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Auchel L’hommage à Guy Môquet et à la résistance antifasciste

Publie le mercredi 2 novembre 2011 par Open-Publishing

A Auchel, à l’appel de la CGT, l’antifascisme en acte
"Nous ne lâcherons rien !"

Hier comme aujourd’hui, la CGT et le PCF, fidèles à la tradition internationaliste du mouvement ouvrier, sont en première ligne contre le fascisme ! A Auchel, un vibrant hommage a été rendu aux martyrs de Châteaubriant et à la résistance antifasciste. Une première dans une ville où les fascistes de la Maison de l’Artois prétendent tirer profit d’un climat de désespérance né des politiques de régression sociale menées, depuis 30 ans, par la droite et la social-démocratie.

A l’heure où la bête immonde renaît de ses cendres, certains prétendent la combattre sur le terrain… D’autres l’occupent ! C’est le cas des 5 Unions locales CGT de l’ouest du Bassin minier (Auchel, Béthune, Bruay, Isbergues, Lillers) qui appelaient dernièrement la population à se recueillir au pied du monument aux morts. Une cérémonie en hommage aux 27 otages de Châteaubriant fusillés par les nazis, il y a 70 ans jour pour jour. Et aussi à la gloire de la résistance antifasciste. Tout à tour, les 5 UL CGT, le PCF et les Communaux CGT d’Auchel y déposèrent une gerbe avant que Mathieu Bayart de l’Union des étudiants communistes ne lise la lettre de Guy Môquet.

Naturellement, le PCF du Pas-de-Calais avait largement répondu présent à cette invitation. Hervé Poly, le premier secrétaire de la Fédération, Simon Poudroux, responsable départemental des Jeunesses communistes, Maurice Distinguin, conseiller municipal d’Auchel, ou encore Lucien Andries, conseiller général, assistaient à cette cérémonie marquée au sceau de l’émotion. Quoi de plus naturel ? Ce sont bien en effet les militants de la CGT et du PCF qui ont, ici, le plus souffert du fascisme comme devait le rappeler le secrétaire général de l’Union locale CGT d’Auchel Denis Duporge : « C’est la haine du progrès social, de la fraternité de classe et de l’internationalisme prolétarien, incarnée par Pétain, Laval, Pucheu, qui a conduit à la répression des grèves de mai 41, et des centaines de nos camarades, dont des Auchellois, mineurs syndicalistes CGT, vers la mort et la torture… Cette histoire, c’est aussi la nôtre, elle est toujours bien vivante, nous ne devons rien lâcher et nous ne lâcherons rien.  »

70 ans plus tard, l’ultra droite a de nouveau pignon sur rue dans l’ex-cité minière. «  Ces fourbes racistes et cette racaille fascisante sont entrés dans Auchel comme des loups en recherche de proie  », a poursuivi Denis Duporge avant de préciser qu’ils « en ressortiront bientôt, chassés par des femmes et des hommes de courage qui refusent une idéologie basée sur la race et la division ». Seul « hic », l’absence de la reine autoproclamée (sic !) de l’antiracisme auchellois, la conseillère municipale « socialiste » Christelle Fauchet. Peut-être célébrait-elle au même moment l’abject assassinat par ses nouveaux amis islamistes du Conseil national de Transition libyen, de Mouammar Kadhafi tombé les armes à la main ? Comme Allende.