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Colère après l’annonce de postes supprimés dans l’Education
Publie le mercredi 9 juillet 2008 par Open-Publishing4 commentaires
Colère après l’annonce de postes supprimés dans l’Education
mer. juil. 9, 2008 2:02 CEST
PARIS (Reuters) - Plusieurs syndicats d’enseignants protestent après l’annonce du gouvernement de la suppression de 13.500 postes dans l’Education nationale à la rentrée 2009.
Ces coupes s’ajoutent aux 11.200 postes supprimés en 2008.
La décision, annoncée par le ministre Xavier Darcos dans Libération, a été confirmée par François Fillon, qui l’a placée dans le cadre du projet gouvernemental de ne pas remplacer un fonctionnaire sur deux partant à la retraite.
"C’est le chiffre sur lequel on s’est mis d’accord ensemble, ça ne fait pas un sur deux d’ailleurs parce que l’Education nationale a des contraintes particulières", a dit le Premier ministre sur RTL.
Selon le chef du gouvernement, le budget 2009 sera calculé sur la base d’au moins 30.000 non-remplacements dans la Fonction publique.
Xavier Darcos a précisé que les non-remplacements concerneraient essentiellement les professeurs détachés qui ne sont pas dans les classes (estimés entre 28.000 et 35.000). Le ministre a également préconisé une réforme du système de remplacement, qui concerne 50.000 professeurs, dont 20% ne sont selon lui pas utilisés.
Pour le SNES-FSU, supprimer autant de postes en 2009 aura de graves conséquences sur l’offre d’enseignement.
"La rentrée 2009 serait alors pire pour les élèves dont l’encadrement et les conditions d’étude seraient à nouveau dégradées, pire pour les enseignants dont la charge de travail serait alourdie", note le syndicat dans un communiqué.
L’Unsa Education dénonce pour sa part "un plan social inégalé" engagé "sans état d’âme" par le ministre.
Les deux syndicats envisagent des actions à la rentrée.
Outre les suppressions de postes, Xavier Darcos a annoncé le versement, à la rentrée de septembre, d’une prime "substantielle" pour les nouveaux enseignants.
Il propose également le versement d’une prime annuelle de 500 euros pour les enseignants acceptant de faire trois heures supplémentaires, indépendamment des charges de service.
Pour l’Unsa Education et le Snes-FSU, cette dernière mesure ne peut être considérée comme une compensation. Le Snes invite les personnels à refuser de faire des heures supplémentaires.
Elizabeth Pineau, édité par Pascal Liétout
Messages
1. Colère après l’annonce de postes supprimés dans l’Education, 9 juillet 2008, 17:14, par r
j’espère bien qu’il ne sera plus au pouvoir d’ici septembre 2009 !!
ah ça ira, ça ira, ça ira .....................................les aristocrates................
2. Colère après l’annonce de postes supprimés dans l’Education, 9 juillet 2008, 18:37
Les salariés de l’Education Nationale ne doivent s’attendre à aucune action d’ampleur de la part de leurs prétendus syndicats. Ceux-ci ont neutralisé durant cette année scolaire les mouvements de contestation en organisant des grèves ponctuelles sans lendemain, des "journées d’action" bidons, en refusant obstinément l’unité syndicale, et en minimisant l’ampleur des attaques dont le corps enseignant est victime.
Ce qui est valable pour l’Education Nationale en voie de démantèlement l’est également pour la SNCF (les cheminots pouvant notamment dire merci à FO), et le sera bientôt pour l’hôpital et la Poste.
La prétendue volonté de négocier fait de la FSU, de la CGT, de l’UNSA, FO et du SGEN-CFDT les complices du gouvernement. Ces organisations ne servent que de tampons entre les salariés lésés et le pouvoir sarkoziste.
1. Colère après l’annonce de postes supprimés dans l’Education, 9 juillet 2008, 18:42
Effectivement, en dehors de SUD et de la CNT, il est devenu très difficile de faire confiance aux directions syndciales pour organiser des grèves reconductibles.
2. Colère après l’annonce de postes supprimés dans l’Education, 9 juillet 2008, 21:59
Si les profs refusaient en bloc les heures sups, il y aurait moins de suppressions de postes ! La SOLIDARITE s’impose donc !
DARCOS pour pourrir l’ambiance, démotiver, tente d’acheter les nouveaux profs et les autres ! Il n’y a pas d’argent dans les caisses, mais pour SOUDOYER, no problèm ! Darcos est un maffieux !
En tout cas, que les parents soient assurés que des générations d’enfants, les leurs, seront sacrifiés. Ils n’atteindront pas le niveau d’études des générations précédentes ! D’attaquer l’école, symbole d’émancipation humaine, c’est un crime, un VIOL de notre Constitution et du peuple !