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En France rien de nouveau
par red1917
Publie le vendredi 21 avril 2017 par red1917 - Open-PublishingDonc c’est écrit.
Macron contre Le Pen, et au bout de ce suspense insoutenable, Macron président.
C’est en fait l’unique chance pour la 5eme république de survivre.
Le peuple.
Il a bon dos le peuple.
Il sait que Microsoft est le seul système d’exploitation (android maintenant).
Il sait que Google permet de connaître tout ce qui se passe dans le monde.
Il sait que c’est chacun pour soi, qu’il faut être courageux et travailler dur.
Il sait que les anciennes boutiques sont remplacées par des trucs à la mode.
Il sait qu’il devra bosser jusqu’à 67 ans.
Il sait qu’avec sa voiture pourrie, il se fera systématiquement contrôlé par les flics où les gendarmes.
Il sait qu’il risque de perdre son appartement en cas de coup dur.
Il sait que devenu sans-abris, il y a très peu de chance de redevenir un être humain.
Il sait qu’il lui faudra alors un chien pour ne pas être seul et que les gens donneront une pièce plus facilement, parce que le chien il est trop mignon et c’est pas de sa faute si son maître est un déchet.
Il sait qu’il compte autant pour les présidentiables qu’une pièce d’or pour un rouge gorge.
Mais.
Il ne sait plus ce que signifie une démocratie.
Le vote contre la constitution Europe a été annulé, une pratique dans certaines dictatures.
Il n’y aura pas de référendum sur des questions cruciales :
Le nucléaire : plan de démantèlement des centrales qui ne sont pas aux normes d’après l’ASN (Agence de Sûreté Nucléaire)
Interdiction du cumul des mandats et présence obligatoire des députés lors des sessions parlementaire sauf cas de force majeur (maladie, problèmes familiaux).
Sans motif vérifiable de l’absence, le parlementaire non seulement ne sera pas payé, mais au bout de 3 absences sans motifs, il sera révoqué.
Fin de la culture des « promesses » et introduction de la notion de mandats révocables.
Système simple : Le mandat décrit de manière précise le but à atteindre, et la date limite de l’échéance du mandat.
En cas d’échec de l’objectif du mandat après l’échéance du mandat , le titulaire du mandat (qui avec sa signature avait déclaré être respectueux des règles citées ci-dessus) est révoqué (pour ne pas dire licencié car le peuple a du cœur)
La possibilité de d’imposer un référendum populaire avec les conditions suivantes :
– Le contenu du texte doit être clair et précis, de sorte que la réponse « oui » ou « non » ne puisse pas être indécidable.
– Il faut au moins que 50% des communes (après vote communal) souscrivent à la mise en oeuvre de ce référendum populaire.
– Les vote abstentionnistes seront comptabilisés, et seule une majorité réelle de 50% pour l’une où l’autre des réponses « oui » ou « non » donnera lieu à un fait accompli sous la forme d’une loi qui fera jurisprudence
Sinon si les abstentions ne permettent pas aux bulletins « Oui » ou « Non » de dépasser 50%, le référendum est annuler et il est interdit de le représenter avant 3 ans, y compris sous la forme d’une réécriture qui ne modifie pas le fond de la réclamation.
Enfin, comme d’habitude les votes blancs ne seront pas considérés comme des votes et ne pèseront toujours pas dans les résultats finaux, si on garde le système actuel.
Il faut d’urgence créer le concept de bulletin « abstention » , et déclarer le scrutin nul si le pourcentage d’abstention dépasse celui du premier ou second candidats ayant remporté le plus de voix.
Car que signifierait "Le Pen contre Abstentionnistes", si les abstentionnistes gagnent ?
Ensuite les journaux auront l’obligation d’indiquer :
– Le nombre total d’inscrits
– Le nombre total d’inscrits qui ont effectivement votés. (avec indication du pourcentage)
– Le nombre de bulletins déposés pour chaque candidats, y compris le vote « absention »
– En regard du pourcentage de voix qui est le nombre de vote divisé par le nombre de votant, ajouter le pourcentage relatif en divisant cette fois par le nombre total d’inscrits.
Voilà, en l’occurrence se qui pourrait se passer si l’élection d’avril respectait ces règles.
Source : https://www.insee.fr/fr/statistiques/2499456
Nombre d’électeur au 1/3/2016 : 44 834 000
On suppose une participation de 70% des électeurs.
Soit donc 31 383 800 votants.
Ensuite, politique fiction ;
Candidat Nombre réel de voix Pourcentage Relatif Pourcentage absolu
Le Pen 6675335 21,27% 14,89%
Macron 6170055 19,66% 13,76%
Mélenchon 6204577 19,77% 13,84%
Hamon 313838 10,00% 7,00%
Autres 1701002 5,42% 3,79%
Abstention 4669909 14,88 10,41
On se fout du vainqueur : on se rend compte que même la fuhrerin ne représenterait moins de 15% de la population inscrite , avec pourtant un score fictif assez bon pour elle.
Ainsi donc, dans la réalité, n’importe quel candidat représentera sans doute moins de 15% du total des français inscrits, sans compter que ce pourcentage tomberait encore si on prenait l’ensemble des français en age de voter (y compris les non inscrits).
Conclusion ?
En France rien de nouveau.