d’une spécialité) pour obtenir le bon lycée.C’est facile quand on a de l’argent ou des relations.
    Une désectorisation va augmenter les demandes d’admission dans les "bons établissements" et une désaffection dans les "mauvais". Comment le choix des élèves dans les premiers sera-t-il fait ? A titre d’exemple :
    Un élève ayant un bon dossier scolaire, demeurant dans une commune de la périphérie de Paris demande son admission dans le "meilleur lycée" ou plutôt celui qui semble à sa famille et à lui même le meilleur, qui est sur Paris. Première réponse du lycée à qui nous demandons le dossier d’inscription : nous avons des ordres très stricts de l’académie, et nous ne prenons pas d’enfant de banlieue - dixit - Nous insistons car la spécialité n’est pas soumise à carte scolaire. Réponse : vous comprenez, les temps de trajet vont être très longs (en fait moins que pour le lycée délabré qu’on me conseille en très grande banlieue) et nous ne pouvons que vous déconseiller de demander cette inscription. Finalement, après d’autres considérations du même genre, sur entretien et examen du dossier, l’inscription peut être conclue.
    Autre exemple : une petite jeune fille malienne du même âge , ayant des résultats satisfaisants en fin de 3ème a demandé à suivre une scolarité lui permettant de devenir sage-femme.La réponse du collège à sa demande a été la suivante : ce sont des études très longues et tes parents n’ont pas de quoi financer ces études. On aurait pu l’orienter vers une profession nécessitant des études moins longues (aide-puéricultrice, éducatrice de jeunes enfants, que sais-je) si ce motif avait été valable. Mais on l’a envoyé en CAP cuisine. La couleur de sa peau, et la situation de sa mère, n’ont-elles pas joué de façon défavorable pour cette jeune fille ?
    Les quelques élèves "pauvres"qui seront admis dans des lycées renommés, ou dans des filières sélectives ne doivent pas faire oublier tous les autres, qui n’auront jamais accès à un enseignement de qualité.

    • T’inquiètes, les conseillers d’orientation aux ordres du ministère orientent, de façon scandaleuse, les jeunes des cités qu’ils soient blancs ou noirs vers des CAP d’hôtellerie ou de cuisine..., alors qu’ils ont le niveau pour aller vers un lycée d’enseignement général.

      Puisque c’est la fin de la carte scolaire, j’espère que les parents des cités vont se jetter sur les établissements scolaires de Neuilly pour y inscrire leurs enfants. Reste à résoudre après le problème du transport scolaire de ces enfants, auquel personne n’a pensé. j

    • "La couleur de sa peau, et la situation de sa mère, n’ont-elles pas joué de façon défavorable"
      Non. Tout est exact dans ta démonstration, mais pas ce point. L’Education ne fonctionne pas suivant des procédures racistes. Ce qui ne signifie pas, evidemment que certains en son sein, ne le soient pas. Mais plutôt moins qu’ailleurs. Le poids des bien-pensnats de gauche et maintenant du "centre" (on ne rigole pas !) est lourd, en revanche.

    • "T’inquiètes, les conseillers d’orientation aux ordres du ministère orientent, de façon scandaleuse les jeunes des cités".

      Si vous étiez à l’education nationale, vous sauriez qu’il n’ya pas d’ordre de cette nature. Mais vos préjugés priment sur votre volonté de comprendre ce qui se passe réellement.

    • Complètement faux , je suis conseillère d’orientation justement, notre position,à la fois ds et en dehors de l’établissemnt ns donne un regard plus global et extérieur et nous nous opposons à certains chefs d’établissement qui gèrent, eux, de plus en plus les flux et gomment tout ce qui est génant pr l’image de leur établissemnt !!!

      Les copsy sont souvent en opposition, et avec les chefs d’établissemnt, et avec la hiérarchie ...c’est d’ailleurs en partie pr ça que l’on veut les faire disparaitre : ns sommes passés de 190 postes au concours sur l’ensemble de la France , il ya deux ans, à 50 aujourd’hui...

