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Denis Gautier-Sauvagnac entraînera-t-il Nicolas Sarkozy dans sa chute ?

Publie le lundi 3 mars 2008 par Open-Publishing
10 commentaires

Ca sent le rousssi pour Sarkozy.

Le dernier scandale à la une, c’est les 1,5 millions d’euros que l’Union des Industries et Métiers de la Métallurgie a donnés à son président Denis Gautier-Sauvagnac pour qu’il se taise face aux juges.

L’Union des Industries et Métiers de la Métallurgie (UIMM) a donné 1,5 millions d’euros à son président Denis Gautier-Sauvagnac pour qu’il ne révèle pas le nom des syndicalistes et des hommes politiques que le patronat a corrompus pendant des années.

Bien entendu, plusieurs syndicats vont être éclaboussés par ce scandale.

Bien entendu, plusieurs hommes politiques vont être éclaboussés par ce scandale.

Bien entendu, Nicolas Sarkozy va être éclaboussé par ce scandale. En 2004, la cellule anti-blanchiment du ministère de l’Economie et des Finances alerte le ministre Nicolas Sarkozy des retraits de centaines de milliers d’euros effectués par Denis Gautier-Sauvagnac. Quelle a été la réaction du ministre Nicolas Sarkozy ?

Il a refusé que le dossier soit transmis à la justice ! Pourquoi ? Pourquoi le ministre Nicolas Sarkozy a-t-il protégé Denis Gautier-Sauvagnac ?

A votre avis ?

Je vous suggère de lire cet article du site Marianne2.fr . Il est écrit par Eric Decouty :

" UIMM : pourquoi Parisot est aussi responsable.

Durant tout le week-end, Laurence Parisot a joué les Madame Propre du patronat. Eric Decouty démontre sa part de responsabilité dans les scandales qui éclaboussent l’UIMM et le Medef.

C’est la guerre civile au MEDEF. La révélation par Marianne numéro actuellement en kiosque) des accords secrets offrant à l’ex-patron de l’UIMM (Union des Industries et Métiers de la Métallurgie), Denis Gautier-Sauvagnac (DGS), une prime de retraite de 1,5 millions d’euros et la prise en charge de ses futures condamnations sans limitation de montant est en train de dynamiter le patronat français. Le scandale des valises de billets de DGS et des cadeaux occultes qu’il en a tirés, a donné lieu ce week-end à des querelles publiques sans précédent entre Laurence Parisot, censée être la patronne des patrons, et les représentants de la puissante industrie métallurgique.

Mais ces déclarations soigneusement médiatisées par lesquelles la présidente du Medef a pris la posture de la patronne outragée ne feront pas illusion très longtemps. Les communiqués tout autant offensés de DGS et de son successeur, Frédéric Saint Geours ne convaincront pas davantage. Quant au pouvoir politique et à la justice les voilà confrontés à une affaire dans laquelle ils portent chacun une part de responsabilité.

Que nous enseignent ces derniers développements ?

1°) Le rôle de Laurence Parisot.

En septembre dernier, la présidente du MEDEF avait attendu plus d’une semaine pour réagir aux révélations sur les millions d’euros tirés en cash des caisses de l’UIMM par Denis Gautier-Sauvagnac. Elle avait alors juré « tout ignorer de ces pratiques d’un autre âge » et annoncé un grand ménage au sein du patronat de la métallurgie. Nous allions voir ce que nous allions voir avec Frédéric Saint Geours, successeur de DGS à la présidence de l’Union… Résultat : quatre mois plus tard, Madame Parisot, a rejoué le couplet…

Certes, cette fois, elle n’a pas attendu une semaine pour réagir. Elle a même pris soin d’orchestrer bruyamment sa partition : un communiqué, vendredi, pour annoncer son retour précipité de vacances, une interview samedi, sur France 2 et un entretien, dimanche dans le Journal du Dimanche, avec photo de la dame à son bureau, histoire d’illustrer une reprise en main indignée…

On peut admettre sans trop de difficulté que Laurence Parisot ignorait la teneur des accords secrets entre DGS et l’UIMM. Pour le reste, la colère et l’indignation ne sont que de circonstance. Dans cette histoire, la responsabilité indirecte de la présidente du MEDEF est engagée pour au moins cinq raisons.

