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Coup de gueule !

Publie le lundi 25 décembre 2006 par Open-Publishing
31 commentaires

de Amaury Couderc

Pourquoi la désignation d’un(e) candidat(e) unique aux élections présidentielles a t’elle abouti à une impasse ?

Cet échec tient essentiellement à la nature de ce qu’est la direction nationale des collectifs : une direction cooptée qui s’est elle-même autoproclamée « direction nationale ».

Un certain nombre de dirigeants soi-disant représentatif ont utilisé les collectifs pour tenter de régler des problèmes internes au PCF plutôt que de mettre en place un fonctionnement démocratique. Il suffit pour s’en convaincre de découvrir leur dernière trouvaille : la candidature de WURTZ !!! Pourquoi WURTZ et pas MG Buffet ? Pourtant désignée par les collectifs pour être candidate en leur nom ? Pour moi et tant d’autres qui n’appartenons pas au PC, il faudra nous expliquer pourquoi la candidature de Wurtz est meilleure que celle de MG Buffet ?

Avec « Rassembler à Gauche », depuis plus de 10 ans nous nous sommes battus et continuons à nous battre pour, dans un premier temps aboutir à un rassemblement majoritaire à la gauche de la gauche avec y compris des éléments du PS (en particulier ceux qui ont appelé à voter NON au référendum sur la Constitution européenne) et ensuite à un rassemblement de toute la gauche dans un rapport de force favorable face au PS.

C’est la condition essentielle pour battre la droite et l’extrême droite, mais surtout faire une politique nouvelle.

Au sein de la soi-disant direction nationale des collectifs nous n’avons jamais pu exprimer la seule proposition qui aurait pu aboutir à la construction d’un véritable mouvement organisé dirigé démocratiquement : l’élection d’une direction issue directement d’un vote des collectifs locaux.

Mais nous en sommes là et il faut faire avec. Faire avec, cela signifie qu’il faut pour le moins respecter le vote des collectifs qui ont désigné MG Buffet pour les représenter, même si cela ne convient pas à la direction autoproclamée des collectifs et à une minorité.

Il est important de rappeler que le texte fondateur qui sous tend une candidature unique a été concocté par cette direction des collectifs avec le souci majeur de tout faire pour que la LCR ne puisse s’y associer : c’est gagné. Dans ces conditions le rassemblement unitaire était devenu par le fait boiteux et perdait de son intérêt et de sa raison d’être, la LCR étant une composante majeure au sein de la gauche antilibérale.

Lorsque P. Court Salis intervient pour dire que la candidature de MG Buffet ne réalise pas le « consensus » on est tenté de lui dire que si le soi-disant consensus ne peut se réaliser alors il reste ce qu’il y a de plus démocratique : le vote. En effet un consensus entre des gens qui n’ont pas été élus et n’ont donc pas de mandat ne signifie absolument rien.

La faillite de la direction autoproclamée des collectifs ne doit en aucun cas être la faillite des collectifs locaux et encore moins la faillite de l’idée même d’une candidature antilibérale.

Le choix de cette candidature a été fait par les délégués des collectifs et les représentants des composantes du rassemblement . C’est le seul consensus qui vaille. Non, l’objectif n’est pas d’avancer par consensus il est d’avancer par le vote démocratique et seule, dans le cas présent, la logique majoritaire à un sens. Qui serait assez naïf pour penser que la seule organisation structurée (une fois éliminée la LCR) le PCF accepterait d’être le faire valoir et le tiroir caisse de l’un ou de l’autre aussi sympathique soit-il (et la qualité des candidats en lice n’est pas en cause).

Le consensus n’a de sens que lorsqu’il émane d’une assemblée mandatée pour le réaliser et qu’il fait réellement consensus sur un nom, ce qui est loin d’être le cas.

Et après tout, si comme on le reproche aux militants communistes, ils ont dans certains départements « envahi » les « collectifs » (ce qui est vrai dans certains cas) , c’est tout de même parce que la méthode utilisée n’a pas soulevé l’enthousiasme qui avait prévalu lors de la création des collectifs pour le NON et que l’absence des autres composantes leur a abandonné le terrain. (En politique, les absents ont toujours tort).

Que ces collectifs soient composés à 95% de militants communistes, ce n’est tout de même pas aux communistes qu’il convient de le reprocher mais à ceux qui n’ont pas créé les conditions pour élargir la représentativité de ces collectifs.

Aujourd’hui il y a une candidate « antilibérale » désignée, c’est MG Buffet, jusqu’à preuve du contraire il n’y en a pas d’autre, et il n’y en aura probablement pas d’autre puisque le seul en mesure d’être une alternative, JL Mélenchon, semble avoir lui aussi provisoirement jeté l’éponge… (Il faut bien être raisonnable, quand on a perdu, on a perdu… et il n’est jamais honteux de reculer).

Il convient donc de demander aux 740 collectifs locaux de se réunir et après avoir élu (enfin) une direction nationale mettre en œuvre un soutien à la candidature de MG Buffet.

Il ne serait pas juste que désignée par les collectifs MG Buffet ne soit que la représentante du seul PCF, cela ne permettrait pas à tous les citoyens et militants antilibéraux non communistes d’avoir un candidat et d’être représentés. Assurément, il ne faut pas ajouter le gâchis au gâchis.

Oui, il y a urgence, il faut dans cette élection mettre en œuvre une autre voie à gauche, une voie qui ne soit ni celle du social-libéralisme, ni celle du communisme d’état. Cette nouvelle voie doit rassembler toute la gauche sans aucune exclusive, mais cela ne doit pouvoir se faire que sur la base d’une candidature antilibérale majoritaire à gauche au premier tour de l’élection présidentielle.

Et pour être majoritaire, il convient de se mettre en campagne dès à présent.

Avec le rassemblement opéré autour du vote NON à la Constitution européenne, des millions de citoyens de gauche se sont pris à espérer à un rassemblement politique majoritaire. Des militants des organisations en faveur d’une politique antilibérale ont encore une fois cru à la possibilité de développer une politique de transformation de la société autour et avec les organisations à la gauche de la gauche (le PCF, la LCR, MARS, PRS, les Alternatifs et bien d’autres d’influence plus locale).

Pour un grand nombre d’entre eux, ils y croient toujours. La diversité des militants engagés dans cette bataille montre bien que les divergences ne peuvent en aucun cas se trancher par consensus, il faut donc commencer par le commencement et l’affrontement tant des idées que des hommes doit être tranché par le vote majoritaire , c’est peut-être cela faire de la politique autrement…

Messages

  • Et si nous faisions le voeu que pour 2007, sagesse et raison reviennent, et que nous fassions avec Marie-George, une belle campagne ?

    Pablo

    • La sagesse et la raison auraient été que la gauche antilibérale ait un seul candidat unitaire et consensuel. Pour l’instant, il y a (au moins) deux candidats, et aucun de cette sorte. On peut toujours faire des voeux... pour 2012.

