Accueil > Ça bouge dans l’éducation !
Il y a des lycéens qui commencent à se mobiliser, massivement comme à Marseille où 10 établissements étaient occupé mardi et où le mouvement se poursuit, malgré les fermetures et l’envoi des flics décidé par les proviseurs.
Ailleurs d’autres établissements sont en mouvements (à Sainte-Geneviève des Bois, au Perreux, au Mans, dans le Béarn, des lycées (comme à Lyon) appellent à manifester…
Et puis il y a les profs, les instits qui commencent à en avoir ras la casquette…
Les profs d’économie (SES) qui refusent que cet enseignement, particulièrement utile en ces période de crise, soit liquidé et renvoyé en simple "option" dans le projet de modification des enseignement du 2ème cycle (classe de seconde). Car bien évidemment, tout ce qui peut permettre de développer un regard critique sur le monde doit disparaitre !
Et puis, en plus des manifs et des grèves, des occupations, cela prend la forme de pétitions...
Il y a ceux qui demandent la démission de Darcos
http://www.darcos-demission.org/dem...
Et ceux qui appellent à désobéir (les enseignants) et à soutenir les désobéissants (parents, lycéens…)
http://www.unis-contre-darcos.fr/
en suivant l’exemple de plusieurs enseignants (à Colomiers près de Toulouse, à Marseille) qui ont fait connaître leur décision de désobéir, de ne pas appliquer les décisions "pédagogiques" du ministère.
Faites circuler ces infos, signez, faites signer autour de vous !
Soyons tous solidaires, dans la rue, sur internet, partout !
Messages
1. Ça bouge dans l’éducation !, 3 décembre 2008, 15:30
C’est fait. De tout coeur avec les enseignants, un des piliers de notre République, de notre démocratie. Sans eux, c’est le retour vers l’obscurantisme et l’esclavage humain. Savoir lire, écrire et compter c’est le socle pour être un citoyen libre, affranchi du pouvoir d’une minorité nantie par le vol, le détournement, ou la mafia.
2. Ça bouge dans l’éducation !, 3 décembre 2008, 16:34, par jeanmarc
Grace à cet article, j’ai découvert les attaques contre l’enseignement de l’économie ;
Comme je les comprends, ces attaques, quand je vois que les jeunes bacheliers en savent plus en économie que moi, je pense qu’ils sont dangereux pour les gens qui nous dirigent, surtout dans la période actuelle
Aussi, j’ai signé volontiers ; merci , bellaciao
3. Ça bouge dans l’éducation !, 3 décembre 2008, 16:36
Relevé sur "plume de presse"
La honte et la nausée
Rafles de sans-papiers jusque dans les écoles
lundi 1er décembre 2008, par Olivier Bonnet
"Vous avez remarqué qu’il n’y a plus d’arrestations devant les écoles et dans les écoles", prétendait Brice Hortefeux au micro de France Inter le 8 septembre dernier. "Il n’y a pas eu une seule fois une interpellation à proximité des écoles", jurait encore le ministre de la Persécution des Etrangers le 30 octobre. Menteur ! "Selani et Vjolce Vera, albanophones de nationalité serbe, sont arrivés en France en 2003 comme demandeurs d’asile. Leurs deux enfants, Marseda (8 ans) et Armen (7 ans) sont scolarisés à l’école Ferdinand-Buisson de Montauban. C’est là que le plus jeune des enfants a été arrêté contre la volonté des resfenseignants à qui la police a d’abord tenté de faire croire que les parents avaient eu un accident puis affirmé détenir une commission rogatoire qu’elle n’a toutefois pas montrée", raconte Dominique Liquette de RESF. Les faits se sont déroulés le 25 septembre et le récit en est terrifiant : "Deux policiers se sont présentés dans l’école. Ils se sont adressés au directeur en lui déclarant que les parents d’Armen avaient eu un accident et qu’ils venaient chercher l’enfant. Le directeur, inquiet, après de nombreuses questions sur l’état de santé des parents, s’est finalement entendu dire que les parents étaient au commissariat de police de Castelsarrasin. Il a donc refusé de laisser partir l’enfant en l’absence des parents. Puis il en a référé à son inspecteur d’académie qui l’a d’abord soutenu. Après des contacts entre la police et l’Inspection académique, cette institution de l’Education nationale a affirmé au directeur de l’école qu’il y avait une commission rogatoire pour placement d’enfants et que l’enfant devait être remis aux policiers. C’est ce qui s’est passé : Armen, 7 ans, a quitté l’école, encadré des deux policiers en uniforme et en armes, au milieu des autres enfants et des parents en pleine sortie des classes. A ce jour, personne n’a vu cette commission rogatoire. L’enfant a été conduit au commissariat, et malgré la promesse faite, il n’a pas été présenté à ses parents. Marseda, sa sœur aînée, a été violemment arrachée à ses parents, et les deux enfants ont été placés en foyer par l’aide sociale à l’enfance. Avaient-ils une ordonnance de placement ? Elle ne figure pas, en tout état de cause, dans le dossier de la famille que l’avocat détient. Dès mercredi midi, la famille, parents et enfants, ont été placés en Centre de Rétention Administrative. Les conditions de l’arrestation et la détention sont un traumatisme majeur pour ces enfants et leurs parents. L’inspection académique aurait demandé aux enseignants de ne pas témoigner par rapport à ce vécu".
