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De la servitude moderne (videos)

Publie le samedi 7 novembre 2009 par Open-Publishing
6 commentaires

de Jean-François Brient et Victor León Fuentes

De la servitude moderne est un film documentaire franco-colombien réalisé en 2009 par Jean-François Brient et totalement libre de droit.

L’objectif central de ce film est de mettre à jour la condition de l’esclave moderne dans le cadre du système totalitaire marchand et de rendre visible les formes de mystification qui occultent cette condition servile.

La diffusion du film se situant volontairement en dehors de tout circuit médiatique ou commercial, il dépend de la bonne volonté des camarades d’en assurer la diffusion la plus large possible. Vous êtes donc tout à fait libres d’organiser une projection de ce film dans les conditions qu’il vous plaira.

Le seul impératif est que la diffusion ou la projection de ce film doivent demeurer totalement gratuites. Il serait éventuellement appréciable de nous faire parvenir un mail en indiquant la date, l’heure et le lieu de la projection afin que nous puissions relayer l’information sur notre site internet. Si vous souhaitez une éventuelle intervention de notre part, vous pouvez également nous contacter par mail.

Il va de soi que les organisations nationalistes, racistes ou antisémites n’auront jamais notre approbation pour s’approprier ce film sous quelque forme que ce soit. Ils figurent bien évidemment au premier rang de nos ennemis.

http://www.delaservitudemoderne.org/index.html


De la servitude moderne,1ère partie (sur 3)




De la servitude moderne, 2ème partie (sur 3)




De la servitude moderne, 3ème partie (sur 3)

Messages

  • ces films sont assez étranges, quel est le but recherché, si non diffuse ça ainsi, on ne mobilisera pas grand monde, se faire traiter d’esclave en permanence, sans aucune solution alternative, apparemment seules les révoltes violentes devant les flics seraient la solution. Ces commentaires d’outre tombe assène ce qu’ils voudraient une réalité du vécu de chacun, mais ne démontrent rien.

    • Rien de l’esclavage qui est montré dans le film n’est à << démontrer >>. Il suffit d’ouvrir les yeux pour le voir. Si tu veux, demande à un enfant de t’expliquer.

      Pour les solutions :

      Non effectivement la révolte face à la police n’est pas la solution, pas plus que ne l’est le désespoir passif : révolte et désespoir sont au contraire les 2 réactions-types qui nourrissent le système, et que le système attend de nous.

      Réaction est le contraire d’Action.

      Tu trouveras toi-même la << solution alternative >>, dès que tu auras accepté de voir à quels leurres tient ta servitude, et que tu auras décidé de te débrancher du système.

      Ton esprit connaît la << solution alternative >>, tu n’as besoin de l’attendre de quiconque. Sauf à demander de te soumettre à une autre servitude

    • D’accord avec l’analyse de ce totalitarisme marchand, je reste gênée par la conclusion qui montre une révolte "esthétique"... Un côté pas sérieux je dirais, pour finir le film, ce qui malheureusement allège le contenu bien prometteur. La vision romantique de la révolte a conduit à tous les excès dans l’histoire et la compréhension de faits abjects, et bien loin d’une libération, n’en a été que retardée, masquée par cette aura romantique (bolchévisme, extrêmismes divers, le Che...) ; la violence reste la violence, il faudrait évoluer par rapport à cette vision des choses aussi...Or, là, il n’y a plus d’analyse.
      Le but du film me paraît confus à moi aussi : OK, on vit dans une société totalitaire, et de plus en plus, mais dire qu’on est contre, ça va changer quoi ?

