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CNT NOUS N’IRONS PAS VOTER

Publie le dimanche 22 mai 2005 par Open-Publishing
13 commentaires

RÉFÉRENDUM : NOUS N’IRONS PAS VOTER

La fausse bataille électorale entre partisans du "oui" et du "non", la prétendue importance de ratifier la constitution ou d’en écrire une autre, ne sert qu’à masquer la réalité de ce qu’est l’Europe. A savoir, une zone depuis longtemps organisée sur le modèle économique, social et politique des puissances qui prédominent dans le monde et dont les règles sont : capitalisme , répression sociale et policière directe ou insidieuse, mise en scène et promotion de la démocratie, culte de la consommation et du travail, interventionnisme dans les anciens territoires coloniaux (l’Afrique pour la France) ou création de nouvelles zones coloniales (l’Irak par les USA)... quant à la casse du service public, si elle a du retard dans des pays comme la France, elle n’en est pas moins déjà décidée et très largement avancée. Sur ce point, il faut se rappeler que le gouvernement Jospin a privatisé deux fois plus que ceux de Juppé et de Balladur réunis. Partout, l’on s’aperçoit que les élections et autres débats politiques ne sont qu’une illusion de choix, qui n’infléchit pas ce qui existe déjà. Dernier exemple, le Brésil dont le "président du peuple", Lula, fait allégeance au FMI.

Tous les partis politiques sont solidaires entre eux sur l’essentiel ; et, quand ils arrivent au pouvoir ils gèrent et mettent en place ce pourquoi ils sont payés. La "bonne marche de la société", c’est-à-dire la gestion optimum du profit et du contrôle social de la masse (ceux qui n’ont comme choix que de travailler, consommer, élire...) s’appuie aussi sur les syndicats. En créant des simulacres de contestation ou en faisant tout pour la récupérer ou l’étouffer si ça elle risque de leur échapper, ils ont prouvé depuis toujours qu’ils sont de bons partenaires et qu’au niveau de la répression des luttes, ils savent être efficaces. En ce qui concerne les partis minoritaires d’extrême gauche, qui prétendent être au cœur d’un mouvement social qui n’existe que dans leurs plaquettes de pub, non seulement ils sont reconnus et appréciés par la télévision mais ils jouent aussi le rôle de pompiers de services en cas de risque de révolte, avec un zèle qui doit faire plaisir à voir à leurs partenaires au pouvoir. Le rôle de la LCR après AZF ou sa promotion de Chirac en promettant un "3° tour social" (dont nous n’avons pas vu l’ombre) en attestent.

Justement, le piége du référendum rappelle le mécanisme qui a eu cours dans l’épisode Chirac/Le Pen. L’important, nous dit-on, est de choisir "le moins pire" ou "le plus efficace" et dés lors, on nous invite à oublier tout le système qui a permis d’en arriver là. Voter au référendum, c’est croire qu’une constitution peut changer quoi que ce soit ; alors qu’elle n’officialise que ce qui existe déjà. Si le "non" l’emporte alors, tout simplement, ils en referont une autre qui sera adoptée par le parlement ou bien, ils nous feront revoter (ça s’est déjà vu), et en attendant, les affaires continueront comme avant. Constitution ou pas, la directive Bolkestein elle-même est largement appliquée. Au sud de l’Espagne les puissants patrons agricoles bénéficient de la traite des sans papiers à moindre coût organisé par l’État. Il n’y a pourtant pas de "directive" qui est censé permettre cela, mais qui s’en soucie ? Dans l’exploitation des gens, l’Europe laisse carte blanche aux États, qu’ils votent oui ou non. Pour le système "démocratique" l’important est de faire croire que l’on a le choix, et pour ceux qui n’y croient plus (et qui se font remarquer dans les taux d’abstention) c’est de les gérer par l’exclusion et la soumission.

Voter non au référendum ne gênera en rien la bonne marche des affaires, et voter tout court c’est admettre le bien fondé d’une constitution, de l’Europe, de l’État, de l’économie, du travail... C’est pour cela que, plus que jamais, il faut s’abstenir et rompre avec ce système pour favoriser l’organisation des révoltés entre eux sans intermédiaires, pour soutenir des luttes qui échappent au contrôle du pouvoir.