    • moi aussi je gueule en plein orgasme

    • Deux candidats ?
      Olivier Besancenot ne compte pas : certains de la LCR avaient prévu dès le 10 septembre de ne pas participer.
      Et la LCR aura la sagesse de se désister si elle ne veut pas perdre le quart de ses adhérents...

      Certains, à l’aide leurs appels intempestifs, ont réussi à faire le consensus contre eux, surtout après l’épisode de Francis Wurtz : tant mieux, ils seront peut-être plus intelligents la prochaine fois !
      De toute façon, maintenant on a besoin d’eux.

      Je ne suis pas un jaune : quand il y a une mobilisation, et que les conditions font que Marie-George est désignée, JE ME MOBILISE.
      Ceux qui veulent continuer à tergiverser ne sont pas réalistes, et cela quelles que soient les conditions politiques : il est trop tard.

      Peut-être que sous vos accents ultra-idéalistes on peut trouver de belles contradictions.
      En tout cas, l’entrée en campagne de Marie-George est un coup de force (elle-même ne doit pas penser le contraire). Mais un coup de force bien utile quand les collectifs se sont prononcés et qu’il y a un parti, le PCF, qui est un peu structuré.

  • Entièrement d’accord ! ! !

    Maintenant il faut foncer, tous ensemble en campagne pour la candidate de tous les anti-libéraux M. G BUFFET

    Maud

    • voilà un texte plein de bon sens....

      Danielle Bleitrach

    • j’allais oublier, le diagnostic est juste simplement il n’y aura pas de changement de politique si le rapport de forces est "favorable au PS" et c’est ça le problème politique.

      Il est clair qu’aujourd’hui surtout vu la manière dont les divisions du collectif autoproclamé ont laissé monter le vote utile en faveur de Ségolène, on peut considérer que la grande majorité des Français qui veut battre la droite pour en finir avec sa politique, est déterminé à voter y compris dès le premier tour pour Ségolène.

      L’irresponsabilité ou pire du collectif national autoproclamé a été sous couvert de disputes autour du candidat consensuel de laisser s’organiser cette situation et de paralyser même le PCF. Donc effectivement et plus le temps passait, plus la bataille doit prendre acte du "rapport de foces favorable au PS" et le rassemblement à gauche ne peut se faire qu’en consacrant l’hégémonie du PS. Il suffit de voir à quoi on a abouti pour comprendre au profit de qui et contre qui se sont organisé les manoeuvres.

      La seule chance de commencer à lutter réellement contre cette situation n’est pas dans les proclamations gauchistes, dans les procès d’intention, mais dans une campagne lucide et courageuse qui avance d’autres propositions, une politique qui irait a contrario de celle de la droite, mais celle préconisée par le PS. sans agressivité mais en étant clair sur les solutions.
      Cette campagne il faut la mener autour de MGB parce que ça a été la seule qui n’a pas totalement joué la division, et qui a porté le programme -très insuffisant à mes yeux- des collectifs. Sans cette bataille là le rapport des forces demeurera ce qu’il est et le PS entraînera la gauche vers une nouvelle alternance sans alternative.

      Déjà on peut être pessimiste sur ce qu’il résultera d’une situation de pourrissement dans laquelle nous avons été conduits, la seule solution est donc de construire un tout autre rassemblement en considérant bien où l’irresponsabilité nous a conduits... Et donc si nous voulons un jour en finir avec la politique néo-libérale nous en donner à chaque moment les moyens au lieu de marquer des buts contre notre camp.

      Danielle Bleitrach

    • Arrêtez de vous en prendre au collectif national autoproclamé.
      Le PC était dedans,me semble-t-il.
      On verra au moment des élections le score de MGB. S’il est bon, c’est que vous avez raison. Sinon, c’est que le discours du collectif autoproclamé résumait la position de nombreux membres des collectifs et de nombreux électeurs potentiels.
      Arrêtez avec ces soi-disants gauchistes anti-libéraux qui ne savent que parler. Nous sommes nombreux dans d’autres instances, par exemple syndicales, et nous ne passons pas notre temps à faire des incantations.
      Résumer cette gauche anti-libérale à des citoyens qui ne savent que parler, c’est du mépris et ce n’est pas ce qui fera avancer la candidature de MGB, bien au contraire.
      Les collectifs de base ont voté MGB. Faute de règles établies, ce n’est pas une certitude.
      Mais 61 % des collectifs pour MGB, ce n’est finalement pas beaucoup.
      Si on prend pour base 80 % des membres du PC dans les collectifs votant pour MGB, combien de pourcentage dans les électeurs non-encartés ? Qui sont aussi, rappelons-le, des électeurs.
      Quoi que puissiez écrire, MGB et le PC ne représentent pas toute la famille anti-libérale, comme Sarko ne représente pas toute la droite et Ségolène tout le PS.
      D’autre part, ce nouveau discours est tout sauf rassembleur : on a l’impression que le collectif national devient auto-proclamé depuis que le PC a décidé de présenter son candidat.
      Je suis persuadé que cette définition du collectif national ne serait pas apparu sous votre plume s’il avait désigné MGB comme candidate unitaire.
      Aujourd’hui, j’ai le sentiment que certains pro candidature MGB veulent faire retomber la responsabilité de l’échec de la candidature unitaire sur les autres. Ce n’est pas la réalité, même si nous avons tous notre part de responsabilité dans cet échec, que nous soyons membres d’un collectifs ou comme moi simple sympathisant resté au dehors des débats.
      j’espèrepour lui que le PC a pris la bonne option car il risque de se retrouver entre le PS et les anti-libéraux qui ne veulent pas d’une candidature PC pur jus.
      Et je ne crois pas qu’il y ait de la place pour un parti ou un mouvement sur cette case de l’échiquier politique.

      J.F.BERNARD

  • Pourquoi un vote démocratique a t’il été rejeté par le Collectif National ??? Pourquoi vouloir faire passer pour un vote ce qui n’en était pas un ???

