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Chavez avoue que le Parti Communiste Vénézuelien est le seul parti allié qui lui reste

Publie le mardi 20 avril 2010 par Open-Publishing
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Chavez : « Le PCV est le seul parti allié qui nous reste depuis qu’on a perdu le PPT »

Pour le PCV, l’aiguisement de la lutte de classe provoque des changements dans le processus d’ alliances

Voir aussi, pour comprendre les positions d’ « allié fidèle » du PCV, la position claire d’autonomie communiste exprimée par leurs dirigeants :

La raison d’être du Parti Communiste Vénézuelien (PCV) comme organisation révolutionnaire : http://solidarite-internationale-pc...

Nous sommes communistes, et non socialistes ! par le président du Parti Communiste Vénézuélien : http://solidarite-internationale-pc...

Traduction JC pour http://solidarite-internationale-pc...

Le président de la République, Hugo Chavez, a déclaré que le Parti Communiste du Vénézuela (PCV) est le seul allié en vue des élections législatives qu’a le Parti Socialiste Unifié du Vénézuela (PSUV). Il a jugé que Patrie pour tous (PPT) se situe en dehors du projet révolutionnaire, « le PCV est le seul parti allié qui nous reste. On a perdu le PPT », a déclaré Chavez.

Selon Italo Gonzalez, membre du Bureau Politique du PCV, la situation décrite par le Président Chavez est le produit de l’approfondissement du processus révolutionnaire et de l’aiguisement des contradictions de classe que vit le pays.

« A mesure que le processus avance, il y a des forces qui vont changer, qui vont se transformer et vont prendre d’autres dimensions, vont adopter des positions de classe. C’est normal dans le moment historique dans lequel se trouve le Vénézuela », a signalé Gonzalez.

Le dirigeant communiste a précisé qu’il est naturel que, dans des moments d’aiguisement de la lutte des classes et d’approfondissement du processus révolutionnaire, des contradictions émergent au sein du processus et se révèlent au grand jour.

Pour le Parti Communiste du Vénézuela, il est important d’être clair sur le fait que l’ennemi principal de notre révolution est l’impérialisme. Face à lui, il est nécessaire d’unir toutes les forces anti-impérialistes pour affronter l’ennemi commun.

« Nous avons dit qu’il est nécessaire de créer un front anti-impérialiste où tout le monde se retrouve : les partis de gauche, les mouvements sociaux, les intellectuels, et que tout ce qui est anti-impérialiste se retrouve dans l’alliance », a-t-il ajouté.

Pour le PCV, les difficultés existent dans l’alliance, seul le temps se chargera de dissiper les doutes et les contradictions qui existent.

Italo Gonzalez, qui est aussi le Directeur de L’Ecole des Cadres du PCV, face aux questions de Tribuna Popular sur les positions adoptées par le PPT, a fait remarquer « qu’il serait important que le PPT définisse publiquement sa démarche, sa ligne politique ; comment ils voient la situation du Vénézuela au niveau national et international. Ce seraient des questions très intéressantes pour qu’ils nous expliquent et que nous soyons tous au courant de leurs positions ».

Sur l’estrade de la Cérémonie qui avait lieu sur l’Avenue Bolivar hier, se trouvaient plusieurs membres de la direction nationale du PCV.

La rupture de Chavez avec le PPT est une conséquence de la démission du gouverneur Lara Henri Falcon du PSUV, et de son adhésion ultérieure chez les Bleus. Le président a qualifié de trahison le fait que le groupe dirigeant du PPT ait accepté dans ses rangs Falcon.

Messages

  • Au pas, mais non alignés :

    des troupes algériennes, bélarusses, boliviennes, brésiliennes, chinoises, cubaines et lybiennes défilent avec l’armée vénézuelienne à Caracas - le Venezuela ne sera jamais plus une « colonie yankee » avertit Chavez (Al Jazeera)

    mercredi 21 avril

    Venezuela has kicked off ceremonies marking 200 years of independence with a military parade and a gathering of his closest Latin American allies.

    Recently acquired Chinese K-8 jets and Russian Sukhoi-30 fighter aircraft flew overhead and special forces troops shouted "anti-imperialist socialist" slogans during the celebrations in Caracas on Monday.

    Soldiers from Algeria, Belarus, Bolivia, Brazil, China, Cuba, Libya and Nicaragua joined those on the ground.

    Flanked by Raul Castro, the Cuban president, and Evo Morales, the Bolivian president, Chavez joined military generals in praising his socialist revolution.

    None of Venezuela’s opposition leaders was invited to the ceremony.

    "More than ever, Venezuela will not be a "yankee" colony, nor a colony of anyone. The time for our true independence has come, 200 years on", Chavez said.

    Chavez, wearing the trademark red beret of his army paratrooper years, reiterated his accusations of US government meddling in Latin America while praising Venezuela’s move towards "democratic socialism".

    "The moment has come for us to reach true sovereignty and independence" in the region, he said.

    Chavez laid a wreath on the tomb of Simon Bolivar, the independence fighter, in a ceremony at the National Pantheon in Caracas.

    Bolivar went on to liberate a string of South American nations from Spanish colonial rule after declaring Venezuela a free and sovereign state.

    Chavez worships Bolivar and even renamed his country the Bolivarian Republic of Venezuela after he took power in 1999.

    The celebrations commemorated April 19, 1810, when the municipal council of Caracas first led a successful movement to depose the Spanish governor.

    Venezuela finally achieved independence on June 24, 1821.

    Colombia warning

    Later at night, Chavez hosted a summit of the Bolivarian Alternative for the Nations of Our America, or Alba - a left-leaning bloc aimed at boosting Latin American integration and countering US influence.

    At this meeting, Chavez gave warning that Colombia would become a serious threat to its neighbours if Juan Manuel Santos, the favourite in polls to succeed Alvaro Uribe, wins the presidential election.

    "This is a threat to all of us, especially for Ecuador, Venezuela and Nicaragua," Chavez said.

    He cited Santos’ record as defence minister including a controversial military strike against Colombian leftist Farc guerrillas in Ecuadorean territory in 2008.

    "These people feel they have the support of the Yankees," he said, alluding to recent comments by Santos about the need to keep "terrorists" at bay.

    Opposition remarks

    For their part, Venezuelan opposition groups - gathered under the political coalition Table of Democratic Unity (MUD) - said that Chavez’s 11-year rule had "promoted separation and confrontation" in Venezuelan society.

    Chavez "has systematically reduced our democratic abilities, and compromised our future and our progress", the coalition said in a statement on Sunday.

    Carlos Andres Perez, a former Venezuelan president, similarly questioned whether it was time to rejoice over independence when a "militarised and authoritarian regime" was in power, referring to Chavez, a former military commander.

    In more than a decade of tumultuous rule, Chavez has nationalised public utilities, vital industries and media outlets and launched health and education programmes for the poor.

    He has also intensified pressure on opposition groups and dissidents.

    Sources AL Jazeera

    Référence

    http://contreinfo.info/breve.php3?id_breve=9420