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Dans le gouvernement Fillon, il n’y a pas que du neuf...

Publie le samedi 19 mai 2007 par Open-Publishing
2 commentaires

La droite poursuit son offensive. Après avoir recyclé dans le nouveau gouvernement, Bernard Kouchner et quelques personnalités, qualifiées dans un temps pas si lointain, de « gauche », la voilà en ordre de bataille pour les élections législatives. Son objectif majeur pour le mois à venir : gagner la bataille électorale pour se dotant d’une majorité parlementaire la plus nette possible afin de faire passer dans la prochaine assemblée toutes les réformes structurelles promises au patronat.

Pour le gouvernement Fillon, l’heure est donc à la communication tout azimut. Il s’agit de rassurer l’électorat en parlant rassemblement et ouverture. Mais derrière la présentation complaisamment relayé par nombre de médias sur la pseudo ouverture du nouveau gouvernement, examinons les nouveaux ministres à l’aune de leur passé politique. A ce jeu, les masques tombent bien vite et la fameuse rupture Sarkozienne devient qu’un souvenir. Car tous ces gens obéissent toujours aux mêmes maîtres : le patronat et les puissants de ce monde.

Pour mémoire.

Fillon : c’est l’homme de la casse des retraites sous la direction Raffarin.

Juppé : droit dans ses bottes,il a provoqué le mouvement de novembre-décembre 95.

Borloo : l’homme qui casse les statistiques du chômage quand elles ne lui plaisent pas.

Darcos : il prônait le retour des blouses à l’école.

Hortefeux : ancien bras droit de Sarkozy à l’intérieur, il est désormais à la tête d’un ministère renouant avec la pure tradition vichyste liant immigration et identité nationale.

Boutin : une conseillère officielle à la famille auprès de Benoît XVI, niant aux femmes le droit de disposer de leur corps en combattant l’avortement, opposante au PACS.

Kouchner : un ancien homme de gauche, partisan déclaré de la guerre en Irak, il est au Quai d’Orsay.

- http://geraldbriant.fr/

Messages

  • Si les gens n’avaient pas encore compris, Sarkozy parlent à l’envers ou verslen. On prend les mêmes et on recommence, de préférence avant MAI 68, quand l’écolier en blouse bleue ou grise (rose pour les filles), le lycéen se levait quand entraît dans la classe le chef d’établissement scolaire, quand la femme devait s’écraser devant l’autorité du chef de famille qui seul signait les papiers administratifs et empochait le salaire de son épouse et quand il fallait faire faire la communion solennelle à ses enfants, sous peine d’être exclus du voisinage. La TV était d’état et les journalistes fonctionnaires à la botte du pouvoir.

    C’est étonnant que Sarko et sa bande aient à ce point la nostalgie de cette époque. Si c’est ça faire moderne, aller de l’avant, renouveler une équipe qui n’a pas bien marché (voir l’état de la France et de ses finances), autant qu’ils se prennent une aspirine et qu’ils aillent se coucher. Parce qu’il faut avoir travaillé beaucoup du ciboulot pour nous pondre un tel gouvernement.

    Bon, on a bien compris que c’est pour patienter jusqu’aux législatives, pour endormir les 47 % avec les 3 gauchos de service, c’est aussi "rassurer" les 53 % avec MAM - Dati - Juppé - Fillon - Hortefeux. Le grand perdant c’est l’UDF, avec Morin seulement. Sarkozy n’a pas l’air d’aimer les gens de l’UDF. Pauvres traitres, ils ont pas assez rampé. Ca serait marrant qu’ils retournent chez Bayrou, il a laissé sa porte ouverte. j