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Et si la baisse de considération croissante qui entoure la fonction présidentielle était voulue ?
Publie le samedi 29 décembre 2007 par Open-Publishing3 commentaires
Mémoires pour l’avenir
Danielle Mitterrand
« Le Président Bling Bling » Président de pacotille ?
– Et si la baisse de considération croissante qui entoure la fonction présidentielle et la politique en général était voulue ?
– Voulu le côté ridicule et amateur des interventions du Président que certains ont cru pris de boisson au G8,
– voulu l’incompétence évidente de certains ministres qui n’ouvrent la bouche que pour dire ce qui sera démenti le lendemain par les faits ou par un autre ministre,
– voulu l’impréparation des dossiers, voulu le traitement de laquais réservé à Bernard Kouchner, François Fillon et tant d’autres,
– voulu le côté combat du guignol et du gendarme,
– voulu les nains et les ballerines qui gravitent dans cette cour qui s’apparente plus à une cour des miracles qu’à un gouvernement,
– voulu ces discours remplis d’approximations et de fanfaronnades, voulu le Disneyland et la Staracadémisation politique…
– Voulu par qui ?
– A qui profite le crime ?
– A ce monde des affaires qui se croit le seul monde, à ces intérêts financiers qui pensent que le débat politique n’est qu’un jeu abandonné au peuple pour l’amuser pendant que les gens sérieux s’occupent à se partager le monde.
– Ce monde des affaires qui traite les citoyens comme des ressources humaines ou des clients-gogo, pille la planète, amasse des fortunes qui faussent le jeu économique, trompe le fisc, viole les règles démocratiques, licencie et délocalise ?
– L’oligarchie financière contre la politique et contre la volonté du peuple, voici où nous en sommes. Un éternel retour ?
– Nous citoyens qui pensons avoir le droit de décider pour et par nous-mêmes, que deviendrons-nous ? Dindons de cette farce, victimes et complices consentants ?
– Laisserons-nous la politique être dirigée par des patrons qui ne répondent que devant leurs actionnaires… avec leur avocat comme Président.
– Faudra t-il réagir comme ont réagi nos ancêtres,quand vraiment la coupe était pleine, ou trouverons nous une réponse pacifique au « ya basta »,« ras le bol »,« nunca mas »,« nia prou »,« mushkila »…
Messages
1. Et si la baisse de considération croissante qui entoure la fonction présidentielle était voulue ?, 29 décembre 2007, 14:11
Pour aller vers plus de démocratie il faut supprimer la fonction présidentielle tout comme supprimer le sénat et engager de nombreuses autres réformes qui peuvent faire basculer notre pseudo démocratie vers une alterdémocratie.
LAQUELLE ?
DEUX CONCEPTIONS DE "L’AUTRE DEMOCRATIE"
De l’alterdémocratie "de complément" à l’alterdémocratie "globale" et alternative
I - LES SYSTEMES DEMOCRATIQUES RESTREINTS
Il s’agit d’un essai sur des repères qui sont autant de points de ruptures pour une vie démocratique qualitativement supérieure, pour préciser encore ce qu’est « l’autre démocratie » (2). Il ne s’agit donc pas de faire œuvre technique descriptive et comparative des systèmes démocratiques existants.
A) Les deux niveaux de démocratie restreinte.
Il y a deux niveaux de démocratie restreinte : une vraiment très rabougrie, une autre moins restreinte mais toujours très limitée.
– La « démocratie très rabougrie » se nomme "démocratie représentative" tel que mis en place dans la plupart des régimes dit démocratiques.
– La « démocratie restreinte » s’apparente elle à la démocratie représentative avec une "alterdémocratie" complémentaire, sorte de béquille de la démocratie représentative. L’ensemble forme encore une démocratie restreinte.
B) Les deux conceptions de l’alterdémocratie.
1 - La première conception : l’alterdémocratie de complément.
Quelle est cette démocratie complémentaire ou différente de la démocratie de base ? Voici ce que dit La Revue du MAU/SS (1) de l’alterdémocratie (de complément) : "Le précédent numéro de La Revue du MAUSS dressait le constat de l’existence d’un malaise, à tout le moins, dans la démocratie. Le doute sur ses potentialités et sur sa réalité s’étend chaque jour un peu plus. Mais jusqu’où convient-il de désespérer ? La seule chose sûre est que, dans leur état actuel, les mécanismes de la démocratie représentative ne peuvent plus se suffire à eux-mêmes et qu’il faut revigorer l’esprit même de la démocratie. Ce sont les modalités, les potentialités et les limites de ces alternatives à la démocratie représentative - démocratie participative, associationniste ou directe, forums plus ou moins hybrides, organisations ou coopérations en réseau, etc. -, bref, de tout ce qui relève de l’alterdémocratie, que le présent numéro se propose d’examiner et d’évaluer, avec une réouverture symétrique du débat sur l’alteréconomie ».
2 - La seconde conception : l’alterdémocratie globale et alternative.
