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Dans le Nord, des Rmistes signataires de contrats d’avenir dans l’Education Nationale sans emploi ni revenu !

Publie le jeudi 28 septembre 2006 par Open-Publishing
7 commentaires

Dans le Nord, des Rmistes signataires de contrats d’avenir dans l’Education Nationale sans emploi ni revenu !


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Près de 200 Rmistes sont aujourd’hui sans ressources, ni emploi sur le département du NORD après avoir signé pour une embauche en Contrat d’Avenir dans l’éducation nationale, embauche qui devait prendre effet le 1er septembre.

Toutes ces personnes avaient répondu à une offre proposée par l’ANPE : au mois de juillet celle-ci comme le rectorat leur avait fait signer une convention et leur avait assuré qu’elles entreraient en poste dès la rentrée.

Nombre d’entre eux ont alors pris leurs dispositions pour ce nouvel emploi : elles ont refusé d’autres offres, acheté un véhicule et pris des garde d’enfants.

Mais dans le courant de l’été, un conflit éclate entre Jean Louis Borloo, ministre de l’Emploi et le président socialiste du Conseil Général, M. DEROSIER sur le financement de ces contrats. En effet le Ministère considère que les Rmistes embauchés en contrat d’avenir n’ont plus à être financés par l’Etat et que c’est donc au département qu’incombe cette charge. Le président du Conseil Général décide alors de suspendre toutes les conventions en cours.

Les personnes embauchées, qu’évidemment personne n’a informées du problème, se retrouvent donc sur le carreau lorsqu’elles se présentent pour commencer leur emploi.

A l’heure actuelle, certaines ont appris par la CAF que leur RMI venait d’être suspendu.

Projets brisés, incertitude totale sur leur avenir en termes d’emploi et de revenu, mépris de la part de l’ensemble des interlocuteurs, de l’Etat au département en passant par l’ANPE, voilà la situation pour plusieurs centaines de chômeurs qui étaient pourtant prêts à reprendre un emploi, même précaire : le Contrat d’Avenir en effet est un CDD, de 26 heures, sans formation réelle, ni embauche garantie à la sortie.

Nous dénonçons cette prise en otage des demandeurs d’emploi : nous exigeons de l’ensemble des interlocuteurs concernés qu’ils prennent immédiatement leurs responsabilités : l’Etat doit débloquer le financement nécessaire pour ces contrats dont il fait la promotion à longueur d’année. Le président du Conseil Général, qui ne s’est pas opposé en temps et en heure à ce dispositif et qui a donné son accord à son développement, ne peut pas aujourd’hui revenir en arrière en laissant sur le carreau des centaines de demandeurs d’emploi à qui l’on a fait signer une convention.

Dans l’attente d’une solution, nous éxigeons que le versement du RMI soit repris ou maintenu pour tous les précaires concernés.

AC !

23 bis rue Mathis 75019 Paris / 01.40.09.27.49

www.ac-reseau.org

Messages

  • bonjour,

    Moi je suis dans ce cas là, j’ai signé mon contrat en juillet et quand je me suis pointé en septembre le directeur m’a apris que les contrats etaient bloqués..
    Donc voila, maintenant je suis la entrain d’aatendre que sca se deloque.

    Merci l’etat

  • L’an dernier, à la rentrée, des milliers d’enseignants contractuels, dont certains travaillaient sans interruption depuis trois ou cinq ans pour l’Education Nationale, étaient licenciés sans préavis ni indemnités. Lors d’une conférence de presse un représentant du rectorat déclara qu’ils étaient virés pour le bien des élèves car ils n’avaient pas assez de formation. Pure diffamation car, deux mois plus tard, les parents exigeant que tous les cours soient assurés, le rectorat exigea , avec des menaces (!!!) que ces profs reviennent comme vacataires pour quelques heures par semaine ( parfois pour une seule classe, donc un déplacement par jour pour assurer , pour presque rien, une seule heure de cours quotidienne) pendant quelques semaines, sans cotisations de retraite, ni de chômage, ni d’assurance maladie, ni de remboursement des frais de déplacement quand c’était à 70kms du domicile. Et ensuite, de nouveau plus rien.
    L’Education Nationale traîte ses non-titulaires comme des esclaves sans droits car, comme les fonctionnaires, ils n’ont pas le droit de se plaindre auprès du conseil des prud’hommes comme les autres salariés, ni de la médecine du travail, ni de l’inspection du travail, ni droit aux assedics. Ils ne peuvent se plaindre contre l’administration qu’au tribunal administratif, à la fois juge et partie puisque n’y siègent que des représentants de l’administration, aucun représentant des salariés.
    Ils n’ont que les inconvénients des fonctionnaires sans en avoir l’avantage de la stabilité de l’emploi. N’ayant pas droit aux ASSEDICS, ils reçoivent pendant quelques mois une maigre indemnité voisine du RMI versée toujours avec quelques mois de retard.
    Ces personnes sont souvent surdiplômées et ont souvent exercé, pendant plusieurs années, une fonction de cadre sup dans l’Education Nationale. Elles devraient pouvoir s’inscrire à l’APEC , toucher les indemnités de licenciement et l’allocation de chômage des autres cadres supérieurs.
    L’Education Nationale est un patron-voyou qui ne respecte pas le Code du Travail.

  • je suis dans le mm cas que vous tous mais je suis effare de voir que vous rester la a attendre betement que ca se debloque vendredi on ete que 4 pour manifeste au conseil alors que dans le nord on est pres de 200 mais allez y attendez que tout vous tombe machez dans la bouche !! moi je me secoue et je fais valoir mes droits et cherche a les secouez tous !!
    si personne se manifeste votre contrat il tombe aux oubliettes !! alors attendez mais surtout asseyez vous dessus !!ou alors appellez AC lille et soutenez les actions que les personnes dans votre cas entreprennent pas seulement pour eux mais pour vous tous !!
    bonsoir !

  • je suis dans ca cas et franchement yen a marre !!!!!! j’ai abandonné un interim fin aôût car g t sure de commencer en sept ce contrat d’avenir imaginaire ! Et là l’ANPE m’a carrément conseillé de chercher ailleurs, car d’après eux, désormais les contrats d’avenir sont uniquement pourles bénéficiaires de l’ASS !!!!!!!
    Mais étant donné que ce n’est pas de notre faute si l’on ne peux pa travaillé, normalement ils devraient nous payer notre salaire comme si nous aurions commencé cet emploi !!
    Car leurs histoires de gros sous, c pas notre problème !!