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Avec la « Disparition forcée » d’un jeune anarchiste en Argentine les fantômes de la dictature ressurgissent
Publie le vendredi 1er septembre 2017 par Open-Publishing
Plusieurs témoins affirment avoir vu Santiago Maldonado jeté dans une camionnette de la gendarmerie. C’était le 1er août pendant une manifestation des Indiens mapuche dans le sud du pays. Depuis personne ne l’a revu et une vague de protestation secoue le pays pour réclamer la vérité et espérer son retour en vie. Un mois, jour pour jour après sa disparition, une grande manifestation est prévue à Buenos Aires.
« Disparition forcée. » Selon la définition de l’ONU : l’arrestation, la détention ou l’enlèvement par des agents de l’État d’une personne, sans reconnaître sa privation de liberté ni informer sur le sort qui lui a été réservé. Dit plus simplement, un crime d’État.
Santiago Maldonado a été vu pour la dernière fois le 1er octobre. Ce jour là, il est présent sur un barrage érigé par la communauté mapuche pour exiger la libération de Francisco Jones, un leader mapuche chilien détenu par les autorités argentines...