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Dimanche 1er mai 2005 : retour de manif ...

Publie le lundi 2 mai 2005 par Open-Publishing
17 commentaires

"En manifestant le 1er mai, nous votons avec nos pieds contre la Constitution" : à un mois du référendum, le débat européen a fait irruption au coeur du défilé parisien CGT, FSU, Unsa, Solidaires qui a rassemblé, dimanche sous un soleil estival, entre 9.000 et 15.000 personnes."Non socialiste", "la Constitution nuit gravement à la santé", "j’ai fait mon choix, je vote non" : Mercedes, 67 ans, professeur d’espagnol à la retraite, arbore une panoplie d’autocollants contre le traité constitutionnel .../... (AFP)

Messages

  • description assez proche de celle de dominique Conil ce matin dans Libé, ainsi que de Wenz-Dumas (à moins que ce ne soit Quinio qui ne s’y est collé). Mais c’est assez descriptif : une manif est un kaleidoscope, autants de manifs qu’il y a eu d’yeux pour la voir. Chaque manifestant a fait une manifestation unique et singulière. Toute relation est fatalement sous l’emprise du prisme subjectif, et du résumé simplificateur.

  • Les militants de l’UNSA, qui se retrouvent "en porte-à-faux" ne parviennent pas à comprendre qu’ils cotisent pour un syndicat JAUNE...

    Il est temps d’arrêter la télé....!

    • quand vous aurez fini de traiter ceux de gauche qui ne pensent pas comme vous, de jaunes (CFDT, UNSA...) on pourra peut être tenter de dialoguer !.... et oui le 1er mai, il y avait des manifestants dans les rues qui voteront OUI le 29 mai !

      Dans un discours mémorable Maurice Thorez (secrétaire général du PCF), en février 1934, de triste mémoire, à la vieille du front populaire, le PCF refusait d’organiser la contre manifestation avec la SFIO (socialistes de l’époque), à la manif des fachos (les ligues)... au motif que :

      "entre la peste et le choléra on ne choisit pas !...."

      Vous utilisez les mêmes procédés... cela s’appelle la PENSEE UNIQUE TOTALITAIRE, qui a fait (et fait) tant de ravages en Europe !

    • Dialoguer avec la CFDT et l’UNSA ? Ces partenaires sociaux n’ont envie de dialoguer qu’avec le patronat. C’est ce qui les jaunit.

    • N’ avez-vous pas des difficultés à comprendre qu’exprimer une opinion sur un forum ne peut pas relever de la "pensée totalitaire", qui n’existe que portée par un système ...totalitaire...,dont j’attends la définition que vous allez peut-être donner.

    • Dire ce que l’on pense n’est jamais un mauvais procédé. Le totalitarisme serait plutôt du côté de ceux qui font au moins bon ménage avec les projets politiques libéraux, comme la CFDT (à gauche ??!!) . Le totalitarisme est un système politique où on punit les gens qui ont des idées contraires au régime ou au groupe.

    • SVP arrêtez de parler de totalitarisme, CFDT, UNSA, CFTC, FO, CGT et FSU c’ est la droite pure et dure, comment peut on dire des syndicats de gauche ? la complicité avec le patronat n’ est me semble-t-il plus à démonter et plus contestable, seuls SUD et la CNT restent des syndicats combatifs et opposés à la classe patronale bourgeoise, je précise je ne suis en aucun cas syndiqué à l ’ un d’ entre eux, d’ ailleurs la preuve en est que ce st les seuls à appeler à voter non le 29 mai à la consitution qui veut entériner à tout prix l’ ultra libéralisme et la misère et aussi à appeler à la grève générale le 16 mai ( hé oui CGT... n’ appellent pas officiellement à la grève contre la journée d’ esclavage !!!) même si évidemment un prolongement unitaire (lycéens, chômeurs, intermittants, salariés, étudiants...) à cette journée et des actions fortes (pas de simples manifestations qui font rire la bourgeoisie, en effet en quoi les dérangent-elles ?)st indispensables (blocages en tout genre, routes, trains...) pr faire céder le gouvernement Seillère et son valet Raffarin, les mobilisations d’ une journée tous les 2 mois commencent à devenir ridicules.