Il faut dénoncer sans relâche ceux qui sont employés à démobiliser ou réprimer tout mouvement de révolte de l’intérieur, et avoir le souci de propager l’idée que tout changement radical doit être global et se faire contre eux.

CNT-AIT

Messages

  • Longtemps je me suis posé la question non pas du oui ou du non, mais tout simplement y aller ou pas. Au regard de l’histoire, tout les mouvements et évènements révolutionnaires sont liés aux circonstances sociales en évolution et sont le produit d’une prise de conscienve collective qui passe par des prises de positions communes, des réflexions, des analyses et ( certes de petits paradoxes de la part des engagés ). Au de là d’un comptage exprimé en faveur d’un non et donc d’un panorama des citoyens " un peu en colère " (sic), nous avons pu voir, palper autour de nous, des choses en éveil,
    tout au long de cette appropriation de la campagne par les travailleurs.

    Et là, je ne peut pas m’exclure, car un petit non c’est tout de même une grande baffe aux guignols !

    et préparons aussi l’après, car se " feu de paille " il faut l’alimenter, le monter en bûcher !

    Bien a vous, dans la lutte

  • Ne pas confondre la CNT AIT (pratiquement présente que sur Toulouse) et la CNT confédérale dite "vignoles".

    • Merci de cette précision. Elle est bienvenue. J’ai moi-même fait la confusion.

      Désolé. Mais c’est vrai que CNT semble vouloir représenter l’ensemble de la CNT, et vu que CNT AIT n’est présente que sur Toulouse, mes propos s’adressait donc à la CNT Vignole. Je précise

      (16h49)

  • http://bellaciao.org/fr/?page=article&id_article=14387

    Le "NON" de la CNT Aquitaine

    Cette année, le défilé du 1er-Mai sera marqué par le Traité Constitutionnel européen (TCE) et le référendum français. Thème électoraliste pour le 1er-Mai, ce projet constitutionnel et ses conséquences représentent d’abord un réel danger pour tous les travailleurs.

    CONTRE L’EUROPE DU CAPITAL, SOLIDARITÉ INTERNATIONALE ! L’EUROPE ET LES TRAVAILLEURS

    Constitution européenne : les capitalistes disent oui, nous répondons NON

    Les travailleurs des pays de l’Union européen seront mis en concurrence ; les inégalités sociales et territoriales vont augmenter : flexibilisation du marché du travail, privatisations, concentrations et restructurations industrielles à grande échelle, le tout en vue de baisser les "charges sociales".

    Concurrence entre travailleurs européens : délocalisations, droits sociaux harmonisés par le bas, droit du travail remis en cause (directive Bolkestein)

    Avec la « liberté des services » les entreprises prestataires de services pourront s’installer dans un autre pays européen, mais à cause du principe d’origine ces entreprises seront sous la loi du pays de leur siège social et non celle du pays où le service sera rendu. En pratique, les salariés d’une entreprise lituannienne auront des droits sociaux lituaniens en France. Et c’est aux autorités lituaniennes de surveiller le respect de ces droits ! Avec aucun moyen de contrôle en France !

    Travailleurs immigrés extra-européens : criminalisés, privés des droits européens. = droits européens tirés vers le bas au profit des patrons.

    Moins de contrôle pour les « entreprises immigrées ». mais plus de contrôle et de surveillance des travailleurs immigrés.

    La construction de l’Europe se fait dans une logique purement pro-patronale. C’est à eux que sert la logique d’exclusion des étrangers (à l’Europe), un « nationalisme européen » qu’exploite de son côté l’extrême-droite.

    Les étrangers sont surveillés, avant d’avoir des droits.

    Contrôle des frontières renforcés, accords de réadmission, chantage économique aux pays du Sud, fichage généralisé, restrictions au droit d’asile. La « coopération avec les pays tiers pour gérer les flux de demandeurs d’asile » (art. III-266) pourra créer des « camps » de réfugiés dans les pays de transit, afin d’externaliser les demandes. En revanche, l’art. II-75 sous-entend que les travailleurs immigrés pourront ne pas avoir les mêmes droits que les travailleurs européens.

    Cette politique favorise le travail clandestin et la criminalisation des travailleurs.