a) Si Denis Gautier Sauvagnac a démissionné à la mi-novembre de la présidence de l’UIMM, poste symbolique et bénévole, tout le monde savait qu’il était toujours délégué général et le seul véritable décideur. DGS ne se cachait d’ailleurs pas, occupant comme auparavant son bureau de la rue de Wagram, d’où il dirigeait avec la même autorité l’union patronale, laissant sa première collaboratrice également mise en examen signer les chèques tout en participant presque officiellement aux négociations syndicales… Laurence Parisot a laissé faire sans mot dire.

b) La présence de Michel de Virville, secrétaire général de Renault et président de l’UNEDIC, considéré comme un des hommes de confiance de Madame Parisot était censé ramener une nouvelle moralité au sein de l’UIMM, au même titre que l’élection de Frédéric Saint Geours. Or, le premier a négocié en catimini les cadeaux de DGS et le second les a couverts. Qu’ils n’en aient rien dit à la présidente du Medef en dit long sur son autorité de et sur la portée réelle de ses décisions.

c) Outre Michel de Virville, quelqus uns des plus hauts représentants du patronat français ont validé le versement de 1,5 millions d’euros à DGS ainsi que la prise en charge de ses condamnations financières à venir. La liste des membres du bureau de l’UIMM publiée par Marianne est éloquente : Anne Lauvergeon, présidente d’Areva, Joël Karecki, président de Philips France, Christian Streiff, président de PSA Peugeot-Citroën, Jean-Marie Poimboeuf, président de la Direction des constructions navales (DCN), ont, parmi d’autres, autorisé les accords qui font aujourd’hui scandale. Or, ces hommes et femmes sont des figures emblématiques du patronat français et donc du Medef. Ils attestent que les cadeaux à DGS n’ont pas été décidés entre amis de la métallurgie mais bien dans le gotha du patronat. Voilà pourquoi la distinction que tente aujourd’hui d’établir Laurence Parisot entre l’UIMM et le Medef est fallacieuse. Même si sa présidente n’était pas dans la confidence du parachute doré de DGS, le Medef, via ces grands patrons, est clairement impliqué, ce qui lui laisse comme Arnaud Lagardère dans l’affaire des délits d’initiés d’EADS, que le choix délicat entre incompétence et mahonnêteté.

d) Laurence Parisot a laissé entendre qu’elle pourrait saisir la justice, expliquant hier dans le JDD « que l’accord entre l’UIMM et son délégué général (lui) semble très discutable ». C’est pourtant la même Laurence Parisot qui a l’automne dernier n’a pas estimé nécessaire de déposer plainte après la révélation des opérations occultes de l’UIMM et ne s’est pas davantage constituée partie civile après l’ouverture de l’information judiciaire. Si aujourd’hui la présidente du MEDEF envisage de saisir la justice pourquoi ne pas l’avoir fait à l’automne ?

e) Enfin, dans ses différentes interviews du week-end, la présidente du MEDEF n’a jamais affirmé sa volonté de faire la lumière sur le principal mystère de l’affaire : où est donc allée la vingtaine de millions d’euros retirés par DGS entre 2000 et 2007 ? Laurence Parisot n’a pas davantage appelé la justice à mettre tout en œuvre pour identifier les destinataires des valises de billets du patronat… La transparence, même dans le discours, a des limites.

Au bout du compte, la purge que veut désormais imposer Laurence Parisot à l’UIMM montre évidemment la faiblesse de son influence sur les barons de la métallurgie. Mais ses déclarations s’apparentent surtout à une posture de circonstance, la présidente du MEDEF cherchant à apparaître comme « la madame propre » du patronat alors qu’elle a laissé perdurer manoeuvres et sombres arrangements depuis bientôt six mois.

2°) DGS, Saint Geours et la loi du silence.

