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DISCOURS AU PEUPLE FRANÇAIS, cela ressemble à SARKOZY ou à PETAIN ?

Publie le jeudi 31 mai 2007 par Open-Publishing
4 commentaires

L’ordre nouveau ne peut en aucune manière impliquer une retour même déguisé, aux erreurs qui nous ont coûté si cher. On ne saurait davantage y découvrir les traits d’une sorte « d’ordre moral » ou d’une revanche des événements de 1936.
L’ordre nouveau ne peut être une imitation servile d’expériences étrangères. Certaines de ces expériences ont leur sens et leur beauté. Mais chaque peuple doit concevoir un régime adapté à son climat et à son génie.
L’ordre nouveau est une nécessité française. Nous devons, tragiquement, réaliser dans la défaite, la révolution que, dans la victoire, dans la paix, dans l’entente volontaire de peuples égaux, nous n’avons même pas su concevoir.

Politique extérieure : un régime national

Indépendante du revers de ses armes, la tâche que la France doit accomplir l’est aussi et à plus forte raison des succès ou des revers d’autres nations qui ont été, dans l’histoire, ses amies ou ses ennemies.
Le régime nouveau, s’il entend être national, doit se libérer de ces amitiés ou de ces inimitiés, dites traditionnelles, qui n’ont, en fait, cessé de modifier l’histoire pour le plus grand profit des émetteurs d’emprunts et des trafiquants d’armes.
Le régime nouveau défendra, tout d’abord, l’unité nationale, c’est-à-dire l’étroite union de la Métropole et de la France d’outre-mer.
Il maintiendra les héritages de sa culture grecque et latine et leur rayonnement dans le monde.
Il remettra en honneur le véritable nationalisme, celui qui, renonçant à se concentrer sur lui-même, se dépasse pour atteindre la collaboration internationale.
Cette collaboration, la France est prête à la rechercher dans tous les domaines, avec tous ses voisins. Elle sait d’ailleurs que, quelle que soit la carte politique de l’Europe et du monde, le problème des rapports franco-allemands, si criminellement traités dans le passé, continuera de déterminer son avenir.
Sans doute l’Allemagne peut-elle, au lendemain de sa victoire sur nos armes, choisir entre une paix traditionnelle d’oppression et une paix toute nouvelle de collaboration.
A la misère, aux troubles, aux répressions et sans doute aux conflits que susciterait une nouvelle paix faite « à la manière du passé », l’Allemagne peut préférer une paix vivante pour le vainqueur, une paix génératrice de bien-être pour tous.
Le choix appartient d’abord au vainqueur ; il dépend aussi du vaincu.
Si toutes les voies nous sont fermées, nous saurons attendre et souffrir.
Si un espoir, au contraire, se lève sur le monde, nous saurons dominer notre humiliation, nos deuils, nos ruines, en présence d’un vainqueur qui aura su dominer sa victoire, nous saurons dominer notre défaite.

Politique intérieure : un régime hiérarchique et social

Le régime nouveau sera une hiérarchie sociale. Il ne reposera plus sur l’idée fausse de l’égalité naturelle des hommes, mais sur l’idée nécessaire de l’égalité des « chances » données à tous les Français de prouver leur aptitude à « servir ».
Seuls le travail et le talent deviendront le fondement de la hiérarchie française. Aucun préjugé défavorable n’atteindra un Français du fait de ses origines sociales, à la seule condition qu’il s’intègre dans la France nouvelle et qu’il lui apporte un concours sans réserve. On ne peut faire disparaître la lutte des classes, fatale à la nation, qu’en faisant disparaître les causes qui ont formé ces classes et les ont dressées les unes contre les autres.
Ainsi renaîtront les élites véritables que le régime passé a mis des années à détruire et qui constitueront les cadres nécessaires au développement du bien-être et de la dignité de tous.
Certains craindront peut-être que la hiérarchie nouvelle détruise une liberté à laquelle ils tiennent et que leurs pères ont conquises au prix de leur sang.
Qu’ils soient sans inquiétude.
L’autorité est nécessaire pour sauvegarder la liberté de l’Etat, garantie des libertés individuelles, en face de coalitions d’intérêts particuliers. Un peuple n’est plus libre, en dépit de ses bulletins de vote, dès que le gouvernement qu’il a librement porté au pouvoir devient le prisonnier de ses coalitions.
Que signifierait d’ailleurs, en 1940, la liberté, l’abstraite liberté, pour un ouvrier chômeur ou pour un petit patron ruiné, sinon la liberté de souffrir sans recours, au milieu d’une nation vaincue ?
Nous ne perdrons, en réalité, certaines apparences trompeuses de la liberté que pour mieux en sauver la substance.
L’histoire est faite d’alternances entre des périodes d’autorité dégénérant en tyrannie et des périodes de libertés engendrant la licence. L’heure est venue pour la France de substituer à ces alternances douloureuses une conjonction harmonieuse de l’autorité et des libertés.
Le caractère hiérarchique du nouveau régime est inséparable de son caractère social.
Mais ce caractère social ne peut se fonder sur des déclarations théoriques. Il doit apparaître dans les faits. Il doit se traduire par des mesures immédiates et pratiques.
Tous les français, ouvriers, cultivateurs, fonctionnaires, techniciens, patrons, ont d’abord le devoir de travailler. Ceux qui méconnaîtraient ce devoir ne mériteraient plus leur qualité de citoyen. Mais tous les français ont également droit au travail. On conçoit aisément que, pour assurer l’exercice de ce droit et la sanction de ce devoir, il faille introduire une révolution profonde dans notre vieil appareil économique.
Après une période transitoire, pendant laquelle des travaux d’équipement devront être multipliés et répartis sur tout le territoire, nous pourrons, dans une économie organisée, créer des centres durables d’activité, où chacun trouvera la place et le salaire que ses aptitudes lui méritent.