    Cela bien entendu au service du patronat, qui dispose d’une masse de travailleurs corvéables à merci, encore plus fragiles que les précaires, pour les travaux les plus pénibles (bâtiment, nettoyage.).

    Cela permet également d’accroître la pression sur les salariés européens, peu enclins à accepter des conditions de travail aussi dégradées. Le problème, pour les travailleurs européens, ce ne sont pas les travailleurs immigrés, mais leurs conditions de travail : nous devons tous avoir les mêmes droits pour garantir ces droits.

    Constitution européenne : les capitalistes disent oui, nous répondons NON

     Le droit du travail (art. III-213). Aucune perspective en terme de Code du travail européen. Mais une précision : « l’Union et les Etats membres agissent en tenant compte de [...] la nécessité de maintenir la compétitivité de l’économie de l’union » !

     Le droit au travail (II-75). Disparaît. C’est renoncer à l’objectif du plein emploi.

     Le droit de grève (art. 55). Le traité sous entend qu’il pourrait être incompatible avec l’Etat de droit. Il reconnaît (art II-88) le lock-out (en cas de grève, le patron peut fermer l’entreprise !). Il est subordonné (art. III-210 et III-209) à « la nécessité de maintenir la compétitivité de l’Union ». Sa défense est exclue des objectifs de l’Union. J.Barrot, ancien commissaire européen ultralibéral, a affirmé dans Le Parisien du 20/02/05, qu’une grève n’était « en rien conforme à l’esprit de la future Constitution européenne, qui veut prévenir de tels débordements préjudiciables à l’image du syndicalisme, [.] aux intérêts économiques des compagnies. »

     Le dumping social. La Constitution et les directives qui en appliquent les principes sont des armes pour casser les droits des salariés.

    La directive des services (Bolkestein) : application du principe de libéralisation des services inscrit dans la Constitution.

    Directive aménagement du temps de travail :

     Temps de travail maxi hebdo de 67 heures.

     Opt-out : dérogation individuelle ou collective, au max. légal du temps de travail ; etc.

     Les services publics. Ils sont transformés en « services économiques d’intérêt général »

    (SIEG). Ils « doivent être ouverts à la concurrence (articles III-166). C’est donc bien la mort des services publics.

    Au bout du compte, ce sont les salariés qui paient 3 fois les bénéfices des entreprises :

     en tant que salariés, leurs conditions de travail et leurs salaires se détériorent ;

     en tant qu’usagers, devenus « clients », la logique de rentabilité l’emporte sur la qualité ;

     en tant que contribuable, leurs impôts alimentent les bénéfices des entreprises (délégation de service public).

    Constitution européenne : les capitalistes disent oui, nous répondons NON

    Les "valeurs" du traité constitutionnel ? Concurrence, économie, marché.

    Nos valeurs ? Service public, droits des travailleurs, protection sociale.

    2/3 du projet constitutionnel, et toutes ses dispositions contraignantes, sont dédiés à l’économie, la concurrence. L’Europe sociale se contente de belles proclamations d’intention qui n’engagent à rien. Les services publics ?

    Inexistants. Le « libéralisme économique » est la seule règle, c’est la fin des garanties collectives, des systèmes de sécurité sociale développés en Europe, fondés sur la solidarité et l’égalité des droits.

    La Constitution est un projet de l’Europe des grands patrons. Ses défenseurs : le Medef, l’UNICE (patronat européen), les partis de la droite libérale, la majorité du PS passée à l’idéologie de marché, et un « syndicalisme » européen type CFDT.

    Constitution européenne : les capitalistes disent oui, nous répondons NON

    Au niveau européen, le traité constitutionnel (TCE) affiche les objectifs :imposer le capitalisme libéral, criminaliser les luttes, favoriser un « dialogue social » dans lequel les patrons ont toutes les cartes en mains. L’appel de la Confédération européenne des syndicats (CES) à voter « Oui » à ce traité antisocial marque la coupure de ce syndicalisme d’accompagnement d’avec la réalité des salariés.