    • Pourquoi des candidats ? Comment mesurer la motivation des militants pour telle ou telle candidature, son adéquation pour telle ou telle situation ? Nous avons mesuré pour cette élection particulière car chaque collectif local a choisi sa manière de se prononcer l’auteur de l’article a raison :exécutif ou pas c’est MGB qui représente en ce moment le mieux notre rassemblement, trop étriqué pour le moment : cela prouve combien le concept "29 mai " s’avère insuffisant et peu diversifié. Seule la sensibilité communiste semble s’être la mieux mobilisée pour l’élargir, mais cela ne suffit pas et le choix de MGB en est l’image la plus fidèle. A l’heure où j’entends et je lis BOVÉ, je mesure combien pour lui et d’autres c’est la tête et seule la tête du rassemblement qui importait, comme ses "concurrents malheureux " il porte la responsabilité de ce manque de diversité globale du rassemblement. Ce n’est pas le PCF.
      Bové persiste malheureusement dans cette vision traditionnelle et charismatique de la politique, une sorte de gaullisme (de caudillisme comme on qualifie de nombreux régimes d’Amérique latine ) de gauche...JdesP

    • J’ai voulu dire "vote exécutif ou indicatif " au lieu de "exécutif ou pas". JdesP

  • Tribune LIBERATION 22 décembre 2006. MAINTENANT, IL FAUT FAIRE DU NEUF A GAUCHE. par Claude DEBONS, Raoul Marc JENNAR, Yves SALESSE. Voila la preuve de leur comportement duplicitaire "L’enjeu, c’est la recomposition du paysage politique à gauche et la capacité de la gauche de transformation à ne pas être durablement marginalisée." Moi qui croyait naîvement que nous contruisions un rassemblement anti libérale il n’y a rien de ce qui est affirmé ci-dessus dans la charte anti libérale - ON EN CONTRUIT RIEN EN AYANT DES PRATIQUES DE CONTRE BANDIERS ET D’ENTOURLOUPES - ON DOIT AVANCER ET ON S’AFFICHER A VISAGE DECOUVERT - IL Y A LA DES METHODES QU’IL FAUT BIEN QUALIFIER DE STALINIENNES - DU HAUT DE LEURS PERSONNES ELLES NE FONT QU’AFFICHER LE MEPRIS DES GENS D’EN BAS - VOILA DES COMPORTEMENTS TYPIQUEMENTS ARISTOCRATIQUES LOIN DES COMPORTEMENTS DEMOCRATIQUES - EUX ILS SAVENT - EUX ILS ONT LA SCIENCES - EUX ILS DISTRIBUENT BONS ET MAUVAIS POINTS - ILS N’HESITENT PAS A UTILISER LA MANIPULATION COMPORTEMENT ILLUSTTRER AUTOUR DE LA CANDIDATURE DE F. WURTZ Bernard Trannoy PCF Gironde il ai évident que pour eux l’enemi principal n’est pas le libéralisme et sa variante sociale libérale mais le PCF

    • C’est intéressant, mais ayez la gentillesse une fois pour toutes de ne plus utiliser de caractères majuscules SVP... C’est gênant et très désagréable à lire (et pas assez serein)..

      Pierre F. Meudon des Hauts de Seine.

  • QUELLE BOUFFEE DE LOGIQUE,D’OBJECTIVITE,DE MOBILISATION....QUELLE INCITATION A LA REFLEXION.....ET MERCI DE FAIRE RESSORTIR QUE SI ON NE VOTE PAS PCF ON VOTE LA SEULE CANDIDATE QUI "PORTE"NOTRE PROGRAMME.VOUS AVEZ BIEN RAISON DE SOULIGNER QUE SI LE PCF A OCCUPE LE TERRAIN C’EST QUE LES AUTRES (unitaires ??????)NE L’ONT PAS OCCUPE.POUR MOI(je voudrais bien me tromper mais j’en doute)ILS NE L’ONT FAIT QUE POUR DONNER LIBRE COURS A UN ANTICOMMUNISME QU’IL FAUDRA DES GENERATIONS A ERADIQUER. MAIS,EN TOUT CAS ?UN GRAND MERCI POUR VOTRE CONTRIBUTION. MICHEL d’AJACCIO.

    • Certains voulaient Bové et bien voilà ce qu’il écrit vis vis de ségolène. Très consensuel le soit disant pur et dur du Larzac voir article Bové dans Marianne) http://www.marianne2007.info/index....
      Je partage l’idée qu’il ne faut pas être naïf en politique (cela vaut pour la candidature d’Autain ou de Salesse, chacun avec sa partition)
      Ceci étant, on peut toujours avoir des regrets, des critiques, mais aujourd’hui, la seule personne qui peut porter notre mouvement c’est MGB qui a toujours été loyale, respectueuse des uns et des autres qui n’a jamais émis une seule critique vis à vis des autres candidat(e)s antibéraux, qui met ses paroles en actes (démission de son poste de Secrétaire), qui n’a pas quitté le navire (comme Besancenot ou Bové) et qui saura être fidèle aux engagements des collectifs locaux pour défendre leur programme. Avons-nous intérêt que MGB fasse un petit score ? sachant que dans la tête de beaucoup de nos concitoyens, elle incarne le mouvement antilibéral. Sincèrement, je pense qu’aujourd’hui, l’heure est à la bataille contre le libéralisme dur à la Sarko ou le social libéralisme à la Ségo.Si l’on veut que ça change dans notre pays, il faut que toutes les antilibéraux qui se retrouvent dans les salles et dans les rues, tous ensemble, se retrouvent dans les urnes. Et MGB respectera le vote et la signification de leur contenu, sans amalgame avec je ne sais quel résultat du PCF. Je vous assure que nous montrerons ainsi notre maturité et se sera la meilleure preuve d’unité vis à vis des détracteurs de tous poils, sans compter surtout que le résultat pesera pour l’avenir
      Jacko l’Auvergnat

  • Bonjour,

    Voilà vous avez raison il faut anlyser pour faire de la politique.
    Nous venons de voir ce que valent, les un pied dedans un pied dehors, ceux qui font des analyses politiques sans s’engager depuis des années.
    Les partis politiques sont encore plus des instruments de la démocratie qu’avant.
    Les soit disant "libres", font encore pire.
    Il faut tirer les conclusions qui s’imposent, je suis d’accord avec vous qu’un bonne partie de CN des collectifs autoproclamés, n’a fait que régler leurs comptes politiques.
    Jusqu’ utiliser les journalistes pro libéraux pour conforter leur anti Partisme et leur anti-communismes.
    J’espère que le travail de rénovation du PCF fait par Marie George paiera.
    Je crains malheureusements que nos anti libéraux de pailles aillent à la soupe.
    Monsieur Bové n’a pas de leçon de démocratie à donner à quiconque. Quand ont est minoritaire ont se plie à la majorité en démocratie. Et s’il le faut ont continue à se battre pour devenir majoritaire.
    L’agressivité de certains groupes que j’ai vue le 9 et 10 Décembre étaient organisées. Cela rappel certaine heures sombres de notre histoire.
    Ne vous trompezpas, hors PCF, les autres composantes de CN des collectifs n’était même pas d’accord sur une candidature comme celle de Wurtz. Comme il n’était pas d’accord entre eux pour un autre candidatures, parmis celle existante. C’était chacun sa candidature.
    L’individualisation des candidatures !!!!!!! est venu de l’intérieur.
    Et le détournement du site Alternative à gauche 2007, depuis le WE du 9/10, qu’elle légitimité avait-ils pour le détouner. Ils ont utilisés l’anticommunisme de la presse (libé, le monde...) sur le site. Depuis le 9/10, nous n’avions même plus de compte rendu des réunions nationales......
    Quelle exemple de démocratie..........
    Un parti cela à des défaut, mais c’est tout de même le réinvestissement de la mémoire collective et le lieux ou l’ont peut tirer les leçons passées pour éviter de les refaires......
    Il faudra débattre de cela aussi....