Les solutions, pour être efficaces, devront être adaptées aux divers métiers. Telle solution qui s’impose pour l’industrie n’aurait aucune raison d’être pour l’agriculture familiale, qui constitue la principale base économique et sociale de la France.
Mais il est des principes généraux qui s’appliqueront à tous les métiers.
Ces métiers seront organisés et leur organisation s’impose à tous.
Les organisations professionnelles traiteront de tout ce qui concerne le métier, mais se limiteront au seul domaine professionnel. Elles assureront, sous l’autorité de l’Etat, la rédaction et l’exécution des conventions de travail. Elles garantiront la dignité de la personne du travailleur, en améliorant ses conditions de vie, jusque dans sa vieillesse.
Elles éviteront enfin les conflits, par l’interdiction absolue des « lock-out » et des grèves, par l’arbitrage obligatoire des tribunaux de travail.

PETAIN : "MESSAGE AU PEUPLE FRANÇAIS 11 OCTOBRE 1940"

http://la.france.nouvelle.free.fr/11-octobre-40/11-10-40.htm

Messages

  • Voici ce que me rappelle le terme d’"ordre nouveau"...

    Cela me rappelle justement... Ordre Nouveau - Ca venait d’"Occident" (Devedjian, Longuet, Madelin, Raufer, Novelli, et j’en passe...)

    J’ai eu le désagrément de les côtoyer ensuite à la Fac de droit sous l’étiquette Groupe Union défense - mais oui, souvenez-vous, le GUD..."Batskin", le chef des skin politisés d’extrême droite.. toute cette mouvance...

    Le credo d’Ordre Nouveau était « la renaissance du patriotisme, la promotion d’une hiérarchie des valeurs, ainsi que la restauration familiale et éducative. » Celui du GUD, à peu près le même. Des fans de Céline ,de Brasillach, de "Drieux"...

    Et tant d’autres.. aux dernières nouvelles le GUD n’existerait plus...
    Pourtant, qui, pendant la cmapagne présidentielle, a bien pu nous coler ces belles affiches marquées de la croix celtique et du rat noir "Coucou les bolches, nous revoilà !" sur toute la devanture du local de campagne de MGB ?...
    Et pourtant encore, qui pouvait-on croiser le 1er mai à la station chatelet les halles à 13.30 ? tiens, un groupe d’une 20aine de skins comme je n’en avais plus vu depuis un bail, jean serré, doc cirées, bretelles, crânes rasés, tee shirt arborant une croix celtique...

    certains sont franchement antisémites ,d’autres au contraire, ultrasionistes de droite...

    Et puis ensuite et SURTOUT et toujours, ils sont anticommunistes.

    Ils haïssent les communistes, TOUS les communistes, sans exception. Sur cela, ils se retrouvent toujours, tous et toutes.

    Des gens vraiment "sympas" donc....

    Ps : une question — cetarticle , c’est l’extrait d’un discours de sarkozy ? Ce serait vraiment bie n de citer vos sources les gars...

    • cher 212.160, le gud je connais un tout petit peu, dans ma promo sous-off (1983), il y en avait un (je crois aussi des etudes de droit ? si je me rappelle bien ?) et son nom N´GUYEN (mais de couleur blanche, disons que son nom et son physique ne correspondait pas, il ressemblait a un "bon" francais, je ne sais d´ou som nom venait , et je m´en moque - moi je regarde seulement le comportement des gens- il est peut etre encore a l´armee ?), comme quoi certains pensent etre de vrai francais ! l´extreme-droite on connait , bon courage a toi , salut j f dieux

  • Pour 212**160 C’est PETAIN : DISCOURS AU PEUPLE FRANÇAIS
    11 octobre 1940. Voila

  • 1) Pot de terre contre pot de fer

    Le référendum du 29 mai 2005 sur le traité constitutionnel met en évidence l’opposition de deux clans financiers : les Rockefeller et les Rothschild. Ces deux familles de la Haute finance s’opposent désormais frontalement sur la manière d’imposer un Gouvernement Mondial. Et pour arriver à leurs fins, chaque clan manipule les acteurs du monde politique européen. Si la trahison de Jacques Chirac à ses engagements vis-à-vis des Rockefeller a abouti au « non », cette manœuvre d’user de la voie référendaire a été immédiatement sanctionnée par le retour de N. Sarkozy.

    .Ce dernier s’est alors empressé de mettre en place un train de mesures policières correspondant à l’agenda secret des cercles mondialistes Rockefeller : un plan visant à la fin de l’Etat-nation et à son remplacement par des régimes post-républicains !

    2) LA HAUTE BANQUE IMPOSE SES VALETS A LA FRANCE

    Suite du référendum du 29 mai 2005

    Comment expliquer le rappel du pire ennemi de J. Chirac au gouvernement et son maintien à la tête de l’UMP ? Ce choix a été « imposé » au chef de l’Etat qui perd toute crédibilité. Ce document apporte des éclaircissements obtenus auprès de sources étrangères de grande qualité. Derrière le verbiage médiatique, il existe des menaces et des mots d’ordre

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    http://liesi.free.fr/data/summary.htm

    de Michèle