    Au niveau mondial, l’Organisation mondiale du commerce (OMC), avec des textes comme l’Accord général sur le commerce des services (AGCS), pose un cadre similaire au TCE : pouvoirs locaux dépossédés de toute possibilité d’action dans les domaines touchant à la libre concurrence, capacité répressives, policières et militaires, articulées au niveau de l’Otan ; zones d’exploitation protégées, héritées de la colonisation, sous contrôle du FMI et de la Banque mondiale, si besoin est avec des interventions militaires directes ou des blocus meurtriers.

    Constitution européenne : les capitalistes disent oui, nous répondons NON

    L’approche syndicaliste pose le travailleur au coeur de l’organisation sociale.

    La perspective d’une société sans classes suppose que tous appartiennent à la seule classe des travailleurs. Cela signifie la fin de l’exploitation capitaliste, puisque tous participent au bien-être collectif, chacun dans la mesure de ses moyens, comme tous récoltent les fruits de l’effort collectif.

    La nécessité apparaît de construire un syndicalisme internationaliste fort.

    Pour répondre à une idéologie capitaliste intégriste, ne tolérant aucune entrave au droit de l’argent (droits sociaux, droit du travail). Pour répondre à la mondialisation, cet internationalisme du capital, qui veut abattre tout ce qui limite la liberté des capitaux (services publics, fiscalité), et qui écrase les cultures populaires. Une offensive syndicaliste Pour une Europe des travailleurs

     A la concertation syndicale par le haut de la CES, qui regroupe des permanents ne connaissant plus que les bureaux où se négocient des traités obscurs, nous opposons un internationalisme par la base, avec des luttes internationales, des informations et des rencontres entre salariés de tous pays.

     A la liberté sans frontières des capitaux, nous opposons la liberté des travailleurs à s’établir où ils le souhaitent, à conquérir de nouveaux droits, à s’unir par-delà les frontières.

     A l’harmonisation par le bas des droits sociaux, nous opposons la contagion des acquis sociaux les plus favorables,(droit du travail, maladie, retraite, chômage.) propagés par des organisations syndicales refusant le capitalisme.

     A la déliquescence des services publics, livrés à des intérêts privés, nous opposons la création de services publics européens, la mise en commun de nos richesses, pour que tous, de Vilnius à Paris, d’Istambul à Stockholm, aient le même accès à la santé, à l’éducation, aux transports, à l’électricité.

    Se battre pour que tous les travailleurs aient les mêmes droits c’est le seul moyen de défendre nos droits

    Constitution européenne : les capitalistes disent oui, nous répondons NON

    C.N.T Pour un Syndicalisme

    Différent ,Alternatif, Auto-gestionnaire .

    La CNT c’est quoi ?

    La Confédération Nationale du Travail essaie de développer un syndicalisme différent.

    Longtemps ignorée et marginalisée, elle émerge aujourd’hui forte des expériences accumulées, pour dire bien fort que le pire n’est pas fatal et qu’il n’est pas trop tard pour agir autrement...

    Durant des années et des années on nous a bercé d’illusions : développement industriel, progrès social, accès des salariés à la consommation...

    Le syndicalisme a pris de mauvaises habitudes : institutionnalisation, paritarisme, corporatisme, perte du sens de la solidarité.

    Éblouis par le miracle économique, les salariés ont progressivement laissé des spécialistes de la négociation gérer leurs intérêts à leur place. Les employeurs, eux, étaient trop heureux d’avoir affaire à des professionnels du syndicalisme plutôt qu’à des salariés toujours plus turbulents et imprévisibles...

    Et puis crac ! Le chantage à la "crise", le retour en force du libéralisme, la fin de l’État-providence et voici où nous en sommes : coupure de la société entre chômeurs et précaires d’un côté, salariés de l’autre. Et pour ces derniers course à la rentabilité, à la productivité, déréglementation, fin des garanties, liquidation de la notion de service public, limitation de la protection sociale, dictature de l’économie. De cette situation tous les politiciens, de droite comme de gauche, tous sont responsables.

    Exploitation sanguinaire du Tiers-Monde, destruction du milieu naturel par pollution industrielle ou nucléaire, commerce cynique des armes et militarisation de la société, bénéfices monstrueux des financiers et misère sans nom de ceux à qui est refusé même l’indispensable....

    Est-ce là ce que nous voulons ?