L’élection de Frédéric Saint Geours à la présidence de l’UIMM devait tout changer. Elle a en réalité permis la survivance d’un système opaque, constitué de transactions secrètes et de petits arrangements. Il est d’ailleurs piquant de constater que les mêmes cabinets d’avocats ont représenté l’UIMM avant et après le départ de DGS… Certes, l’ancien président a choisi son propre défenseur, Me Jean-Yves Leborgne, mais sa défense semble bel et bien établie en concertation avec les conseils du patronat de la métallurgie.

Malgré ou à cause de l’enquête judiciaire, les différentes parties semblent aujourd’hui s’être entendues pour renforcer la loi du silence établie depuis des lustres. Comme dans un film noir, DGS n’a pas estimé nécessaire de répondre personnellement, hier, aux attaques de Laurence Parisot, mais il a envoyé dans les médias son avocat fidèle. Tiré de sa torpeur, Me Leborgne, a pris la pose non pas pour dire que son client rendrait l’argent, mais pour demander à Madame Parisot de retrouver son sang-froid et rappeler que les histoires de valises de billets étaient vieilles comme l’histoire du patronat de la métallurgie… Bref un avertissement sans frais à la patronne des patrons, à tout le Medef et sans doute au pouvoir et à la classe politique toute entière, pour dire que beaucoup avaient à perdre au grand déballage. Un message que Frédéric Saint Geours s’est empressé de recevoir cinq sur cinq sur les ondes…

3°) Sarkozy en toile de fond.

Cette menace du grand déballage a-t-elle porté ? Toujours est-il que si la gauche a tonné tout le week end, la droite et le gouvernement se sont montrés bien discrets. Certes, quelques ministres ont dit en substance et sans rire qu’ils faisaient confiance à la justice… François Fillon, gêné aux entournures, aussi. Nicolas Sarkozy, en voyage officiel puis de noces en Afrique du Sud n’a, en revanche, rien dit. Pour lui plus que pour beaucoup d’autres, un grand déballage dans l’affaire de l’UIMM pourrait avoir de fâcheuses retombées. Il pourrait notamment devoir enfin s’expliquer sur les raisons pour lesquelles en 2004, alors ministre des Finances, alerté par Tracfin (la cellule anti-blanchiment de Bercy) des retraits effectués depuis 2000 par DGS il avait refusé que le dossier soit transmis à la justice…

Le silence d’une grande partie de la classe politique pourrait également s’expliquer par les subsides qu’auraient tiré certains de ses représentants des valises de DGS. Car si la piste de financements syndicaux est privilégiée par les enquêteurs, celle de financements politiques et/ou électoraux n’en existe pas moins.

4°) La faute du procureur de la République de Paris.

Saisie fin septembre le parquet de Paris a attendu la mi-décembre pour ouvrir une information judiciaire confiée à un juge d’instruction, lequel n’a mis en examen DGS que le 15 janvier. Mieux, il ne lui a été signifié aucune mesure de contrôle judiciaire ce qui lui permet de rencontrer en toute quiétude tous les protagonistes de l’affaire. Du jamais vu !
Les atermoiements du procureur de la République de Paris, aux ordres ou non de la Chancellerie et donc de l’Elysée, ont permis que soient signés les accords occultes au profit de DGS. Si comme dans l’affaire de la Société générale et du trader Jérome Kerviel, DGS avait immédiatement mis en examen avec interdiction de voir les autres dirigeants patronaux et ceux de l’UIMM, nul doute qu’il aurait été plus difficile de passer le fameux pacte du silence découvert aujourd’hui.

5°) L’illusion du grand déballage.

Reste la suite de l’histoire. Le séisme annoncé au patronat annonce-t-il une révélation sur les destinataires des vingt millions d’euros distribués entre 2000 et 2007 par Denis Gautier-Sauvagnac ? Peu probable. L’omerta patronale renforcée par une évidente passivité syndicale devrait s’accommoder de ces soubresauts d’autant plus facilement que le pouvoir politique se fera son complice et que la justice poursuivra aussi sagement l’enquête qu’elle l’a commencée… Derrière les grands discours sur la transparence, les secrets semblent mieux gardés que jamais. "

http://www.marianne2.fr/UIMM-derriere-la-transparence,-l-omerta-renforcee_a84582.html?preaction=nl&id=2940569&idnl=25398&

Messages

  • Puisque la justice ne veut pas eclairer les parties sombres de cette affaire.Exigeons et pourquoi pas une pétition afin que les barons du medf ne soient pas exempter de toutes poursuites.Oui les noms des bénéficaires des largesses du patronat doivent etre public.Quand il s’agit d’un travailleur ils ne s’en privent pas,alors la justice doit immediatement jouer son role.momo11

  • La stratégie de contournement patronale est en route , vite vite sauvons les meubles, pour le judiciaire on verra plus tard.