    Joël67

  • COMMENTAIRES-REPONSE(S) DANS LE TEXTE DU MESSAGE A l’ORIGINE DE CE "FIL" DE DISCUSSION

    Pourquoi la désignation d’un(e) candidat(e) unique aux élections présidentielles a t’elle abouti à une impasse ?

    Bonne question.

    Cet échec tient essentiellement à la nature de ce qu’est la direction nationale des collectifs : une direction cooptée qui s’est elle-même autoproclamée « direction nationale ».

    Concernant

    la nature de ce qu’est la direction nationale des Collectifs : une direction cooptée qui s’est elle-même autoproclamée « direction nationale »

    (en fait une sorte de cartel d’organisations et de sensibilités politiques), on pouvait sans doute rêver mieux, mais n’était-ce pas justement encore du domaine du rêve, au vu de l’état "immature" des Collectifs (c’est un constat de fait qui n’a rien d’étonnant en une période où ils étaient encore dans leurs balbutiements, ce n’est surtout pas un jugement de valeur). A noter d’ailleurs que cette période de “balbutiements” des Collectifs durait encore quand est intervenue la crise qu’on constate aujourd’hui. Et surtout on peut répondre à ceux qui s’en plaignent aujourd’hui qu’ils avaient eux-mêmes opté pour cette forme d’organisation et donc que personne n’est aujourd’hui en droit de s’en prendre à un choix qui a été fait d’un commun accord. Ceci pour la forme ; sur le fond, on en reste dans la phrase

    Cet échec tient essentiellement à la nature de etc.

    à une affirmation de principe et on attend donc de la SUITE qu’elle nous explique par quel biais le type d’organisation en question a pu avoir cet effet pervers. Passons donc à cette SUITE

    Un certain nombre de dirigeants soi-disant représentatif ont utilisé les collectifs pour tenter de régler des problèmes internes au PCF plutôt que de mettre en place un fonctionnement démocratique. Il suffit pour s’en convaincre de découvrir leur dernière trouvaille : la candidature de WURTZ !!! Pourquoi WURTZ et pas MG Buffet ? Pourtant désignée par les collectifs pour être candidate en leur nom ? Pour moi et tant d’autres qui n’appartenons pas au PC, il faudra nous expliquer pourquoi la candidature de Wurtz est meilleure que celle de MG Buffet ?

    Il y a une différences essentielle entre le choix de WURTZ et celui de MGB. WURTZ n’a jamais participé, à la différence de MGB, à « un gouvernement dominé par le social-libéralisme », pour reprendre ici une expression de notre texte de base « Ambition - Stratégie - Candidatures ». On me dira, c’est du passé et MGB a reconnu avec son Parti que c’était une erreur. Soit, mais les antilibéraux ont pour le moins quelques raisons de se méfier de quelqu’un qui a incarné pareille erreur et surtout qui est marquée aux yeux de l’opinion du titre de « ancienne ministre du gouvernement Jospin ». Pour ceux de mes concitoyens que je rencontre (en leur distribuant le quatre-pages du National, par ex.), la réaction est plutôt du genre « Tu peux m’expliquer. Hier elle était avec les socialistes, aujourd’hui elle vient nous dire qu’il n’est pas qustion d’aller avec eux au gouvernement. C’est quoi, ça ? C’est des pirouettes à la Chevénement ou quoi ? ». WURTZ n’a jamais été dans cette situation puisqu’il fait partie d’un groupe parlementaire européen, la Gauche Unie Européenne (GUE), dont il est facile de montrer qu’il n’a rien à voir avec l’ex Gauche Unie (ou plurielle) à la française, vu que la GUE se distingue très nettement du groupe parlementaire européen formé par les sociaux-démocrates de divers pays. Sur le fond, la candidature de WURTZ ne m’inspirait guère plus que celle de MGB (car ils sont en fait tous deux sur la même ligne, on l’a vu aux réactions de Wurtz quand son nom a été prononcé) mais je me serais fait une raison en me disant qu’en tout cas, elle me serait moins difficile à justifier auprès des électeurs. Un autre avantage était bien sûr quelle coupait court à tout procès d’intention tendant à expliquer le refus de la candidature de MGB par je ne sais quel anticommunisme de pure invention.

    Prenons un ex. hors de tout contexte politique. Arrivent à un refuge de montagne des gens venant de divers endroits, certains par petits groupes qui ne se sont fiés jusque-là qu’à leur propre connaissance de la montagne, d’autres constitués en une véritable équipe (future cordée) sous la direction d’un accompagnateur de moyenne montagne diplômé. Au refuge, on discute et il est question de partir ensemble le lendemain jusqu’au col et de savoir qui grimperait alors en tête. Bien sûr le groupe tout constitué dit que, pour sa part, il a son accompagnateur et que c’est lui qui est tout indiqué pour servir de guide à tous ceux qui monteront ensemble. Pourtant quelques individuels remarquent que pour arriver au refuge d’où il est question de repartir tous ensemble le lendemain, l’accompagnateur a fait suivre à son groupe un curieux trajet, s’engageant d’abord jusqu’au fond de la combe que surplombe le refuge pour faire ensuite remonter tout son monde par le pierrier assez dangereux du fond, alors qu’il existait un itinéraire bien plus indiqué consistant à monter régulièrement par le flanc de la combe. Excusez-moi mais l’accompagnateur aura beau dire « c’est vrai, j’ai fait une erreur d’itinéraire », je ne pense pas que les gens montés en individuels par le bon chemin soient prêts à s’en remettre à lui pour la montée au col. Et cela, même si en passant au vote entre tous, le groupe accompagné, ayant l’avantage du nombre (surtout par rapport à des individuels venus séparément en petits groupes se fiant qui à l’un, qui à l’autre d’entre eux !), veut toujours qu’on s’en remette à son chef de file, en dépit de son erreur avérée dans le premier parcours. La sécurité, on ne badine pas avec, y compris en politique ! D’autant que la SUITE va plutôt dans le sens d’une rechute possible dans le même type de mauvaise appréciation de la situation politique.

    Avec « Rassembler à Gauche », depuis plus de 10 ans nous nous sommes battus et continuons à nous battre pour, dans un premier temps aboutir à un rassemblement majoritaire à la gauche de la gauche avec y compris des éléments du PS (en particulier ceux qui ont appelé à voter NON au référendum sur la Constitution européenne) et ensuite à un rassemblement de toute la gauche dans un rapport de force favorable face au PS.