    Ce monde hideux qu’on nous impose en même temps qu’on nous demande de le fabriquer, nous, les salariés, nous pouvons le refuser.

    Parce que nous fabriquons toutes les marchandises et assurons tous les services, il faut que nous les orientons pour le bien de toute la collectivité et non pour le plus grand profit ou pour l’ambition démesurée de quelques-uns.

    C’est pourquoi nous pensons que le syndicalisme doit redevenir ce qu’il n’aurait jamais dû cesser d’être : révolutionnaire, c’est-à-dire porteur d’un projet pour une société plus juste, plus égalitaire, plus libre..

    Aussi, pour l’immédiat la CNT propose-t-elle une pratique syndicale qui dépasse la cogestion frileuse de la société telle qu’elle est. Il s’agit, bien entendu,de défendre les intérêts immédiats des salariés. Mais il s’agit aussi d’ébaucher dès maintenant un autre futur, en adoptant une méthodologie syndicale en rupture avec les schémas hiérarchiques qui régissent notre présent.

    La CNT c’est l’effort militant à la place de la bureaucratisation ; c’est la solidarité interprofessionnelle à la place du corporatisme ; c’est un syndicalisme libre de toute interférence politique.

    Pour la CNT, ce qui est fondamental, c’est que les gens décident pour eux-mêmes. Dans la section, dans le syndicat, c’est l’assemblée générale qui décide de tout : pas de mots d’ordre parachutés, pas de "ligne" à suivre, pas d’arrière-pensées politiciennes...

    Et ce modèle est transposable aux luttes. Ce sont les salariés eux-mêmes qui doivent décider de la manière de les mener. Assemblées générales souveraines de tout le personnel impliqué ; pas d’étiquettes syndicales affichées, seul moyen d’éviter les lamentables rivalités de clocher que nous n’avons que trop connues.

    Puisque personne ne travaille pour toi, que personne ne décide à ta place !

    Si vous désirez recevoir gratuitement trois numéros du « Combat Syndicaliste » mensuel de la Confédération Nationale du Travail, vous pouvez renvoyer le coupon suivant à l’adresse ci-dessous :

    Nom :..................Prénom :.........Adresse :.......................

    A retourner : CNT 36,Rue Sanche de Pomiers 33000 Bordeaux

    http://bellaciao.org/fr/?page=article&id_article=14387

    • bien que je sois militant anarcho syndicaliste et refusant depuis des années les farces électorales " participatives " de nos pseudos " démocraties " qui font que depuis des années je vote blanc ou nul , ou que ke m’abstient de participer a ces farce , je voterait non et pour une fois je ne m’asbtiendrait pas

      il ne s’agis pas cette fois la d’une simple farce " électorale " classique ou l’on nous demande de " choisir " entre un tartuffe ou des marrionetes ou encore des du libéralisme de la ploutocratie ump ou de la gauche soit disant " socialiste " ou verdatre mais d’un référendum ou l’on nous demande de voter oui ou non a la constitutialison de l’ultra libéralisme immuable et implacable et ce pour une cinquantaine d’année dans la zone de l’ Ue

      Car le tce c’est clair c’est entre autre

      Une europe forteresse ultra nationaliste sous dictature militaire et policiére de l’otan ou l’humain et rangé et avili au rang de simple " marchandise " comme une autre

       Je refuse cette constitution libérale pondue par la la droite libérale du parlement européen , l’affairiste cumulard giscard relayeé par les Ouiste de la soit disante " gauche " européene soit disant aussi " sociale démocrate " mais qui depuis 83 s’est couchée pour collaborer avec nos pire ennemis de classe l’ultra libéralisme et le capital européen et avec tout leurs valets et propagandistes des " médias " officiels de marché aux ordes et a la botte des industriels , des patronats et autres marchands de canons

       Je refuse cette europe policiére repressive et sécuritaire donc inéductablement totalitaire que nous prépare le Tce ou l’on justifie la peine de mort en cas d’émeute de troubles sociaux et sic d’insurection

      voir cet article du Tce

      Article II-62 : Droit à la vie.

      1. "Toute personne a droit à la vie.
      2. Nul ne peut être condamné à la peine de mort, ni exécuté."

