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Contre le mépris et l’exploitation

Publie le lundi 15 août 2005 par Open-Publishing
1 commentaire

Contrats de travail précaires, salaires de misère, conditions de travail d’un autre âge, droits syndicaux et sociaux bafoués, patrons méprisants...

C’est le triste quotidien des travailleurEUSEs du nettoyage. Plus précisément chez Penauille où les luttes se multiplient, à Besançon, Aulnay/Bois, St Denis, Roissy, Montpellier...

Mais aussi à Villefontaine, dans l’Isère, où, 16 salariéEs sont victimes de licenciements économiques et doivent subir le mépris et l’arrogance de leur direction.

En effet, depuis au moins 6 mois, les patrons de Penauille savent que le chantier de SANMINA employant ces 16 personnes doit fermer ses portes.

Malgré cela, ils ont délibérément laissé les salariéEs dans l’ignorance quant à leur avenir. DécidéEs à ne pas se laisser faire, les salariéEs se sont uniEs, luttent et désormais il et elles sont syndiquéEs.

Ce n’est qu’après plusieurs actions syndicales que la direction a enfin déclenché la procédure légale de licenciement. Ce n’est qu’un début.

Nous ne nous contenterons pas de la simple application du minimum légal !

Voici nos revendications :

 Mise en place d’un plan de reclassement
 Prime de licenciement économique de 30 000 € chacunE
 3 mois de préavis
 1 mois de salaire par année d’ancienneté
 Congés dus plus ceux de l’année en cours
 Une indemnité pour préjudice moral de 20 000 € chacunE

Mépris, mensonges, dignité piétinée et comme si cela ne suffisait pas, les droits syndicaux les plus élémentaires sont bafoués : la direction de Penauille ne cesse d’entraver l’action de Fatima, notre déléguée syndicale CNT.

Pour toutes ces raisons, nous appelons à un rassemblement combatif et solidaire jeudi 18 août lors de la réunion du comité d’entreprise. A partir de 08 heures devant le siège de l’entreprise 81-83 rue Elisée Reclus ZAC des pivolles 69150 Décines

Un coup porté contre l’unE d’entre nous est un coup porté contre nous tous et toutes !!!

Vous pouvez envoyer des fax (04 72 79 56 21) ou des mails (Luc.MAGOTTE@PENAUILLE.COM) de protestation à la direction de Penauille

Messages

  • Le groupe Penauille a été récemment repris par CFF Recyling suite a une OPA boursière, et CFF est aussi dans le rouge...

    Face aux boursicoteurs, le salarié ne vaut pas tripette. Battez-vous (c’est facile à dire !) ne leur faites pas de cadeau, en mettant bien en exergue que leurs profits sont inversement proportionnels à nos salaires et droits sociaux.

    Plus leurs profits explosent, plus la misère grandit et touche des couches de la société qui, jusque là, étaient encore épargnées.

    C’est le travail qui produit des "richesses" ; depuis une trentaine d’années le système rémunère de plus en plus grassement les fainéants actionnaires et a besoin d’une main d’oeuvre docile, flexible, sous-payée pour faire tourner la machine. ce à quoi se sont employés les gouvernements successifs de la droite à la "gauche" soce-dém.

    Pourtant, la France est aujourd’hui 2x plus riche. Où sont cachées ces richesses ?

    Comment et pourquoi continuer à servir une "machine" qui n’a plus le sens de l’éthique sinon celui de l’argent (pour les donneurs d’ordre seulement) ? Chaque machine peut avoir son grain de sable.