      Quand on ne sait pas de quoi on parle, on se tait : ce ne sont JAMAIS , je dis bien JAMAIS les copsy qui prennent les décisions d’orientation ms LE CONSEIL DE CLASSE , c à d les professeurs et le chef d’établissemnt !!!
      Plus d’une fois , justement ,il m’est arrivé de porter la parole de l’élève en conseil de classe et surtout de l’informer sur ses droits : droit au redoublement (alors que les chefs d’étab font pression pr que les élèves aillent en LP car ils n’ont plus de place pr les redoublants), droit à l’appel et j’en passe etc etc

      Mais il ya une réalité que l’on ne peut nier , c’est que les jeunes issus des quartiers réussissent globalement moins bien à l’école ...car ils démarrent avec un "handicap socio-culturel" trop grand par rapport à des jeunes issus de milieux favorisés ...il ne s’agit pas de différences ethniques mais entre pauvres et riches et éduqués à la culture scolaire /non éduqués ...l’école reproduit la société, c’est pas nouveau , même s’il ya des exeptions !!

      Faire porter le chapeau de l’échec scolaire et du chômage aux copsy ou aux profs , c’est se tirer une balle (de plus ) ds le pied ....et surtout se tromper de cible , et de débat !le débat devrait plutôt porter sur la diminution nécessaire des effectifs par classe , sur l’offre de formation qui manque et oblige certains jeunes à se tourner vers le privé etc etc

      Aujourd’hui, les copsy sont en disparition programmée et des boîtes privées fleurissent ...bientôt , l’orientation, elle aussi, sera à deux vitesses et ce sont les jeunes des quartiers qui en patiront le plus car ce sont eux qui ont le plus besoin d’informations, de soutien et d’encouragements ...

      Croire que la fin de la carte scolaire va apporter qqchose, c’est vraiment se leurrer , au final, ce seront les établissemnts qui choisiront ,comme ça se fait ds les pays aglo saxons ...et, de tte façon, le riches se retrouveront entre eux .
      La carte scolaire est une bonne choses pr les lycées qui recrutent sur pls collèges ...par contre, il faut réféchir au niveau des collèges car ils recrutent souvent à l’intérieur d’un même quartier et la mixité sociale ne peut se faire ...quelle est la solution ??

      Marjo

    • Quelle hypocrisie ! J’ai plusieurs exemples autour de moi, y compris dans ma famille qui ont été victimes de mauvais conseils d’orientation, contrariant les souhaits des jeunes, leur valant redoublements et au final de choisir la voie qu’ils voulaient et d’y réussir. Ma fille par exemple, qui travaillait très bien en classe se voit proposer en 3eme par la conseillère d’o. de poursuivre dans le milieu paramédical, niveau aide-soignante. Alors quel niveau fallait-il avoir pour faire infirmière ou médecin ? Et en plus ma fille n’avait pas du tout envie d’aller dans ce sens. Elle a choisi sa voie et ça marche. Un autre exemple, ma nièce qui habite dans un quartier populaire de la banlieue bordelaise, bien qu’ayant un bon dossier, se voit proposer par la conseillère de préparer un CAP hôtellerie, alors qu’elle voulait une seconde enseignement général pour être instit. Elle aussi a préféré choisir sa voie. J’en ai d’autres comme cela...

      Par ailleurs, (je ne sais plus à quelle source j’ai puisé ces infos, profs ? médias ?...?) toujours est-il que lorsque il y avait trop de demandes pour le bac S par exemple, et pas assez pour ES ou L, les conseillers d’orientation avait des consignes pour "rabattre" un certain nombre de jeunes vers ces bacs pour équilibrer, comme si on pouvait équilibrer des goûts ?

      Evidemment tous les conseillers ne sont pas à critiquer, mais chez nous, nous avons été servis, et encore d’une drôle de façon. Si les parents ne veillent pas au grain, c’est l’orientation de leur enfant qui est compromis. C’est tout. j

    • Les conseillers d’orientation proposent, et n’ont pas de pouvoir de décision.
      Les parents doivent en effet se préoccuper de l’orientation, et de manière plus générale, de l’éducation de leur enfants. Au vu du développement rapide des comportements de rejet de la fonction scolaire, des agressions verbales et physiques contre les personnles et les autres élèves, ce genre de phrase tend à devenir un scoop. Ajoutons à cela que de plus en plus les parents tendent à "couvrir" systématiquement leur progéniture...même contre l’évidence des faits.