      Commentaire du présidium : « La mort n’est pas considérée comme infligée en violation de cet article dans les cas où elle résulterait d’un recours à la force rendu absolument nécessaire (...) sic pour réprimer, conformément à la loi, une émeute ou une insurrection. »

      (Texte du TCE, Explications relatives à la Charte des droits fondamentaux, page 170, Explication 3.a )

      Donc la peine de mort est interdite sauf s’il s’agit de tirer dans la foule , ou s’il y a une gréve générale et des troubles sociaux dans l’ Ue et sa zone

       Je refuse ce Tce validant la dictature de l’europe du fric et des patronats européens telle celle préconisée par l’unice le Medef européen

       Je refuse cette europe du Tce celle du fric et de la marchandisation et privatisation de tout les secteurs de l’économie qui conduira ineductablement a crimaliser encore plus les mouvement sociaux , le vrai syndicalisme de combat ( pas celui des collabos et des bureaucrate coupés des réalités sociale de la C.e.s et autres cfdt ) et ou les patrons par le droit de lock out inscris dans le Tce pourront briser tout les mouvement de gréves et toutes les luttes sociales en toute légalité

       Je refuse ce Tce et la propagande Ouiste de droite comme celle des collabos soit disant " socialistes " qui appelle a voter oui a un traité des plus régressifs socialement parlant pondu depuis nice , l’ami , l’agcs , et autres saloperies que nous pondent sans arréts les pascal lamy , la banque centrale européene , l’ocde , le fmi , les costards gris de Davos , ou les organisation et " think tanks " occultes du néo libéralisme que sont le groupe de bildeberg , la trilatérale , et le Cfr américain

      Pour tout ca entre autre bien et que militant anarcho syndicaliste

      JE VOTERAIT NON AU TCE ET A LA DICTATURE ULTRA LIBERALE QU’IL METS EN PLACE

      Plus de 20 ans d’ultra libéralisme , de misére sociale , de précarité , de souffrance des peuples , de regressions sociale , de dictature sécuritaire , de criminalistion du mouvement social suffit

      Comme le disent si bien nos camarades piqueterros argentin ou les zappatiste mexicains

      YA BASTA

      ET BIEN QU’ILS SE BARRENT TOUS

      Le 29 Mai infigeons une sévére défaite a l’europe ploutocratique et ultra libérale par un non franc et massif

      Et aprés continuons de plus belle d’attaquer et de combattre de toutes nos forces la dictature ploutocrato néo libérale

      Le 29 mai n’est qu’une étape le combat ne fait que commencer

  • Toutes les raisons que vous invoquez m’auraient plutôt incité à voter NON à votre place ... Je ne comprends pas que l’on puisse s’abstenir en pareille circonstance (on a bien vu ce que nous a valu l’abstention en 2002 !). Je n’arrive pas non plus à comprendre les gens qui s’imaginent que ne pas voter sera pris en considération. Oh, bien sûr, on connaîtra le pourcentage d’abstentionnistes, mais les raisons de leur abstention ... Personne ne le saura. Car à côté de vous d’autres certainement n’iront pas voter et pour d’autres raisons. Votre abstention n’aura plus aucune signification (comme toutes vos abstentions d’ailleurs à chaque fois que vous flippez et vous défilez quand on vous demande de vous exprimer).

    Ne pas voter, c’est voter Oui.

    En la situation actuelle, l’abstention est profitable au Oui.

    Enfin, je connais les argus des anars qui appellent à ne pas voter, et franchemen,t, c’est pas bien glorieux. Vous espérez le pire pour faire votre petite révolution par le sang tranquillement. Sauf qu’une révolution par le sang ne permet aucune évolution, aucun changement en profondeur, juste un changement en surface qui retournera bien vite entre les mains de ce qu’on combat. On l’a vu en 1789, on l’a vu en mai 68. On ne vous laissera pas une chance de plus de nous pourrir l’espoir d’un autre système !!!

    Quant à votre idée de l’Europe "une zone depuis longtemps organisée sur le modèle économique, social et politique des puissances qui prédominent dans le monde et dont les règles sont : capitalisme , répression sociale et policière directe ou insidieuse, mise en scène et promotion de la démocratie, culte de la consommation et du travail, interventionnisme dans les anciens territoires coloniaux (l’Afrique pour la France) ou création de nouvelles zones coloniales (l’Irak par les USA)..."