    Rassemblement majoritaire à la gauche de la gauche, c’est évidemment un objectif avec lequel on ne peut qu’être d’accord, tant qu’on en reste à cette expression dans sa généralité, encore que j’aimerais mieux dire « à gauche de la “gauche” du renoncement » (pour bien distinguer dans la "gauche" - sens quand on est obligé de mettre des guillemets ??? - les "deux orientations contraditoires" définies dans le texte fondateur que nous avons tous contresigné. Déjà en effet il faut remarquer que

    ceux qui ont appelé à voter NON au référendum

    ne se sont pour autant pas forcément démarqués nettement de la "gauche du renoncement" si on en juge par l’attitude (présente et aussi passée) de Fabius et de ses partisans. Et si on veut aller plus loin et prétendre aller au

    rassemblement de toute la gauche dans un rapport de force défavorable au PS

    , on s’aperçoit que le mot "gauche" devient de moins en moins approprié. En fait, si l’on prend le mot dans ce qu’il signifie au niveau de l’"arc" formé par les forces politiques en présence, je vois mal les partisans, y compris simples militants PS, de Dominique Strauss-Kahn figurer dans ce mythique "rassemblement de toute la gauche dans un rapport de force favorable face au PS". Donc à prendre le mot "gauche" dans son sens passe-partout, on arrive à des "constructions théoriques" de "gauche qu’on ferait bouger en modifiant son centre de gravité" qui ne reposent plus sur aucune réalité politique concevable dans le concret, parce que c’est trop demander et que cela revient à ignorer l’existence, en France et ailleurs, d’un courant social-démocrate bien ancré politiquement et qui est une des "deux orientations contradictoires" que nous NE VOULONS PAS (et NE POUVONS PAS d’ailleurs) réunir, du moins dans un avenir prévisible où il est vain d’espérer que le courant social-démocrate se dissolve dans ce courant littéralement opposé qu’est la dynamique antilibérale.

    Mais il y mieux, parler de rassemblement de toute la gauche sur nos bases, même en un second temps, c’est non seulement trop demander, mais c’est aussi trop peu demander. Car, pour beaucoup, ceux de nos concitoyens que nous voulons rassembler ne se sentent pas plus de gauche que de droite, vu que la politique effectivement mise en oeuvre par les partis (PC compris) qui se réclamaient de la "gauche" ne leur a pas paru se distinguer réellement de celle qu’a par exemple pratiquée la droite dans les périodes dites de "cohabitation" (Demandez par exemple à quelqu’un de quand date la "libéralisation" de tel ou tel secteur qui entrait autrefois dans le domaine exclusif du service public. Vu les privatisations à tout-va faites sous Jospin, et par un certain "communiste" (hum !) Gayssot en particulier, vous verrez que votre interlocuteur sera le plus souvent incapable de vous répondre et moi-même je ne pourrai souvent le faire qu’en recherchant déjà dans ce que j’ai rassemblé comme documents sous le titre "archives de la ici un mot que je préfère ne pas reproduire car il est si "parlant" qu’il ne ferait que susciter une polémique que je veux éviter)".

    Les gens que nous avons à rassembler sont en fait pour l’essentiel des gens qui se sentent si peu de points communs avec la gauche ou la droite qu’ils préfèrent voter Nul (comme moi huit fois sur dix) ou s’abstenir, quand encore ils ne traduisent pas leur écoeurement par un vote FN utilisé comme vote protestataire, en oubliant malheureusement la véritable nature d’extrême-droite du discours développé par les Le Pen et consorts.

    En fait, les dissensions qui se sont cristallisées sur le nom de MGB reposent sur une différence d’analyse politique. Et qu’on ne croie pas surtout que je cautionne par là l’attitude de la LCR, car en fait elle a eu le grand tort de faire comme si l’analyse politique aberrante faite par le PC était virtuellement contenue dans notre charte commune qui pourtant est parfaitement claire sur les "deux orientations contradictoires" que recouvre en fait le mot passe-partout de "gauche".
    Le fond, c’est que, étant donné le double visage qu’offrait la personne de MGB comme ancienne ministre de la "gauche plurielle" et comme secrétaire d’un PC qui s’engageait désormais dans la constitution d’un mouvement antilibéral, ce parti pense disposer avec elle d’une sorte de clef de voûte mythique pour un arc qui n’était pourtant constructible ni en théorie ni en pratique et qui aurait permis de faire le pont entre la "rive" socio-libérale et la "rive" antilibérale de ce qui pourrait être considéré comme un même courant dit de "gauche" (sic !). Bien sûr, cette vision décalée des réalités politiques est à mettre en rapport avec la contradiction qu’il y a de la part du PC à vouloir d’un côté être de nouveau perçu par son électorat populaire comme un adversaire résolu du capitalisme, et d’un autre côté continuer à bénéficier des faveurs du PS, dont il voudrait bien qu’il continue à lui mettre le pied à l’étrier dans certaines circonscriptions législatives en s’abstenant d’opposer aux députés PC sortants des candidats ayant l’investiture socialistes. Autrement dit, électoralement parlant, le PC voudrait bien le beurre et l’argent du beurre. Difficile !
    Sans compter que cette attitude apparaît à la direction actuelle du PC comme la mieux à même de lisser les contradictions internes du parti en donnant des gages à la fois aux huistes et aux identitaires du type Nicolas Marchand, pour ne pas parler des communistes "ancien modèle" à la Gremetz.

    Bref, le PC est toujours dans la posture des "grands écarts" de Marchais, même s’il a essayé depuis de modifier ses points d’appui dans ses exercices d’équilibriste maladroit. Le malheur, c’est que pour cela il ne peut se passer de la "figure" de MGB et que donc il est prêt à tout, y compris à casser la dynamique unitaire qu’il dit en même temps vouloir impulser. On peut penser qu’à court ou moyen terme, il “se ramassera”. Mais laissons l’histoire trancher et, en tout cas, ne nous laissons pas embarquer dans pareille aventure, en donnant aux électeurs susceptibles de nous rejoindre sur nos positions antilibérales l’impression que le cap est donné par un(e) guide en fait complètement déboussolé(e) malgré son apparente assurance.

    On retrouve ici l’image utilisée plus haut : dans une telle situation et au vu de l’expérience, l’équipe disparate qui ne voit que MGB comme guide possible ne peut se prévaloir du fait qu’en tant qu’équipe toute formée justement, elle a pour elle l’avantage de la loi du nombre. A partir du moment où les errements-erreurs, d’aujourd’hui et d’hier, de celle qui se propose pour mener la marche font que ce qui est en jeu, c’est l’avenir même de l’équipée où nous voulons nous lancer, ce n’est plus une question de majorité prête à suivre, c’est une question d’entente par consensus sur la personne la plus qualifiée pour jouer ce rôle, d’autant plus qu’ici ce "brevet de compétence", il faut aussi que les électeurs eux-mêmes soient convaincus que nous avons bien fait de l’accorder à l’intéressée.