    Piraté sur Reuters ..... on a le droit, Non ?


    PARIS (Reuters) - L’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) a annoncé qu’elle acceptait de revoir l’octroi d’une prime de départ de 1,5 million d’euros à Denis Gautier-Sauvagnac et s’est engagée à modifier la direction de l’organisation patronale.

    "Le président (de l’UIMM Frédéric Saint-Geours) a proposé de réexaminer les conditions de départ de Denis Gautier-Sauvagnac", indique l’UIMM dans un communiqué publié à l’issue d’une réunion du bureau de l’organisation.

    "Le président a proposé au bureau de modifier la direction générale de l’UIMM. Denis Gautier-Sauvagnac quitte ses fonctions de délégué général et Dominique de Calan celles de délégué général adjoint", précise le communiqué.

    "Le bureau de l’Union réaffirme de façon forte et unanime qu’il entend conserver (...) tous les mandats auxquels l’UIMM a toujours su apporter son expertise et son expérience dans l’intérêt général. Le président demande donc au Medef qu’il en soit ainsi", ajoute l’organisation.

    Dans un deuxième communiqué, signé conjointement par l’UIMM et Denis Gautier-Sauvagnac, les deux parties précisent que "soucieux des intérêts des entreprises et de l’image de l’UIMM, Denis Gautier-Sauvagnac a proposé que soit ouverte une discussion en vue d’une possible révision des accords pris".

    "Toujours pour contribuer à l’apaisement, Denis Gautier-Sauvagnac quittera ses fonctions prochainement".

    Nicolas Delame

  • Les diverses surprises de Madame Parisot , chef du Grand Patronat , vis à vis de l’UIMM , filiale du Grand Patronat , à quelqu’un d’un peu avisé , ont quelque chose de pitoyable . Du style : " J’étais pas au courant de ce qui se passait ! " . Comme c’est drôle , Madame Folleville ! Et puis le plus important dans l’odieux cynisme de tous ces copains-copines , c’est leur parenté mais surtout leur très ancienne filiation . Filiation rappelant aussi de très mauvais souvenirs à beaucoup de Français . L’UIMM descend en ligne directe du non moins célèbre Comité des Forges . D’où l’habitude bien ancrée car bien apprise des pratiques traditionnalistes et nauséeuses de l’argent qui coule à flots comme du fer fondu coule au laminoir . Et puis summum de leur vieille pratique , celle-ci : " .....Et ce que nous pouvons mesurer pour la première fois , c’est à quel point l’Italie fasciste et l’Allemagne nazie étaient implantées en France, par des réseaux économiques, sans parler des agents d’exécutions, nous y reviendrons.
    Au coeur de cette araignée qui tisse sa toile en prévision de la défaite de 1940, il y a ce fameux Comité des Forges, et son dirigeant, François de Wendel, dont la famille est toujours puissante.
    Aujourd’hui, 60 ans après la fin de cette guerre mondiale et terrible, l’amitié franco-allemande, les partenariats francos-allemands sont célébrés, parce que cela représente un ensemble de conditions à cette paix, profitable à tous. Mais cette « collaboration économique franco-allemande avait commencé à se déployer dans les années 1920, sous l’égide du charbon et de l’acier ».
    Elle commençait, et pour ceux qui tiraient profit de cette connexion entre la grande bourgeoisie française et celle d’Allemagne, elle devait se prolonger au maximum.
    La collaboration de 40 à 44 fut la période idéale pour ce partenariat. Car les occupants ont toujours payé les factures aux entreprises qui collaboraient. Pour cela, des patrons français n’ont pas hésité à pactiser avec des francophobes qui avaient retourné leur veste, en apparence, pour leurs seuls intérêts. " Les états d’âme de Madame Parisot sont donc , 70 ans après , nuls et non avenus , l’Histoire ayant déjà démontré où se situait l’Honneur dans le cerveau et le porte-feuilles des grands patrons . On a déjà donné . Et eux beaucoup reçu ! Fermez le ban !

