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Bavure policière au flash-ball : un rapport met en cause la hiérarchie
Publie le mercredi 10 mars 2010 par Open-Publishing
Joan, en mars 2009 à Toulouse, a lui aussi été victime d’un tir de flashball...
La bavure policière, le 8 juillet dernier à Montreuil, relance le débat sur l’usage du flash ball par les forces de l’ordre. Ce jour là, les policiers ont utilisé cette arme pour disperser des manifestants qui protestaient contre l’expulsion d’un squat dans la ville de Seine-Saint-Denis.
Un réalisateur de 34 ans avait été grièvement touché à l’oeil. Le rapport de la commission nationale de déontologie et de sécurité (CNDS), révélé mercredi par France-Info, est en tous cas sévère pour la hiérarchie.
Ce document de huit pages, réalisé à partir du rapport de l’IGS (l’Inspection générale des services) et des témoignages des victimes et des policiers, pointe de multiples dysfonctionnements, « des carences de la hiérarchie », « des négligences » et « des manquements professionnels graves ».
L’utilisation par trois fonctionnaires de flash-ball, qui peuvent « causer des blessures graves et irréversibles (...) n’était « ni indispensable ni proportionnée à la menace. »
Le rapport recommande donc de « ne plus utiliser l’arme lors de manifestation sur la voie publique sauf cas très exceptionnels à définir très strictement. »
Le policier de la brigade anticriminalité (BAC) qui avait touché la principale victime avait été mis en examen fin septembre pour « violences volontaires ».