    Abandonner en cours de route la règle du consensus qui s’impose de fait en pareille situation est d’autant plus choquant qu’au départ cete règle était reconnue par tout le monde comme la seule applicable. Il suffit pour cela de se référer au rapport présenté par Patrice Cohen-Seat au Conseil National du PCF des 28 et 29 septembre 2006 ; voici ce qu’on y lit : “Le texte adopté le 10 septembre prévoit que les décision, particulièrement pour les candidatures, se prennent par consensus. Je le cite : « Il faut débattre pour se convaincre et chercher à bâtir un double consensus : au sein des collectifs et entre les organisations pour choisir celle ou celui qui incarnera sur le bulletin de vote notre rassemblement. » Cette méthode est de bon sens. Il ne s’agit pas en effet de se compter mais de se rassembler sur un choix construit en commun. Les communistes sont une organisation nombreuse. Mais leur objectif n’est pas de s’imposer par leur nombre. Ils veulent convaincre. Il s’agit de débattre, de confronter les arguments, et finalement de voir qui est d’accord sur quoi. Personne ne peut se voir imposer un choix. Mais tout le monde a le plus grand intérêt à rechercher l’accord rassemblant le plus largement possible.” Ce texte est (ou du moins était) visible sur le site officiel du PCF sous la référence http://www.pcf.fr/spip.php?article783 . Au cas où il vous serait répondu qu’il est devenu inaccessible, vous pouvez le retrouver via alternativeunitaire2007 (site du/des collectif/s justement) à l’adresse que j’indique en-dessous (et qui est celle de la résolution du collectif Université Paris X Nanterre).

    Et voilà que ce qui était "de bon sens" ne le serait plus ! Encore un de ces revirements auxquels nous a habitués le PCF depuis plus d’un quart de siècle !

    Pour ce que disait il n’y a pas si longtemps le PCF sur le consensus opposé à la loi du nombre.
    http://www.alternativeunitaire2007.org/spip/article.php3?id_article=1063

    • 84 214

      TOI QUI TE MASTURBES LES MENINGES , L HISTOIRE DU MONDE DU TRAVIL AVEC LE PCF TU CONNAIS ?

      IL EST QUAND MEME DESAGREABLE D ETRE OBLIGE DE VOUS RAFRAICHIR LA MEMOIRE.

      LE PARTI DES FUSILLE 30% FTP ARME RESPECT DE LA DEMOCRATIE .PAS DE COUP D ETAT , DES MINISTRES PCF :securite sociale ,retraite vote des femmes , toutes les nationalisations des conquetes sociales et culturelles inedites .

      ce sont peut etre tes aieux qui avec le pcf ont ecrit ces plus belles pages de l histoire du monde du travail.

      pourquoi n en faites vous jamais reference ? ca vous gene , vos neurones ne remontent que jusqu EN 1981 ,QUAND TU PASSES DEVANT LES PLAQUES COMMEMORATIVES DE CES HEROS DE LA RESISTANCE PCF ,TOUTE HONTE BUE , RECUEILLES TOI.

      DIS MOI TOUS LES ANTI LIBERAUX QUI AUJOURD HUI ,VEULENT ECRIRE UNE NOUVELLE PAGE DU MONDE DU TRAVAIL , TU LES SOUPCONNES TU NE LEUR FAIS PAS CONFIANCE . TU LEUR FAIS DES PROCES ,

      TU PEUX ME DIRE LES AUTRES CANDIDATS ANTI LIBERAUX DEPUIS 1981 OU ONT ILS TRAINE LEURS PIEDS ?

      KRIVINE
      A RECONNU A LA FETE DE L HUMA S ETRE TROMPE EN 1981 ET OUI ,TOUT LE MONDE PEUT SE TROMPER , ET MEME CHIRAC A FAIT SEMBLANT DE SE TROMPER EN FAISANT VOTER MITERAND

      JUSQ EN 1981 ON NE TOUCHAIT PAS AUX ACQUIS.

      TOI QUI ANALYS LA SOCIETE AVEC DES OEILIERES, PEUX TU ME DIRE CEUX QUI VONT VOTER LE PEN ,SARKO ,ROYAL ,BAYROU QUELLE ANALYSE DE LA VIE POLITIQUE FONT ILS ?

      TU NE TROUVES PAS QUE DANS CHACUN DE CES PARTIS ON FAIT TAIRE LES DIFFERENCES.

      ALORS SI TU ES UN ANTI LIBERAL NE TE TIRES PAS UNE BALLE DANS LE PIED , RESERVES TES REMONTRANCES POUR LES ADVERSAIRES .JE T EN REMERCIE.

      MGB EST UNE FEMME OUI UNE FEMME QUI A DU VECU ,SES COMPETENCES ET SON EXPERIENCE SONT RECONNUES , ELLES FERA VIVRE NOS DIFFERENCES POUR SAISIR L AVENIR .

      LE PCF EST UN OUTIL POUR QUE LE MONDE DU TRAVAIL SE DEFENDE.

      FELIX

    • 1) 84 214, c’est moi, Jean FRANVILLE (55100 VERDUN) [mon nom est directement lisible dans mon adresse Internet, mais j’avais oublié qu’ici elle n’apparaît pas en clair]

      2) "l’histoire du monde du travail, tu connais", demandes-tu. Je te répondrai simplement que j’ai milité à Longwy-54, dans le bassin sidérurgique (tu connais, peut-être)

      3) La Résistance, je n’ai pu y participer, étant né en 1939. mais j’ai fais mes premières armes politiques (en 1957, à Nancy) entouré de résistants, de républicains espagnols, de fls de déportés. Et mes premiers combats ont été contre la guerre d’Algérie, avec constitution en 1958 d’un Comité de Défense de la République, contre le putsch de 58 à Alger, ce qui m’a valu une descente de fascistes venus me menacer de mort dans ma chambre d’étudiant (Et a l’époque ce n’était pas de la rigolade - les militants qui seront plastiqués un peu plus tard par l’OAS, tu connais ? - mais j’ai continué le combat !)

      4) Après m’être battu dans les HLM pour le Programme Commun (signé finalement en 1972) et devant l’échec de sa réactualisation en 1977, j’ai refusé de suivre le PC quand, après le virage à 180° de Marchais passé du pire sectarisme au pire opportunisme, il est allé au gouvernement avec Mitterrand ; j’ai dit alors : “Aujourd’hui ce sera Mittterrand, demain ce sera Chirac, avec Le Pen dans les bagages” (on n’en parlait plus alors de celui-là !). En fait, cela s’est vérifié non pas la fois suivante mais en 2002)

      5) Quand la droite est revenue au pouvoir en 1986, j’ai redemandé ma carte. Malheureusement entre temps, revenu à Verdun mais ayant gardé des amitiés dans le Pays-Haut (= Longwy et alentours), j’avais signé une pétition qui me venait de là-bas et qui demandait un congrès extraordinaire du PCF pour remettre en cause la politique suicidaire de Marchais et qui se terminait par "Vive le PCF" ("Quel PCF ?" a ajouté un collègue à sa signature, mais il a signé). Cette pétition m’a été reprochée et les apparatchiks du PCF meusien ont refusé de me redonner ma carte, ce qui n’empêche pas les gens de me considérer toujours comme un communiste alors que je ne suis plus au PC depuis 1981, depuis 25 ans donc.
      6) Par la suite la Fédération Meurthe-et-Moselle Nord (dont faisait partie Longwy) a été “normalisée” avec exclusion de quantité de militants dont un certain Alain Amicabile, qui était membre du comité central. Et voici un extrait d’un article qui vient de lui être consacré par l’Est Républicain suite à un livre qu’il vient d’écrire : « Alain Amicabile évoque au fil des pages les belles rencontres que son parcours militant lui a donné de vivre. Celle avec Maurice Kriegel-Valrimont (exclu aussi, et “réhabilité” il y a quelques années J.F.), grand résistant décédé en août dernier... Celle avec Rol-Tanguy, personnage légendaire de la Résistance aussi.... Le PC ? Il s’est tiré une balle dans le pied tout seul » (ceci à propos de sa mise à l’écart au parti »).