  • Dernière vision délirante ce soir sur l’A2 :

    Puisque mme a eue droit de cité samedi soir, mr le Saint ... nouveau patron des comités des forges version UIMM déclarait :

    — l’UIMM, c’est 1.8 millions d’emplois, c’est 40 000 entreprises...patati-patata ....

    — De la transparence 4 fois qu’il aura prononcé ce mot, Du durable transparent en qq sorte.

    — a la question de Pujadas des mots de Parisot : ".../... méprisable et méprisant .../..." celui ci : ".../... c’est du passé .../..." et plus loin ".../... laissons faire la justice, pour l’instant la présomption d’innocence ne nous permet ..../..." etc, du passé forcément , c’est aussi du passif payant pour des bénéficiaires sacrément protégés.

    Il affirme également qu’il nous informera du montant de la révision de cette cagnotte de 1.5 millions accordée jusqu’a présent à DGS, et publiquement, aime t il à précisé.... attendons de voir.

    Concernant les 20 millions de retraits : " il ne sait rien" ;

     Décidément (voir ci dessus), dans cette boite à forger les amitiés, a force de leur coller des 16 mandats de pouvoir à ces gusgus, ils ne sont mème pas foutus de savoir qu’es qui s’y passe ? dans la mélasse ? Enfin c’est ce qu’ils voudraient nous faire avaler. Ils nous prennent pour des .... .

    Et c’est ce petit monde qui dirige les 1.8 millions de travailleurs. Ce n’est plus le marché qui nous met en danger ici, mais plutot l’incompétence notoire de ces dirigeants du CAC 40.

    A la question de Pujadas * : " avez vous demandé a DGS, ou était passé ce pactole de 20 millions de biftons ... "

    Le n° chef de l’UIMM a tout bonnement déclamé ce que lui aurait dit DGS :

    " Je ne dirais pas !"

    Bon courage pour nos justes justiciers. DGS par l’intermédiaire Saint déclare publiquement que de cette affaire, rien mais absolument rien n’en resortira ! Les 20 millions en question seront inscrit dans la ligne de comptabilité transparente, à la rubrique :

    Pertes et profits pour les amis, et tant pis pour les petits.

    Il me semble d’ailleurs que cette attitude, s’appelle communément en terme jurico-linguiste :

    OBSTRUCTION A LA JUSTICE , ne faudrait il pas rajouter "DECLARATION PUBLIQUE D’OBSTRUCTION A LA JUSTICE"et est en principe répréhensible par la loi ! Enfin je le pensais.

    * Pujadas, lui en tient une sacré couche de poser de ce genre de question qui fatalement, et il le savait n’aurait jamais eue de réponse. L’investigateur du 20 heure. sacré farceur.....Lui il veut nous faire croire qu’il sait faire son métier, faudra repasser.

    Anecdote : Dans le mini reportage diffusé avant cet entretien, en description de cet organismeUIMM, toutes ou quasi toutes les grandes entreprises auront été citées, Renault, .......

    Il y en a une en tous les cas qui cette fois n’aura pas été citée : AREVA et sa Anne Lauvergeon dit la cheftaine. Histoire de pas trop abimé, voir comme le disais Parisot : SALIR , l’industrie nucléaire.. Mais il est vrai qu’il ne faut pas mélanger les dossiers.

    Mélanger les esprits OUI, mais surtout pas les affaires ! A mystères !