    • Mais il ya une réalité que l’on ne peut nier , c’est que les jeunes issus des quartiers réussissent globalement moins bien à l’école ...car ils démarrent avec un "handicap socio-culturel" trop grand par rapport à des jeunes issus de milieux favorisés ...il ne s’agit pas de différences ethniques mais entre pauvres et riches et éduqués à la culture scolaire /non éduqués ...l’école reproduit la société, c’est pas nouveau , même s’il ya des exeptions

      Ca par contre c’est vrai, et pourtant il y a des remèdes tout simples, que des parents même pas très instruits peuvent utiliser. D’abord l’accès à la bibliothèque municipale, qui est gratuite en général jusqu’à 18 ans. Immerger l’enfant dans le livre dès le plus jeune âge. Ensuite lui faire lire sa leçon de lecture chaque jour, l’encourager dans son effort d’apprendre, le mettre dans une association sportive et si c’est trop cher le conseil général aide. Il faut qu’il y ait une volonté des parents d’aider son enfant à s’instruire. C’est vrai aussi qu’il faut une petite discipline journalière, et compléter conjointement l’action des profs, plutôt que de les dénigrer.

      D’ailleurs, comme je sens que la carte scolaire va déclencher des catastrophes sociales, j’aimerais savoir s’il existe une association ou autre pour aller faire la lecture aux tous petits, niveau maternelle (tout commence là), dans les cités où il y a beaucoup d’enfants issus de milieux défavorisés, du côté de Bordeaux-Sud. Merci. J

    • Tout à fait d’accord ! Trop de parents ne comptent que sur l’Ecole pour le développement culturel et intellectuel de leurs enfants. Il faut savoir que partout les résultats scolaires officiels sont partout le produit d’un mensonge de masse. Certains, pour éviter les ennuis donnnet la moyenne à toute la classe. L’administration fait pression pour ca, et lâche les personnels s’ils sont attaqués ensuite par les familles. Ceci pour préciser que le niveau apparent selon les notes peut être trompeur. Il existe de nombreuses classes et établissements où ce que l’on apprend, c’est à saccager l’institution scolaire. Avec la bénédiction de l’administration.

  • Je complète : ce n’est pas une démonstration mais ce que j’ai vécu. Mon fils a finalement été admis il y a 3 ans dans l’école hôtelière de son choix, et y suit une scolarité normale.......il a été présenté par son Lycée, cette année, en terminale, au Concours Général (option Gestion et Technique Hôtelière) Il passe son bac techno. dans quelques jours, et est d’ores et déjà assuré d’une place en BTS. Le conseil de classe était par ailleurs d’accord pour qu’il passe en première année en fac. de sciences (où il aurait eu quand même quelques difficultés de mise à niveau). Il envisage cette suite d’études après son BTS. La petite B.. n’a pas eu son CAP...Elle a 18 ans, et n’est plus scolarisée. Pourquoi envoyer des enfants vers des formations qui ne les intéressent pas ? Pas racistes les conseillers d’orientation ? J’en doute. Les parents des cités vont se précipiter vers les lycées de Neuilly ou du 16ème ? Bien sûr que non. Même pas vers le bon lycée de leur secteur. Le problème du transport n’est pas un vrai problème, on n’hésite pas à envoyer les enfants de banlieue vers les établissements de banlieue souvent très éloignés de chez eux.

    • "Pas racistes les conseillers d’orientation ? J’en doute."
      Prends garde à ce que tes doutes ne t’entraînent vers la calomnie.