      NON A LA CONSTITUTION !!!

      GREVE GENERALE ET ILLIMITEE !!!

    • classer les gens en "social-traite" d’un coté et "bons" de l’autre, en "jaunes" d’un côté et "bon" de l’autre...ect ect... revient à appliquer exactement la définition du totalitarisme que vous donnez !
      il y a une longue pratique de ces méthodes dans l’histoire de la gauche en France !!

    • Il faut être vraiment autiste pour ne pas remarquer les dérives de la CFDT, l’UNSA, d’une certaine "gauche" qui s’abandonnent dans les bras du libéralisme. Comment un salarié CFDT peut confondre ses intérêts avec ceux du baron Seillière : ensemble, tous ensemble ouais, ouais !
      M’sieur l’baron y s’marre : Art. III 210 paragraphe 2 a) ...à l’exlusion de toute harmonisation des dispositions législatives et réglementaires des Etats membres. En clair, il est interdit d’harmoniser les lois sociales.
      Ah ! oui mais c’est pour permettre aux nouveaux états membres de nous rattrapper.
      M’sieur l’baron y s’esclaffe : Art. III 209 ...ainsi que de la nécessité de maintenir la compétitivité de l’économie de l’union.
      Est-ce qu’un cédétiste a déja vu un chef d’entreprise améliorer les conditions sociales de ses salariés pour rendre son entreprise plus compétitive ? Non mais les gars, vous vous moquez de qui ?
      Demandez aux routiers français de vous narrer les méfaits causés par cette "concurence libre et non faussée" qui voient leurs salaires et leurs droits diminuer comme peau de chagrin. Ils connaissaient Bolkenstein bien avant l’heure. (C’est curieux, les médias sont discrets sur le sujet ?)

      Comment des syndicats peuvent appeler à voter oui à un traité qui dénie les droits des plus faibles et les met en concurence sous l’oeil bienveillant de M’sieur l’Baron ? (J’ajoute est-ce pour autant que les prix des transports diminuent ? évidemment non.)

      Demandez vous quel secret cancer (pour reprendre le titre du citoyen Etienne Chouard) ronge l’attitude démagogique de votre direction syndicale et de ses sbires ?
      Avec et surtout grace à vous les rentiers, actionnaires et autres prébendiers ont un bel avenir : plus vos salaires seront mis en concurence plus leurs profits grossiront. Eh ! M’sieur l’Baron, y va s’étouffer de rire !
      Heureusement, ON VA LUI PLACER UN NON.

    • Il ne s’agit pas de classer les "bons" et les "mauvais", mais de savoir sur qui nous allons pouvoir compter, car la partie ne se gagnera pas en douceur.

      Et les syndicalistes qui attendent qu’on leur offre une loge dorée dans les instances syndicales bruxelloises ne font décidément pas partie de nos alliés...

    • Il faudrait relire l’histoire !

      La dérive fascisante de la SFIO et des radicaux de cette époque était patente, de même celle de la CGT (tendances Jouhaux et syndicats de Belin) (1)

      Rappelons :
       que ces tendances on collaboré avec Pétain ( nombre de SFIO, Belin et bien d’autres)
       que les députés SFIO ont donné les pleins pouvoirs à Pétain en 1940 (à l’exception de 37 d’entre eux), après avoir exclu les députés communistes

      Patrice Bardet

      (1) je rédigerai prochainement un article qui permettra d’en disctuter plus avant

    • je viens de lire le "débat" en vitesse,

      2 "avis" :

      l’histoire je veux bien la relire, elle est émaillée de conneries faites...
      qu’il est facile de juger aprés coup, je n’excuse personne là bien sur.
      je manque de connaissance historiques c’est vrai,
      mais le monde et les esprits ont changé... alors l’histoire vu d’ici !!!
      plutôt un réglement de compte à postériori...sans compter les intérets persos de l’époque...
      il en existe plus d’interets persos de nos jours ????
      j’entends encore 2 copains (enseignants l’un en histoire et l’autre trés documenté)
      se chamailler sur la guerre d’espagne.... ils sont d’accord sur la constitution ça c’est sur...
      et c’est ce qui compte aujourd’hui non ??

      du passé faisons table rase, on voit à qui pourrait profiter "le crime"...
      laissons les conflits à chirac et sarko... qu’ils se bouffent le foie... je leur apporterait le persil...

      la cfdt, je connais un peu, j’ai quitté il y a 2 ans... sauf que la fédé locale avait pris parti
      d’appeller à la gréve contre la loi sur les retraites et avait manifesté... en opposition avec la centrale...

      le grand patron local de la cfdt est parti à la cgt je crois...

      alors ???? ça bouge, individuellement...pas toujours assez vite d’accord...

