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DÉMOCRATIE, SOUTIEN AUX LUTTES.

Publie le mardi 15 septembre 2009 par Open-Publishing

DÉMOCRATIE :

La démocratie des exploités, de leur partis, de leurs syndicats, n’est pas la démocratie des exploiteurs, de leur partis, de leur syndicats. La CGT et le PCF qui disent respecter la "démocratie", en fait, respecte la démocratie des exploiteurs et cela amène une très grande confusion. La démocratie des exploités est incompatible avec la démocratie des exploiteurs. Lutter uniquemement en respectant la démocratie des exploiteurs amène à une impasse.

PAR EXEMPLE ÊTRE TAXÉ DE PARTENAIRE SOCIAL DE VRAIT ÊTRE CONSIDÉRÉ COMME UNE INSULTE. LES EXPLOITÉS NE SONT PAS DES PARTENAIRES SOCIAUX.
INVITER DES REPRÉSENTANTS DES EXPLOITEURS AU DIALOGUE "DÉMOCRATIQUE" EST UNE INSULTE ET UNE TRAHISON POUR LES EXPLOITÉS.

Je pense que ces partis de gauche et ces directions syndicales ne représentent plus une solution de lutte. Les élections sont de plus en plus des pièges à exploités. Ceux-ci attendent une solution qui n’existe pas.

LUTTES ET SOUTIEN SYNDICAL :

Actuellement aucun soutien syndical conséquent n’est organisé pour créer un rapport de force efficace quand des salariés sont en lutte pour leur emploi.

La ligne suivie est celle de la négociation sans rapport de force et le recours éventuel à l’arsenal juridique (après avoir été mis à genoux).

Les salariés syndiqués et non syndiqués, eux, sont le dos au mur. Ils n’ont pas d’autre choix que de trouver un moyen quelconque pour créer un rapport de force local.

ILS NE PEUVENT PAS COMPTER SUR UN APPUI EFFICACE DES FEDERATIONS OU DES CONFEDERATIONS QUI N’ORGANISENT AUCUN SOUTIEN ET ISOLENT DE FAIT LES LUTTES.

C’EST LA LIGNE SUIVIE PAR LA CGT, EN PARTICULIER, ACTUELLEMENT ET C’EST LAMENTABLE. C’EST UNE NÉGATION DE LA LUTTE DES CLASSES.

LES SALARIÉS EN LUTTE QUI SE SAVENT ISLOLÉS (ET DÉSAVOUÉS)N’ONT PAS D’AUTRE SOLUTION QUE DES MÉTHODES SANS BONNES MANIÈRES.

Il n’est pas question de cloner Thibault pour qu’il soit sur tous les piquets de grève, mais les unions locales, départementales et confédérales ont les moyens d’y aller et d’organiser les soutiens. C’EST CE QUI NE SE FAIT PAS. LA LIGNE SUIVIE EST : ON PERD ET APRÈS ON NÉGOCIE.

Thibault devrait au moins avoir la dignité de ne pas courir chez le président lorsque les salariés passent au tribunal, même s’il n’est pas d’accord pour soutenir les luttes. Cette ligne suivie par lui et son équipe est une ligne de collaboration avec la classe des exploiteurs. Il faudrait pour le moins, pour un syndicaliste, choisir le camp des exploités. Ce serait un minimum.

Pas de racailles à la CGT, d’accord le mot est mal choisi, mais politiquement des collabos, oui. La luttes des classes n’est pas terminée et ce n’est pas en faisant dans la dentelle de salons que la CGT et les autres vont être utiles aux exploités.

Pas de soutien aux luttes, pas de convergences des luttes, des luttes les une derrières les autres, chacun pour soit. Un alignement sur le moins disant revendicatif, des ronds de jambes permanents dans les salons de l’Elisée :ça commence à faire beaucoup.

AU PROCHAIN CONGRÈS LA CGT DOIT CHOISISR SON CAMP ET QUE S’ARRETE L’ILLUSION QUE SEULES LES NÉGOCIATIONS DEMOCRATIQUES ET CIVILISÉES SONT POSSIBLES.

A CHACUN SA DIGNITÉ. A CHACUN SA DÉMOCRATIE.

peyroche antoine 66 ans au printemps prochain.