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Comme un chien sous la pluie.

par L’iena rabbioso

Publie le mardi 28 mai 2019 par L’iena rabbioso - Open-Publishing

Même si la liste de Macron était arrivée en tête d’un point, cela n’aurait pas changé grand chose.

L’état de la gauche est compréhensible.

Travailleur est devenu un gros mot depuis longtemps.

Égalité a été remplacé par équité.

Social par sociétal.

Lutte des classes par dialogue entre syndicats.

Cotisations sociales par charges.

Au nom de tous ces renoncements, il restait la règle du vote utile.

En vous endimanchant, vous avez tué votre électorat.

Quand à la droite, c’est plus subtil, Macron a compris qu’il fallait dire « dehors les Africains » d’une manière polie.
Et que tous ceux dont le porte-feuille déborde pleurnichent qu’ils payent trop d’impôt.

Quand aux LePenistes, qui votent en toute bonne conscience pour un parti dont le fondateur a donner le nom de « Monseigneur Ebola » au virus tueur qui sévit en Afrique, je n’ai plus aucune circonstance atténuantes.

Le jour où la fille sera élue présidente, il y aura de réjouissantes ratonnades partout dans le pays, les roumains,les arabes, les homosexuels, enfin tous ceux qui ne rentrent pas dans le moule auront du soucis à se faire.

Le 26 mai, là où je vie, le local des gilets jaunes a été saccagé.

L’électeur type du front national a un petit pavillon avec sur la boite postale « attention chien méchant », et un drapeau bleu-blanc-rouge accroché sur le mur de sa petite maison, dernière station avant sa petite mort, dans un petit cimetière, avec une plaque en marbre tout de même.

Quand la voiture devant lui ne démarre pas tout de suite quand le feu passe au vert, il klaxonne immédiatement.

Si un jour j’étais un chien invité dans ce genre de maison, je préférerais rester sous la pluie.