    • Merci, Patrice, pour ces rappels. Le fait historique, c’est quand même plus intéressant que le fait religieux.
      Mais même si la dérive de la SFIO et de la CGT dans les années 30 ne s’était pas produite, associer Thorez avec le "totalitarisme" simplement parce qu’il n’a pas voulu manifester avec la SFIO, c’est ne pas bien comprendre ce qui a réellement favorisé la montée du nazisme, et l’avènement de son corollaire vichyste : une crise sociale de très grande ampleur.
      (Cela n’exonère nullement Thorez et le PCF des erreurs et des compromissions avec le stalinisme qui ont été les leurs.)

    • A 193.67, et à ceux qui s’intéressent à cette période historique : je ne crois pas que ce forum, et même l’outil internet proprement dit, soit la méthode adéquate pour apprendre ensemble et étudier cette histoire(qui est en grande partie encore la nôtre, qui est notre histoire quasi psychanalytique, au sens notre histoire familiale). En outre, comme toute Histoire, elle requiert plus de temps et de rencontres réelles, pour sa recherche, la confrontation des points de vues et des découvertes, pour le partage de la sapience, pour sa divulgation, sa dissémination... Mais ces sujets, bien sûr, non seulement nous intéressent, mais nous passionnent. mais peut-être n’est-ce pas bien le lieu (non le moment, le moment est propice !) pour embrasser cet effort et cette réflexion.

    • Je ne sais pas s’il existe UNE méthode adéquate pour l’étude de l’histoire. Mais il est important de réagir quand tel ou tel utilise de manière impropre des concepts ou des faits historiques précis.
      Que ce soit sur l’internet ou ailleurs.

    • Je ne parlais pas de Thorez, ni du PC, ni de totalitarisme (lequel ?) ; simplement d’une dérive fascisante de la SFIO et de la CGTU, au contraire justement combattue par la CGTU et le PC. Cette dérive fascisante ayant pour support à la CGT le "planisme" (de la CGT et de la SFIO, mais là je connais moins) et l’anticommunisme (suite au congrès de Tours, puis la scission de la CGT et de la CGTU) a trouvé son aboutissement avec la collaboration, en passant par les "accords de Munich".

      La nouvelle scission de la CGT, l’exclusion des parlementaires communistes par la SFIO, les pouvoirs donnés à Pétain doivent se comprendre aussi par les causes historiques.

      Et l’histoire permet aussi de comprendre que les luttes sociales sont un continuum, un peu tortueux, et loin d’être étranger aux enjeux politiques.

      Lire ( un peu à côté, mais essentiel pour comprendre) le Monde Diplomatique de ce joli mois de Mai sur les "dessous" de la seconde guerre mondiale... et les implications actuelles

      salutations militantes

      Patrice Bardet, délégué syndical Ufict-CGT

      patrice_bardet@yahoo.fr

    • Les 9 février et 12 février 1934, des manifestations unitaires des forces de gauche ont bien eu lieu, pour contrer la tentative de coup de force des Ligues du 6 février 1934. Elles furent un succès et une étape ilmportante dans la construction du Front Populaire. L’avènement du nazisme n’a rien à voir avec ces évènements, Hitler ayant pris le pouvoir depuis janvier 1933. Quant à la recherche des responsables de la déroute de la France et du désastre pétainiste, du "totalitarisme", elle passe en premier lieu par l’examen rigoureux des conditions sociales des années 1930, des trahisons politiques de la SFIO, dont la grande majorité des députés a voté les pleins pouvoirs à Pétain, du choix du patronat enfin ("plutôt Hitler que le Front Populaire").