Ce que veulent les militants PS

Après les victoires électorales du printemps, les dirigeants du Parti socialiste veulent préparer l’alternance. Réunis à La Rochelle jusqu’à dimanche, ils devront clarifier leur position sur l’Europe et répondre aux attentes de leurs adhérents.

ALORS QUE S’OUVRE aujourd’hui, à La Rochelle, l’université d’été du PS, les partisans du « non » à la Constitution européenne étaient réunis hier à Fouras (Charente-Maritime). L’occasion de condamner un texte jugé trop libéral et peu démocratique. « Nous voulons un débat, pas un combat », a lancé Vincent Peillon, coanimateur avec Arnaud Montebourg du courant NPS (Nouveau Parti socialiste) visant la direction du PS favorable, elle, au traité constitutionnel.

« Qu’on n’aille pas nous dire c’est oui ou le chaos », a renchéri Jean-Luc Mélenchon, leader avec Henri Emmanuelli du courant Nouveau Monde. Fervent défenseur du texte, Dominique Strauss-Kahn, qui recevait la presse, mercredi soir dans un restaurant parisien, estime, lui, que le « oui » est la seule option raisonnable. « Si le texte était rejeté, nous risquerions d’entrer dans une période de troubles considérables », assure-t-il. Pour l’instant, seul Laurent Fabius ne s’est pas clairement prononcé.

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