    Venez écouter les idées du NON au lieu de partir d’emblée en balançant de telles aberrations, car nous aussi, les pro NON, nous luttons précisément contre cette Europe-là que tente de nous imposer le Oui. Votre argument, il est bidon, car si vous tenez absolument à vous désolidariser de tout le monde, vous pourriez voter NON pour chaque Europe proposée, or vous vous défilez, vous vous dégonflez, vous fuyez devant la reéflexion et le combat social, vous êtes, en ce sens, exactement comme Hollande et ses sbires !!

    Et quand vous dites "quant à la casse du service public, si elle a du retard dans des pays comme la France, elle n’en est pas moins déjà décidée et très largement avancée. Sur ce point, il faut se rappeler que le gouvernement Jospin a privatisé deux fois plus que ceux de Juppé et de Balladur réunis."

    Le PS est en train de se prendre une raclée pour toutes ses trahisons au peuple, et la CNT risque bien d’être la prochaine sur la liste si vous continuez dans votre lancée. La CNT, jamais là quand on a besoin d’elle. Chez les planqué-es de la CNT, on ne s’exprime pas ! Jamais d’avis sur rien, sauf parfois dans des manifs ou dans des communiqués. Je suis anarchiste et je milite contre la société marchande. Je mets au point avec des amies, un projet visant à ter(me à réussir à changer les choses en ce monde, un projet en rupture avec tout ce qui s’est fait à notre connaissance. Et bien vous nous faites honte ! Honte d’être révolutionnaires ! Honte d’être anarchistes ! Vous nous faites honte d’être anticapitalistes !! Honte d’avoir sur nous la tâche de votre lâcheté.

    Le PS a trahit son électorat et ses convictions depuis bien longtemps déjà. Il n’est plus qu’un parti social-démocrate, CAD centre droit.
    Ne confond pas centre-droit avec la gauche. Ce serait comme confondre Kerry et le Che (le vrai, hein ? Pas Chevènement !)

    "Partout, l’on s’aperçoit que les élections et autres débats politiques ne sont qu’une illusion de choix, qui n’infléchit pas ce qui existe déjà. Dernier exemple, le Brésil dont le "président du peuple", Lula, fait allégeance au FMI."

    (tu nous montre-là un exemple et bien mal choisi)
    Connais-tu la société brésilienne, CNT ?

    Je te dis ça parce qu’avant de critiquer une personne, on doit savoir quel est le contexte. Je suis entièrement d’accord pour dire que la politique de Lula est une trahison pour les personnes qui ont cru en lui au Brésil, mais connais-tu le degré de violence ? De corruption ? Sais-tu qu’en dehors de lui, la majorité du gouvernement est de droite, et qu’on menace de l’assassiner lui et sa famille s’il bouge un peu trop les choses ?

    Alors ne parle pas de ce que tu ne connais pas, stp.

  • Bonjour à toutes et à tous,

    Franchement, j’ai pas voté au premier tour en 2002 parce qu’aucun candidat n’était assez à gauche à mon goût (*). Et on aurait voulu que j’aille voter Chirac au second tour ? Il n’en était absolument pas question !

    Il était bien clair que Chirac l’emporterait haut la main, il n’était pas question que je lui apporte une voix de plus. Et puis, quand les électeurs lui ont donné 82% des voix, il s’est comporté comme cela était prévisible (même si personne ne voulait le croire à l’époque) : il s’est comporté en dictateur fasciste.

    Au lien suivant :

    http://mai68.org/journal/N68/6mai2002.htm

    Je disais : « Le point commun entre le fascisme et le nazisme, c’est que dans les deux cas, le dictateur doit pouvoir s’appuyer sur un énorme mouvement de soutien présent dans toutes les couches de la population. La différence, c’est que le fascisme, c’est l’État avant tout, alors que le nazisme, c’est la Race avant tout. Le Pen correspond donc à peu près à la définition du nazisme sauf que son soutien populaire a été bien moindre que celui de Chirac. Quand à ce dernier, il correspond tout à fait à la définition du fascisme : toute sa campagne a été basée sur la restauration d’un État fort, et au second tour, il a obtenu un large soutien populaire dans toutes les couches de la population ! »

    La suite a prouvé la véracité de cette analyse.