    • << D’accord avec l’analyse de ce totalitarisme marchand, je reste gênée par la conclusion qui montre une révolte "esthétique"... Un côté pas sérieux je dirais, pour finir le film, ce qui malheureusement allège le contenu bien prometteur. La vision romantique de la révolte a conduit à tous les excès dans l’histoire >>
       La fin du film le fait verser dans le fossé avec sa cargaison. Elle représente un destin tout tracé pour l’espèce humaine, une issue familière, connue, automatique, comme s’il n’y avait « pas d’autre solution »… Comme pour nous inciter à reproduire ce modèle qui a pourtant toujours mené l’humanité à pire.
      La révolte violente n’a rien de romantique. Là encore le « romantisme » est un habillage qui a servi depuis des millénaires à vendre aux humains le rêve de retour au passé (drogue qui permet de rejeter le présent = le bonheur) ou/et la révolte.

      << la violence reste la violence, il faudrait évoluer par rapport à cette vision des choses aussi... >>
       Evoluer par rapport à cette vision : oui, c’est la première clef. Oui, la violence est une réaction programmée qui ne conduit qu’au bain de sang contre les armes de l’ordre au pouvoir, et/ou dans la guerre civile. J’ai écrit ailleurs que toutes les guerres sont des guerre civiles, puisque ne s’y entretuent jamais les commanditaires des guerres, mais les fantassins : les fractions du peuple de la Terre, fondamentalement frère et Un, qu’on a méthodiquement travaillé à opposer artificiellement les unes aux autres.

      La violence est exactement ce que l’ordre au pouvoir attend du peuple. Et l’ordre au pouvoir la provoque à mesure de ses besoins : soit pour organiser une répression et resserrer d’un cran le contrôle, soit comme « sacrifice purificateur » pour mettre en place une « solution alternative » miracle, un nouveau leurre « démocratique » qui n’est autre qu’une duplication déguisée de lui-même.

      << Or, là, il n’y a plus d’analyse. Le but du film me paraît confus à moi aussi >>
       Le but du film… est la confusion. Les auteurs n’en ont probablement pas conscience au moment de sa réalisation. Le film représente leur douleur et leur révolte : il transmet la perte de leur espoir au moment où ils ont pris conscience de la réalité de la Matrice où nous vivons sur la Terre. A ce stade ils commencent leur sortie de la programmation que les humains subissent depuis des millénaires.

      Mais la paroi de la Matrice semble épaisse et opaque à l’œil humain. Les illusions sur cette planète sont ce qui lui paraît souvent le plus vrai. Souvent au moment où il découvre la paroi de la Matrice, l’être humain s’arrête net, bloqué comme devant un mur, croyant qu’il n’y a aucun moyen de la traverser.

      C’est le moment critique, c’est le moment du choix : soit l’être humain CROIT qu’il ne peut la traverser, conformément au programme d’impuissance qui tourne dans son mental, soit il SAIT au plus profond de son être qu’il peut la traverser. Même s’il entend le programme d’impuissance tourner à plein régime pour le convaincre du contraire.

      << OK, on vit dans une société totalitaire, et de plus en plus, mais dire qu’on est contre, ça va changer quoi ? >>
       Rien.

    • C’est un mélange (ou plutôt un plagiat) de La Société du spectacle de Debord, du film documentaire "danger travail" de Pierre Carl (avec même un insert identique, impressionnant) et pour innover on retrouve bien sûr comme fil conducteur une série de paragraphe de propagande pour une nouvelle critique du capitalisme selon Marx. Aux auteurs de ce film, s’il vous plaît, et par pitié, sortez de votre chambre...
      Votre film n’apporte aucun débat possible sur les thèmes que vous abordez, vous ne citez même pas vos références, c’est aberrant vu votre écriture copié-collé de brulot situationniste sans fond...

    • @ fabien
      Cher Terrien,
      quand on sait la portée du message (au dela de la qualité de sa réalisation), on respecte l’initiative, et pour peu qu’on ait un minimum de respect pour les efforts des RéALISATEURS, au lieu de s’en goinfrer et de critiquer depuis un confortable sofa, ceux qui sortent de leur intimité pour créer et Exprimer en s’y risquant, quitte à ressembler aux autres, ET aussi à être différent -soit à apporter un nouveau germe au débat-, vous devriez être plus humble.
      Den’s