    • Je suis très surprise de l’exemple citée (celui de la jeune fille) êtes vous sûre qu’elle avait des résultats satisfaisants en 3ième et ceci pour deux raisons : on n’oriente plus les élèves de 3eme en CAP depuis belle lurette du moins ceux qui suivent une 3e dite générale il vont soit en BEP soit en 2nde et ceci quel que soit la couleur de la peau : cela dépend des résultats et du projet d’avenir de l’enfant.
      Ceux qui à l’issue d’une scolarité sont orientés dans les rares CAP existants encore, proviennent de 4e ou 3e d’insertion ou de 3 e technologique : lorsqu’ils sont orientés en CAP cela signifie qu’ils ont de sérieuses difficultés d’apprentissage (lecture, calcul et parfois même des problèmes de compréhension) , demandez aux enseignants de ces CAP ils vous expliqueront leur quotidien et la difficulté qu’ont leurs élèves à rédiger, à calculer, à lire un plan par exemple, et à comprendre des consignes simples, ne serait ce qu’un emploi du temps. Et dans ces CAP on trouve des élèves de toutes les couleurs de peau ( Allez voir en Normandie par exemple).
      Mon fils a fait sa scolarité dans un collège ZEP avec un niveau satisfaisant, il est maintenant en école d’ingénieur, et ses copains de troisième qui avaient la même niveau que lui suivent tous des études que l’on peut qualifier de longues : et ils étaient d’origine pour certains modestes, et d’origine asiatique, arabe et d’afrique noire.
      Il faut arrêter les clichés et ne pas prendre pour argent comptant toutes informations allant dans le sens désiré. De même que dire que des parents dit aisés et diplomés n’accepteraient pas dans la classe de leurs enfants des élèves de condition modeste ou d’origine immigrés, surtout si ce sont d’excellents ou bons élèves. Je crois que c’est encore un cliché. Je pense que ce que les parents acceptent difficilement, ce sont des classes où leurs enfants ne travaillent pas dans de bonnes conditions et quand le programme ne peut pas être mené à bien : les parents veulent tout simplement le meilleur pour leurs enfants : il suffit de voir les parents qui inscrivent leur enfants dans le privé pour échapper au collège de secteur pour se rendre compte qu’il y en aussi de condition modeste et que les autres parents les acceptent très bien.
      Ceci dit il est évident que la suppression de la carte scolaire aboutira à une ghetoïsation de certains collèges et que malheureusement les parents ne choisiront pas leur collège, contrairement à ce qui est dit dans les médias, mais ce sera le collège qui choisira les élèves en fonction de l’offre et la demande. Les bons, voire excellents élèves seront avantagés et ce quelque que soit leur origine sociale.
      Isab

    • Bonne mise au point, isab.
      Je crains que certains ne reculent devant rien, même pas la calomnie en effet, pour attaquer non seulement l’Education nationale, mais également ses personnels. "Racistes", les CO-Psy ? L’air du temps pue.

    • Comme si une profession pouvait être "raciste" ...n’importe quoi ...le racisme existe ds la société Française, on ne peut le nier, et n’épargne aucune profession, ni certains enseignants, ni certains copsy...sauf qu’autour de moi, je vois en grande majorité des gens de bonne volonté qui essaient d’aider le jeunes ...et je suis prête à parier que le % de ceux qui votent FN doit se situer ,ds ces professions ,bien en dessous de la moyenne nationale !

      Et ce , même si certains préjugés existent ds l’éducation nationale comme ailleurs...

      Je peux vs dire que le racisme , les jeunes vont surtout le rencontrer en dehors de l’école , par ex lorsqu’ils vont rechercher une patron pr un apprentissage ...c’est ça la réalité !

      N’oubliez pas que l’orientation se fait essentiellement (et malheureusement) sur les résultats scolaires ...il ne faut pas chercher plus loin..

      Marjo

    • Bonne mise au point marjo.
      Et il est vrai par ailleurs que des dizaines de milliers d’élèves sortent illettrés de leur scolarité, beaucoup d’entre-eux n’ont strictement rien à f...de ce que pourrait leur apporter l’école, et deviennent d’année en année de plus en plus hargneux. Cela aussi, il faut le dire. René, professeur.