    Non pas que je passe mon tzemps devant cette télé, mais il est bon de yeuter, pour voir un peu comment les médiants influent sur les esprits pas toujours avisés. Salut A +

  • Pour bien comprendre les liens secrets qui nouent tous ces pontes entre-eux, ainsi que le rôle de théâtre d’ombres joué de tout temps par les médias toujours aux mains des premiers , un court texte : " ..... Là, également, le destin voulu que je sois au premier rang des premières loges, j’habitais au cœur de Paris, je n’avais qu’à regarder et à écouter. J’ai côtoyé de très près, un des responsables de la Cagoule, je suis donc en mesure de témoigner, je l’ai d’ailleurs déjà fait, il y a quelques années dans un essai. Aujourd’hui, pour plus de détails sur l’association capitalisme et fascisme, je conseille aux personnes intéressées de visionner le film " la Cagoule " de William KAREL, diffusé régulièrement, au moins une fois par an, sur une chaîne de télévision, évidemment pas sur TF1, ni sur A2, aux heures de grande écoute. Ce film a été programmé en février 1999, en septembre 2000 et en 2001, il cite des noms et montre le ! s visages des principaux dirigeants de l’association capitalisme et fascisme, responsables n° 1 de la destruction de la France comme grande nation.
    En 1935, après l’échec d’un complot d’extrême droite en France, l’antirépublicain le fasciste Eugène DELONCLE fonde le Comité Secret d’Action Révolutionnaire (le C.S.A.R. plus connu sous le nom de " Cagoule ") Rien qu’à Paris, selon ses dires, DELONCLE dispose de 12 000 hommes armés et bien entraînés. Des officiers supérieurs font partie de l’organisation terroriste et ne s’en cachent pas, ce sont des militaires complètement gâteux, nés au XIXème siècle, dans la bande, il y a des maréchaux comme FRANCHET D’ESPEREY, PETAIN…. des généraux comme DUSEIGNEUR…. des colonels... d’autres en font partie, mais ne s’en vantent pas. Entre eux, les cagoulards avaient donné un surnom à Charles DE GAULLE, ils l’appelaient " leur clairon impuissant ". Tout commentaire serait superflu.
    C’est PETAIN, et personne d’autre, qui s’opposa en 1934, à la construction de la ligne Maginot jusqu’à la mer... C’est encore PETAIN, qui en 1939, sera nommé ambassadeur de la France à MADRID ; c’est dans cette ville, à l’abri des regards indiscrets, qu’il pourra longuement s’entretenir avec les dirigeants nazis allemands, pour préparer la débâcle de nos armées et les futures zones d’Occupation.
    Il n’y a pas de mot, dans la langue française, pour qualifier le rôle infâme joué par certains officiers supérieurs français. L’armée de terre la plus puissante du monde a été détruite sans avoir combattu, elle a été monstrueusement trahie par des officiers membres de la Cagoule qui regroupait les capitalistes et les fascistes. Les millions d’hommes de l’armée de TERRE deviendront des prisonniers, des " travailleurs bénévoles ". Un abondant matériel, neuf et intact, stocké dans des entrepôts, sera tenu à la disposition des nazis allemands, pour une autre intervention militaire également programmée...
    Dans la Cagoule, à côté des militaires, il y avait beaucoup de civils et notamment les membres des " 200 familles " des noms bien connus : Parfum COTY, ciment LAFARGE, peintures RIPOLIN, huile LESIEUR, Pierre MICHELIN, Louis RENAULT…. mais le principal financier de l’organisation paramilitaire fasciste, c’étaient les propriétaires de l’OREAL : la famille BETTENCOURT.
    BETTENCOURT, voilà le nom qu’il ne faut pas oublier. BETTENCOURT, un nom d’actualité. BETTENCOURT, probablement présentement, la plus grosse fortune de France.
    En 1940, grâce aux subsides de la famille BETTENCOURT, et à l’action d’armées fascistes étrangères, la Cagoule va triompher. ... "
    Il y aura toujours un gigantesque différenciel entre le Peuple et ces gens , entre la République et l’organisation de ces pontes , entre la Liberté , l’Honneur , et l"affairisme immonde de la Grande Bourgeoisie . On a tous et en tout lieu ce qu’on appellle le choix . C’est soit les premiers , soit les seconds ! Là aussi , tout fut dit et tout fut écrit tragiquement par le passé , et à cette lumière on devrait savoir d’instinct qui croire ou qui ne pas croire . Oui surtout , qui ne pas croire !