      Beaucoup de militants du PCF ont été effectivement des héros de la Résistance. Mais le moins que l’on puisse dire, c’est que par la suite, ils n’ont pas toujours été en odeur de sainteté auprès des apparatchiks, style Marchais et consorts.

      Alors, “camarade”, l’admiration pour la Résistance, la reconnaissance du rôle qu’y a joué le PCF er le souvenir des conquêtes de la Libération n’impliquent pas la même admiration pour ce qu’est devenu par la suite le P.C.F.
      Jean FRANVILLE (50 ans de vie militante, dont 24 au PCF de 1957 à 1981, devenu indésirable au PCF piour son refus tant du stalinisme que de l’opportunisme : attend toujours sa réhabilitation ; vive le PCF de Waldeck-Rochet !)

  • Il faut rappeler à ceux qui l’oublient volontairement ou non : Buffet ne fait pas consensus !
    Les collectifs l’ont rappellé plusieurs fois. Le pc s’était engagé à choisir par double consensus mais voyant que de cette manière sa candidate ne sera pas choisie, le parti (une partie de sa direction) a décidé de changer la donne et de partir quand même en campagne sans attendre le résultat de la nouvelle consultation des groupes locaux. C’est un passage en force, c’est le déni de la parole donnée et en plus c’est du vol, parce que MGB prétend représenter le movement alors que plusieurs de ses composantes refusent sa candidature !
    Il est faux de dire qu’il n’y avait pas de nom faisant consensus : Autain et Salesse aurait pu etre choisis, mais les gourous du pc ne le voulaient pas comme ils ne voulaient pas de Bové.
    Et on oublie le noyautage des collectifs, la création de collectifs constitués exclusivement de militants pc un mois avant la désignation... Et certains prétendent que tout a été fait pour maintenir la lcr a l’écart ! Mais c’est sa direction (une partie encore) qui a choisi de rester en dehors du mouvement !
    Dans notre collectif (Montreuil) il y a des militants LCR et PCF qui ne partagent pas du tout votre vision des choses. Nous avions réussi à nous mettre d’accord, par CONSENSUS, et içi quasiment tout le monde sait que l’échec vient des directions de la lcr et du pc. Nous avions réussi à faire de la politique autrement, quand certains imposent leurs bonnes vieilles méthodes autoritaires et hiérarchiques.
    J’espère que le collectif national va maintenir la campagne pour les présidentielles et les législatives, que les militants (pc, lcr, ps, verts) en rupture avec leur direction vont nous rejoindre et que les partis qui ne travaillent QUE pour leur survie vont disparaitre dans les décombres de leur suicide.
    Bonitor

    • IL N Y A PAS PIRE SOURD QUE CELUI QUI NE VEUT PAS ENTENDRE .

      IL TE MANQUE BEAUCOUP BEAUCOUP D ELEMENTS DE REFLEXION.

      INFORMES TOI , TU RESONNERAS DIFFEREMENT

      FELIX

    • c’est malheureux de devoir lire tant d’idioties de ta part tu n’y entends rien du tout et tu ne te rends même pas compte que les deux personnes que tu nomes sont des arrivistes et sur clementine autin qui critique tellement marie george buffet de qui est elle l’ adjointe a paris si ce n’est des socialistes que poutant elle critique aussi ne crois tu pas qu’elle veut manger a tous les ratelier ???réflechis un peu et tâche de prendre le bon choix car beaucoup de pauvres attendent ça avec beaucoup d’espoir peut être toi tu n’es pas dans ce cas là ??? et surtout je ne te le souhaite pas. VOTES MARIE GEORGE BUFFET tu feras un bon geste pour les démunis.AL DE TOULOUSE

    • Qu’est-ce que nous sommes pour toi BONITOR nous les militants de la base qui avons voté MGB, des CONS ? Des zombies ? Des demeurés ? Ah oui, De ceux qui incapables de penser par eux-mêmes composent "le tout venant", des gens ordinaires, des beaufs, des veaux , des moutons à la tête desquels il suffit de se mettre pour les faire avancer quand on veut ,où on veut. Le groupe de bureaucrates en herbe patrons ou repprésentants d’organisations ou de tendances inconnues , des candidats battus à la régulière pourtant qui prétendaient parler à notre place dans le "collectif national" ont pris de grosses responsabilités en continuant à se répandre dans leurs médias favoris contre une composante du rassemblement.
      Regardes le désastre de cette extrême-gauche qui court après les 5% et le fric qui va avec, après les médias, les émissions "people" pour exister avec la permission du Capital. Quel comportement indigne !

    • Je lis des trucs du genre "informe toi mieux" "vote pour MGB au nom des pauvres"...
      Et pourquoi ne pas expliquer directement les arguments, les informations qui me manquent, plutot que de faire des injonctions ? Peut etre parce que vous n’avez pas d’arguments ?
      Voter pour Buffet ? Pour quoi faire ? 2-3-4 % ? Ce score va t il etre utile aux pauvres ? Non. Il va faire plaisir au PS, d’ailleurs Hollande s’est félicité de la candidature de Buffet ! Pourquoi ? J’attends des réponses... La mienne : il avait peur d’une candidature vraiment unitaire qui pouvait le concurrencer. Il sait qu’avec la candidature Buffet, il ne risque rien. Rappel le pc en 2002 : 3.5 %. Que va faire le pc en 2007 avec ses militants "coupés en deux" ? A Montreuil 60 % des militants PC ont voté contre la candidature Buffet...
      Nous voulions faire un gros score, peut etre dépasser le PS pour imposer un autre rapport de force. Pour cela il fallait l’union, la lcr a décliné l’offre, nous laissant avec le pc hégémonique, ultra majoritaire. Le pc n’avait pas d’autre idée que de s’appuyer sur les collectifs pour faire un gros score autour de SA candidate. Ces organisations ont compris que l’union les mettait en danger en tant que parti, ils ont préféré la jouer perso, identitaire, quitte à faire imploser le mouvement.
      Quand je lis qu’Autain ou Salesse sont des arrivistes ça me fait rire, ils ont tous les deux proposé de se retirer, ce que n’a pas fait Buffet... Salesse, arriviste ? C’est sùr que la fondation Copernic est un tremplin vers le pouvoir ! Mais que dire des cadres du PC qui préfèrent garder leur place, négocier avec le ps pour les législatives et les municipales ? EUX préfèrent leur carrière au développement d’un rapport de force favorable aux pauvres ! Autain ne veut pas se présenter en face de Buffet, elle n’appartient à aucun parti, ce qui n’est pas très malin quand on veut "arriver"...
      Il faut arreter avec les petites phrases superficielles et répondre sur le fond, même si c’est plus compliqué.
      Buffet a trahi les collectifs, elle s’était engagée depuis le début à procéder par consensus. Le collectif national ne l’a imposé à personne. Le pc ne s’y ait pas opposé, sauf quand il a vu que sa candidate ne faisait pas consensus. C’est un revirement, un déni de la parole donnée.
      Nous devons construire une nouvelle organisation, un développement politique aux luttes sociales, depuis 1995, tout le monde attend ça. Sauf les directions du pc et de la lcr... Quand on a une place dans une organisation, il faut du courage pour la quitter et aller dans une nouvelle organisation où l’on est pas sûr d’avoir une aussi bonne place... C’est ce courage qui a manqué à ces dirigeants.
      Bonitor