Ici l’alterdémocratie est conçue comme un ensemble totalement différent des systèmes démocratiques existants qui sont à "démocratie restreinte". L’alterdémocratie est une visée et non pas simplement la béquille de la démocratie représentative. La conception réellement alter de la démocratie ne saurait s’accommoder de l’alterdémocratie complément d’âme de la démocratie représentative existante.
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II - RUPTURE FRANCHE : L’ALTERDEMOCRATIE POUR UN ALTERDEVELOPPEMENT.
A) Rupture franche quand au champ d’application
Outre la démocratisation profonde de l’entreprise, l’alterdémocratie systémique fonctionne sur un champ élargi et embrasse le champ économique et donc provoque la décision citoyenne au-delà ce que l’on nomme ordinairement le champ politique. Elle relève de l’altermondialisme (un autre monde) et non de l’altermondialisation (les processus vers un monde plus ou moins meilleur).
Autrement dit, l’alterdémocratie globale suppose un autre contexte qui n’est pas seulement une autre répartition des richesses mais aussi un alterdéveloppement.
B) Rupture franche sur la dynamique systémique : un autre mode de production et de consommation.
– L’alterdémocratie suppose une économie généralisée de la valeur d’usage.
Une telle alter-économie implique donc l’appropriation publique, la généralisation des services public et la réduction de la sphère marchande, autrement dit de l’économie de la valeur d’échange, laquelle économie masque une économie de profit du capital alors qu’il s’agit de favoriser une économie de satisfaction des besoins. L’alterdémocratie n’est donc pas seulement afférente à l’économie sociale et solidaire, complément d’âme de l’économie capitaliste (3).
– L’alterdémocratie suppose la mise en place d’une planification démocratique de la production.
Il s’agit de réaliser un réel "développement durable" qui combine une autre production et une autre consommation. L’alterdéveloppement nomme un développement équilibré au plan écologique, territorial et un développement socialement postcapitaliste - écosocialiste (4)- donc réduisant fortement les mécanismes liés à l’exploitation de la force de travail ainsi que toutes les autres formes de domination et d’oppression que le capitalisme a "trouvé" en chemin et a maintenu voire amplifié.
Christian DELARUE
Com.Démocratie ATTAC France
chrismondial blogg
Note :
(1) : _http://www.yodawork.com/websp/SW2_consult_ref ?F_refid=26471
(2 ) [ATTAC 35] Introduction : aller vers une autre démocratie, citoyenne et populaire
http://www.local.attac.org/35/Introduction-ALLER-VERS-UNE-AUTRE [ATTAC 35]
Alterdémocratie
http://www.local.attac.org/35/-Alterdemocratie-
(3) L’altermondialisme n’est pas soluble dans le néosolidarisme
http://www.pag69.org/article.php3 ?id_article=352
(4) Sur l écosocialisme lire Mickaël LOWY Essai personnel sur Bellaciao : Un postcapitalisme écosocialiste
1. Et si la baisse de considération croissante qui entoure la fonction présidentielle était voulue ?, 29 décembre 2007, 19:28
Wouha que c’est beau.Et puis ce genre de propos tenus dans un salon feutré de bobos ça en jette,mais bon si je dois expliquer cela à mes camarades prolos j’en ai au moins pour dix alters plombes.
Moi j’y crois en l’altermondialisme,mais pour etre crédible il faut etre audible et là ufffffffffff.
N’oublions pas que notre excellent systeme éducatif formate les profs et les élèves et donc les citoyens depuis des années à n’etre que des agents serviles pieds et poings lies à la société de consommation,et la désintoxication sera longue.Elle a raison Danielle Mitterand,le travail de sape engagé il y des années porte ses fruits,les capitalistes peuvent se frotter les mains.
Pour en finir que faire et avec qui je n’en sais rien et cela me désole
Ce qui s’est passé il n’y a pas tres longtemps n’est pas encourageant,notre système présidentiel a du bon puisque nos candidats alter en voulaient,ils auraient pu montrer l’exemple mais l’alter égo de chacun a fait que tout cela c’est terminé en une alter cation permanente mais bon tout est possible ils ont peut etre changé comme dirait l’autre.
2. Et si la baisse de considération croissante qui entoure la fonction présidentielle était voulue ?, 29 décembre 2007, 21:50
Je voudrais remettre les pendules à l’heure. dans la dernière élection présidentielle sur l’ensemble des candidats, il y en avais deux ; José Bové et Olivier Besancenot, qui tout au long de la campagne on affirmer, sans détours, qu’ils ne seraient jamais président de la république, et que leur seul combat était de réunir une majorité pour préparer l’élection au suffrage proportionnel d’une assemblée constituante afin de mettre fin à cette cinquième république totalement anti démocratique.
C’est une catastrophe, que nous allons payer longtemps encore, que les intérêts boutiquiers des vieux partis politique se soit opposés à cette campagne unitaire qui aurait pu tout changer.