sans-papier cartableRebelote le 27 novembre.
"Une première en Isère : des enfants raflés à l’école. Hier s’est produit un fait très grave à l’école du Jardin de Ville, à Grenoble. A 15h 45, un père de quatre enfants (un moins de trois ans, deux scolarisés en maternelle et un en CE1 à l’école du Jardin de Ville) est venu, accompagné de deux policiers en civil, chercher ses enfants, pour "un rendez-vous en préfecture", ont compris les enseignants. A 19h, on apprenait que la famille au complet était au centre de rétention de Lyon. Ils y ont dormi. Ils étaient injoignables hier soir. On a réussi à les joindre tôt ce matin aux cabines téléphoniques du centre de rétention (qui, rappelons-le, est une prison). Ils étaient paniqués. On a prévenu le centre que la CIMADE, seule association ayant le droit d’entrer dans les centres de rétention, irait voir la famille ce matin. Arrivés au centre, les militants de la CIMADE les ont cherchés, sans succès : la famille était en route pour l’aéroport, leur avion décollant une demi-heure plus tard. Nous n’avons rien pu faire, nous attendions que les militants des la Cimade comprennent la situation de la famille, afin de pouvoir les Aider en connaissance de cause. Ils ont été expulsés ce matin. Leurs chaises d’école resteront vides. C’est une première en Isère : la traque des étranger-e-s pénètre dans les écoles. Les seuls enfants en situation irrégulière sont ceux qui ne sont pas à l’école. Nous vous demandons de bien vouloir faire circuler cette information le plus largement possible. Personne ne doit pouvoir dire "on ne savait pas" : RESF 38.
La honte et la nausée.
4. Ça bouge dans l’éducation !, 3 décembre 2008, 19:39, par anjou
Ca bouge dans l’éducation . il y a un moment que ça bouge dans l’éducation !
Et pourtant, ce n’est pas facile car il est de bon ton dans les médias de dire que les réformes Darcos ....ça y est ! les instits les ont adaptées dans leurs écoles ( c’est faux et ça met un joli bordel). Ce n’est pas facile quand on vous retire tous vos jours de grêve de l’année dernière d’un seul coup à la paye de novembre !!! eh oui, on n’est pas payés quand on fait grêve !! Ce n’est pas facile quand les parents et certaines mairies trouvent si bien ce Service Minimum d’Accueil !! Ce n’est pas facile quand certains syndicats ne viennent déjà plus aux réunions, FO , SE UNSA où êtes vous ?? (mais les élections sont passées, c’était hier) . Au revoir . A-t-on besoin de vous ?
Ce n’est pas facile pour les jeunes débutants sur qui s’exercent de sérieuses pressions des Inspecteurs. On ne commence pas à bouger, nous étions très nombreux le 20novembre !
Maintenant, nous allons certainement agir différemment . Attention , les lycéens !. L’état n’hésitera pas à matraquer - ou pire- ( souvenons-nous des motos de Pasqua le gangster.) Ceux qui sont là, au pouvoir, sont de la même trempe.