  • J’avais oublié cette précision... Vu que beaucoup de militants du pc désapprouvent la décion de MGB.
    Bonitor

    • heureusement que tu avais oublié:il faut être crédible quand on pond des colonnes où en filigrane,transparait un anticommunisme outrancer.Si autant de place était réservéeà l’anti liberalisme !!!Mais je reviens à ma question:DEPUIS QUAND CETTE CANDIDATURE EST UNE "DECISION"DE MGB ? DEMOCRATIE,QUE DE CONNERIES ON COMMET EN TON NOM !NANA

    • Je vois mal qu’on soit cohérent si évoquant l’histoire du communisme on parle résistance et passe sous silence les charniers staliniens. Pour mémoire le PCF français ne s’est engagé que tardivement dans la bataille. Le pacte germano-soviétique signé le PCF était au coté de Hitler contre le capitalisme. Entre deux horreurs monstrueuses il fallait faire un choix ils auront fait celui-là. Si l’Allemagne n’avait pas attaqué la Russie il y aurait eu moins de résistants communistes car je ne doute pas que certains d’entre eux se seraient de toute manière engagés dans la résistance comme le nazisme.
      Nulle intention de blesser les vieux militants de l’ombre qui aussi bien, ont pu se sentir maintes fois trahi par l’allégeance à Moscou, je vois cependant mal qu’on pérore aujourd’hui sur l’histoire du communisme.
      Tant que ces démons hanteront la maison rouge nulle chance qu’elle s’en vienne au premier plan.

    • Erratum : il fallait "résistance contre le nazisme" et non "comme le nazisme".

  • Je viens de lire le "coup de gueule" d’Amaury Couderc. A quelques détails près, je souscris entièrement à son analyse et partage sa colère. Quelle est cette recherche de consensus qui n’a pour seul objectif que d’éliminer la candidature de MG Buffet pourtant soutenue par une large majorité des collectifs locaux ? Quel crédit accorder à ces "dirigeants nationaux" qui reviennent sur des engagements clairement acceptés par tous ( aucun préalable pour être candidat(e) ) et qui font semblant d’oublier qu’ils avaient eux-mêmes déterminé des critères pour choisir le bon représentant du rassemblement anti libéral. Les militants communistes seraient-ils juste bons, comme dans un tour de France cycliste, à être les porte bidons de n’importe quelle vedette médiatico-politique pourvu qu’elle ne soit pas communiste ? De mettre à sa disposition toute leur logistique, leurs bras et leur sueur, leurs élus, et occasionellment leur argent pour payer le coût de la campagne ? Croit-on pouvoir mobiliser l’ensemble de toutes les forces anti libérales en humiliant l’une des composante essentielle de ce rassemblement ? Il y a là de bien tristes calculs politiciens qui prouvent une fois de plus que la recherche d’une voie originale pour sortir du bipartisme que l’on veut nous imposer sera un combat qui doit y compris sortir du cadre des seuls militants anti libéraux pour le porter au grand jour vers la population, vers les milieux populaires qui sont les grands absents de nos débats. Discuter, avoir des désacords, se demander si telle candidature serait plus efficace que celle là, c’est comme ça que je conçois le vrai débat démocratique. Mais je le dis comme je le pense, toutes les crapuleries que j’ai entendu pour dénigrer la candidature de MG Buffet, certaines et non des moins virulentes émanants parfois de certains militants et dirigeants communites, donnent une bien triste image du mouvement anti libéral dont on sait qui bénéficiera !! Et si je devais finir d’une phrase : rendons le pouvoir aux collectifs locaux et entrons immédiatement en campagne avec MG Buffet pour battre la droite, l’extrême droite et tous les tenants du libaralisme sous quelques masques qu’ils se cachent.

    Henri Salamone

  • Euh ? Le fameux collectif "autoproclamé", il n’en faisait pas parti le PCF ?

  • Franchement, je trouve les proclamations répétitives et agressives des défenseurs de MGB profondément navrantes. Comment pensez-vous pouvoir convaincre quelqu’un comme moi avec ce genre de prose, alors que je n’avais aucun a priori contre MGB ?

    Je suis désolée mais, même si les autres participants aux collectifs ont pu commettre aussi des erreurs, je trouve plus souvent chez eux une réflexion (auto)critique. Au moins ils prennent souvent la peine d’argumenter et ne se contentent pas (à l’exception de qq provocateurs qu’il est inutile de se fatiguer de lire), d’asséner des "il faut" comme si on devait obéir à ces injonctions du genre "allez hop tous en campagne derrière MGB !".

    Je n’arrive même pas à comprendre comment vous pouvez imaginer 2 secondes amener des interlocuteurs sur vos positions avec de telles façons de procéder. Sans parler des propos outrancièrement ouvriéristes (ce qui n’a rien à voir avec la défense des ouvriers), ou aussi défensifs dès qu’il s’agit d’envisager qu’il peut exister une vie politique au-delà du Parti, qui peut être riche de quelque chose de nouveau. A commencer par réintéresser de nombreuses personnes de tous milieux sociaux qui se sont éloignées de la pratique politique du fait de son incapacité à changer les choses, ces dernières années, et du sectarisme auquel elle semble inévitablement conduire à gauche (pour parler de ce que je connais le mieux). Le PCF, dans sa phase unitaire, l’avait d’ailleurs bien compris.

    Tout cela me désole. D’autant que cela ressemble à la propagande des purs et durs "gauchistes" que pourtant vous détestez. Tant d’aveuglement et d’inefficacité sont sidérants !

    JdeL