Accueil > DROIT DE REPONSE AU JOURNAL LIBERATION

DROIT DE REPONSE AU JOURNAL LIBERATION

Publie le mercredi 26 mars 2003 par Open-Publishing
2 commentaires

26 mars - Mise en cause de manière mensongère dans un article du 25 mars, la CAPJPO a adressé la mise au point suivante au journal Libération :

DROIT DE REPONSE

Paris, le 25 mars 2003

Monsieur,

Vous avez, dans le cadre d’un article paru mardi 25 mars sous le titre « 
Samedi, dans le défilé parisien : ’Ya des juifs là-bas ! » et sous titré « 
Quelques groupes de manifestants propalestiniens s’en sont pris à des
juifs », mis en cause notre association Coordination des Appels pour une
Paix Juste au Proche-Orient (CAPJPO), sur la base d’allégations mensongères.

L’auteur de l’article écrit ainsi :

« Sur les lieux, un homme sorti du cortège de l’association CAPJPO
(Coordination des appels pour une paix juste au Proche-Orient, prend un
mégaphone : ’Nous les musulmans, nous les Arabes, nous pouvons nous promener
la tête haute (.) Meilleure est la patience, la roue tourne’, dit-il pour
calmer le jeu (sic) avant l’arrivée des CRS »

Cette affirmation est fausse : aucun adhérent de la CAPJPO n’a pu se livrer
au discours communautariste que vous décrivez. Encore moins avec un
mégaphone : la CAPJPO disposait à l’occasion de la manifestation de samedi d’un seul mégaphone, et celui-ci est resté d’un bout à l’autre du défilé entre mes propres mains, en tête de notre propre cortège, où nous avons crié des slogans dénonçant tant la guerre contre l’Irak que la politique criminelle d’Israël à l’encontre du peuple palestinien.

La CAPJPO est une association citoyenne, qui ne sélectionne pas ses membres en fonction de leurs origines ethniques ou nationales, et compte pour cette raison des adhérents de toutes origines, juive et arabe notamment, pour mieux lutter contre les replis communautaires, comme il l’est indiqué dans notre Appel pour une Paix Juste au Proche-Orient.

Aucun de ses membres n’a proféré la moindre injure raciste samedi, ni porté des coups à qui que ce soit. Les affrontements que vous évoquez n’ont pas eu lieu à la hauteur de notre cortège, comme peuvent en témoigner tous ceux qui ont défilé au sein de notre cortège.
Les quelques membres de la CAPJPO qui sont arrivés après coup sur les lieux des affrontements, se sont efforcés de calmer les manifestants qui avaient été provoqués et leur ont demandé de rejoindre le cours de la manifestation, tout en demandant à la police de s’interposer.

Votre compte-rendu erroné nous a déjà valu, dans la journée, des menaces de mort, et nous vous demandons de faire paraître le présent rectificatif dans les délais les plus brefs.

Veuillez recevoir, Messieurs, l’expression de nos salutations distinguées.

Sous toutes réserves.

Olivia ZEMOR, Présidente de CAPJPO

Messages