    Je n’ai aucun regret de n’avoir pas participé à la mascarade électorale de 2002 !

    Il est donc tout à fait justifié que je m’adresse aux anarchistes pour leur dire qu’à ce Référendum, ce serait une erreur grave de ne pas voter.

    Je sais que chez bien trop d’anarchistes, ou de pseudo-anarchistes, l’on dit qu’il ne faut jamais voter. Mais il n’y a pas de règle absolue, ou sinon c’est de l’idéologie, c’est des visières dogmatiques, il faut savoir regarder au cas par cas avec son cerveau !

    J’ai un ami anarchiste qui, lors d’une Assemblée Générale de grève, s’est abstenu au moment du vote pour les délégués de grève auprès de la Coordination. Je n’ai pas compris pourquoi. Alors je lui ai demandé. Il m’a répondu : « un anarchiste ne vote jamais ! » J’étais sidéré ! D’autant plus qu’habituellement les anarchistes n’ont aucun problème pour voter en AG de grève, ni quand il s’agit de prendre une décision sur une action, ni, même, pour élire des délégués.

    Il ne faut pas confondre élection et référendum. Nous n’allons pas élire une personne qui fera le contraire de ses promesses électorales dès qu’elle aura un brin de pouvoir. Et la décision qu’on nous demande de prendre le 29 mai 2005, c’est comme une décision à prendre en Assemblée Générale. L’Assemblée Générale qui doit se prononcer le 29 mai 2005 est un peu plus grande que d’habitude, elle ne tient pas dans un amphi, mais ça change rien : on ne cesse pas d’être anarchiste en y participant !

    Comme il était sûr de pouvoir manipuler nos consciences, le pouvoir à commis l’erreur de nous demander notre avis, Il faut en profiter !

    Merci pour votre attention,

    Meilleures salutations,

    do

    http://mai68.org

    NOTE (*) : Une preuve, pour moi, qu’ils n’étaient pas assez à gauche, c’était justement qu’ils se présentaient aux élections !

  • Dommage !
    Qui ne dit mot, consent ...
    Pablo

    • Si on peut penser que le résultat du référendum reste décisif pour l’émergence d’une force de gauche réellement anticapitaliste... il est encore plus impérieux de rappeler que le gouvernement socialiste de Jospin a privatisé plus que ceux de Juppé/Balladur réunis, que lors du sommet de Barcelone en mars 2002 le même Jospin a entériné avec Chirac le démantelement de nos systèmes de retraite, qu’avant les lois sécuritaires de Sarkosy il y’a eu les lois de sécurité quotidienne de Vaillant, alors..... Cette Gauche ON N EN VEUT PLUS.

    • Oui, tout à fait ! Et cette gauche, elle appelle à voter Oui, alors VOTONS NON !!!!

    • POUR UN NON DE GAUCHE (qui n’a rien à voir avec la sociale démocratie -centre-droite- du PS) ANTICAPITALISTE, TOUTES ET TOUS AVEC BESANCENOT ET BUFFET !!!!

    • Tous et toutes simplement contre la pire saloperie libérale pondue par les droitistes libéraux comme les soit disant " sociaux démocrates " collabos du libéralisme

      point a la ligne

      avant de mettre des pavés dans la gueule des milices du capital mettons en un énorme dans les urnes qui s’appelle non au tce un Non et a l’europes des nuisibles libéraux comme giscard , baroso , bolkestein , chirac , hollande , dsk , cohn bendit , shroeder , prodi , blair , haider , eas et l’unice , la Ces et la cfdt , sarkozy , kouchner , les médiarques de marché etc etc

      ce ne sont pas nos ennemis de classe de droite comme de la " gauche " sociale pourrie qui manquent

      Et dimanche soir le 29 mai que ce soit Non ou oui descendons tous et toutes dans la rue pour leur dire Merde une fois de plus

      en espérant qu’il y aura beaucoup d’appel en ce sens

      le 29 mai n’est qu’une étape , arrétons la soumission et la résignation et bougons et reveillons nous