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Comment Malvy a grugé les Verts en Midi-Pyrénées

Publie le mercredi 24 mars 2004 par Open-Publishing
2 commentaires

Promettant un accord de fusion et jouant la montre

Elsa Freyssenet

Il a pris de court tout son monde. Les Verts, les altermondialistes et peut-être même les dirigeants du PS. Le président socialiste sortant de la région Midi-Pyrénées, Martin Malvy, n’a pas conclu d’accord de fusion avec la liste de gauche « alternative » soutenue pas les Verts, qui avait recueilli 8,09% au premier tour.

Ayant obtenu 41,4% des voix au premier tour et devancé la droite de onze points, le chef de file PS-PCF-PRG semble assuré de l’emporter, dimanche, sans renforts. Lundi à la mi-journée, déjà, il avait annoncé l’échec des négociations, arguant des exigences de ses interlocuteurs. Les « alternatifs » réclamaient dix places éligibles, Malvy leur en offrait « sept et deux vice-présidences ». Il demandait de surcroît aux candidats issus du monde associatif une « discipline de vote ». Coups de téléphone de Laurent Fabius, de François Hollande...

Hier en début d’après-midi, le premier secrétaire du PS assure à l’AFP : « Il y aura des accords partout d’ici à ce soir. » Et, en début d’après-midi, Malvy revient à la table des négociations, dans un restaurant toulousain.

Jusqu’à 17 h 30, les socialistes négocient avec les Verts. « On a accepté toutes leurs conditions, raconte le négociateur écologiste Henri Arevalo. Et puis Malvy et Kader Arif (le patron du PS de Haute-Garonne) nous ont dit qu’ils devaient aller à la fédération du PS pour discuter des places charnières avec leurs gars. » Les Verts rassurent leurs amis par téléphone. Si bien que le député européen Gérard Onesta qui suivait les négociations à distance explique vers 17 h 40 au Figaro : « On a accepté de n’avoir que sept places éligibles et l’accord est conclu. » Et d’ajouter, réjoui : « Ne pas faire l’union en Midi-Pyrénées, cela aurait fait tache sur la carte de France, pour le PS... » Mais lorsque les écologistes arrivent au local du PS, ils trouvent porte close. « On a un peu attendu et, à 17 h 55, on a compris », poursuit Arevalo. « On les a vus applaudir », renchérit l’ex-socialiste François Simon. Joint à 21 heures par Le Figaro, Martin Malvy confirme qu’il a expliqué aux Verts devoir « retourner en catastrophe à la fédération » mais il diverge sur le contenu des discussions : « Ils voulaient une dizaine de places éligibles. » Le président de la région n’a cependant jamais dit aux Verts qu’il refusait leur demande - « J’ai dit que ce serait difficile et puis on était pris par le temps. » Sa liste PS-PCF-PRG avait, elle, déjà été déposée en préfecture.

http://www.lefigaro.fr/regionales/20040324.FIG0262.html

Messages

  • verifiez vos sources avant de publier les conneries du figaro !!!
    le vilain malvy et les gentils altermondialistes !!!!
    conseils aux verts en midi-pyrénées : soyez un peu matures et la prochaine fois arretez d’improviser
    malvy mérite son élection
    les verts meritent leur punition

    • Toutes les sources concordent pour dire que Malvy et son équipe ne voulait pas d’alliance. Pourquoi être au conseil si ce n’est que pour faire ce que l’on vous dit de faire, voter ce que l’on vous dit de voter.
      Les 8% d’électeurs de la LAMP ont voté pour elle en espérant un peu plus de démocratie et un peu plus de transparence de la part du conseil régional. C’est pour cela que nous avons voté, la liste abien fait de ne pas plier devant les exigences de Malvy, donner des chèques en blanc non merci.
      On pouvait voter Malvy au premier tour si nous ne l’avons pas fait c’est bien qu’il y a une raison. raison que n’a pas voulue voir Malvy. Aujourd’hui c’était un tour de chauffe demain il en sera peut-être autrement, les gens en ont marre des politiciens professionnels qui ne sont là que parce que la place est bonne. Il faut que le peuple reprenne le pouvoir et la LAMP c’est le peuple.