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FO rappelle qu’elle n’est pas engagée par la position de la CES relative au projet de traité constitutionnel

Publie le vendredi 8 avril 2005 par Open-Publishing
7 commentaires

Force Ouvrière, ayant pris connaissance des interventions publiques du secrétaire général de la CES le 7 avril, concernant le débat sur le projet de « traité établissant une Constitution pour l’Europe », rappelle :

La position prise à la majorité par le Comité exécutif du mois d’octobre, approuvant celle du Comité directeur réuni le 13 juillet, en faveur de la ratification du projet de traité, était accompagnée de 12 abstentions de confédérations nationales de divers pays. Le vote contre de Force Ouvrière était motivé parce que nous contestions à la fois que le Comité directeur ait eu mandat pour prendre une position et que la CES prenne une position sous forme d’une consigne de vote.

Le débat qui a eu lieu lors du Comité exécutif a été qualifié par le secrétaire général de la CES lui-même de « controversé », au point d’ailleurs que la proposition d’une pétition de la CES soutenant cette position a été très majoritairement rejetée.

Plus récemment, l’initiative unilatérale du secrétariat de la CES de transformer l’appel à manifester le 19 mars en action de soutien à la ratification du projet de traité a été immédiatement contestée par plusieurs confédérations affiliées - dont FO, ce qui a obligé la CES à, finalement, retirer cet appel.

Aussi Force Ouvrière, partie prenante de l’organisation du mouvement syndical européen depuis ses origines et affiliée à la CES depuis sa création, confirme « qu’indépendante et libre de son comportement tant au niveau national, qu’européen et international », « elle n’est pas engagée par la position de la CES relative au projet de traité constitutionnel ».

http://www.force-ouvriere.fr/index....

Messages

  • Bien, ça on l’avait ( au moins pour celles et ceux qui suivent l’actualité syndicale) compris : FO ne veut pas de "consigne de vote" explicite.

    La CGT non plus : la résolution du CCN, si elle rejette le traité, elle ne donne pas de consigne de vote : chacun demeurant libre, en tant que citoyen, de son opinion définitive et de son suffrage. (derniere phrase de la résolution du CCN , voir sur le site de la CGT ).

    La position de FO me semble néanmoins un peu plus complexe et indéniablement un OUI !

    1) La violente attaque d’André Bergeron (ancien secrétaire général de FO) publiée dans Nord FO n° 141 contre la CGT, pratiquant le mensonge "le comité confédéral de la centrale a décidé d’appeler à voter NON", l’amalgame, un anti-communisme primaire et la déformation historique, comprend implicitement la critique d’avoir rejeté le traité constitutionnel.

    Je cite L’autre échec est européen ...Donc, là aussi, la CGT revient à la case départ et se retrouve isolée et minoritaire au sein du syndicalisme européen ...Certains se demandent si la crise de la CGT ne va pas déborder les frontières du syndicalisme hexagonal ? Le « non » de la CGT a, en effet, engendré un malaise dans le monde syndical européen a avoué un dirigeant du D.G.B.

    La partie de l’interview de Bergeron concertant le traité est consultable en ligne Bernard Thibault : renvoi à la case départ ?

    2) l’éditorial de Bernard Sohet (secrétaire général de l’UD FO) laisse pour le moins perplexe !

    Je le reproduis intégralement :

    Pour ou contre ?

    La mobilisation que nous avons connue ce 10 mars sur le thème « AUGMENTER LES SALAIRES, PAS LES HORAIRES » augure d’un printemps « chaud ».
    Après l’augmentation du nombre d’annuités pour bénéficier d’une retraite à taux plein, la remise en cause des 35 H est un nouveau contresens économique et social, alors que le taux de chômage vient d’atteindre le chiffre de 12,9 % dans notre région.
    Le Gouvernement donne l’impression de n’avoir d’oreilles que pour le patronat.
    Nul étonnement alors à ce que le mécontentement grandisse .

    Le Président de la République a fixé au 29 mai la date du référendum sur la CONSTITUTION EUROPÉENNE.
    Dans le débat manichéen qui oppose aujourd’hui les partisans du NON à ceux du OUI, gare à ne pas « jeter le bébé avec l’eau du bain », car la question est toute simple : peut-on aujourd’hui se passer d’Europe ?

    Bien sûr que non !

    Notre journal Nord FO a souvent eu l’occasion de rappeler à ses lecteurs l’histoire de la construction européenne et l’engagement du mouvement syndical libre en faveur de son renforcement, à une exception près, celle des syndicats liés aux partis communistes : les difficultés que vient de connaître l’actuel Secrétaire Général de la CGT confirme d’ailleurs l’ancrage de cette organisation.

    Aux souvenirs et aux convictions qu’a souvent rapportés André BERGERON dans nos colonnes, je suis tenté de rappeler l’excellent plaidoyer de John MONKS, Secrétaire Général de la Confédération Européenne des Syndicats, lors du dernier Congrès de la Confédération FO.

    John MONKS, en résumé, rappelait que la construction européenne était incontournable, « le moyen de garantir la paix et la stabilité politique en Europe, mais aussi de contribuer au progrès économique et social ».

    L’absence de traité constitutionnel mettrait l’Europe en panne pour longtemps, alors que ce même traité représente, dans le concert des différents pays européens, un dénominateur commun appréciable.

    La charte des droits fondamentaux y est intégrée, de même que l’affirmation du caractère laïc de l’Union.

    Terminant son intervention sous les applaudissements, John MONKS déclara aussi « L’Europe a besoin de Syndicats forts, efficaces chez eux et généreux à l’étranger ! Ensemble, soyons ambitieux pour les travailleurs du monde ! ».

    Nous sommes dans une région qui a largement bénéficié des fonds européens et qui. par sa situation géographique, a une tradition de coopération transfrontalière sur les plans économique, politique, mais aussi syndical.

    Alors, quitte à paraphraser un éminent homme politique : devons-nous nous tirer une balle dans le pied ?

    Quoi qu’il en soit, pour ou contre, l’essentiel le 29 mai sera d’aller voter : c’est un droit mais aussi un devoir.

    Bernard SOHET Secrétaire Général de l’Union Départementale FO du Nord

    lire les pages du n° 140 de décembre 2004

    "plaidoyer d’André BERGERON en faveur de la construction européenne et du vote positif dans le Nord FO de Décembre 2004."

    page 1
    page 2

    Ce n’est effectivement pas complètement une consigne de vote, mais totalement un OUI sans ambiguïté !

    Patrice Bardet, militant CGT

    patrice_bardet@yahoo.fr


     sur l’histoire troublée de la CGT (la tendance Jouhaux qui donnera FO), lire LES SYNDICALISMES ET LA CRISE DU LIBÉRALISME (1930-1950) ENTRE PLANISME, CORPORATISME ET LIBERTÉ

    Jean-Pierre Le Crom

    (Communication au colloque Le libéralisme "à la française" (XVIIIe- XXe siècles). Le libéralisme économique et politique en questions, Centre Jean Bouvier, université de paris VIII, 3,4,5 octobre 1996).

    • une phrase à retenir de l’édito de Sohet :

      « Bien sûr que NON ! »

    • Europe : où sont les intérêts des salariés ?

      Depuis 20 ans, la construction de l’Europe plonge les industries, les commerces et les services dans la spirale des déréglementations, des restructurations, des délocalisations.
      La loi absolue du marché et de la concurrence voudrait être imposée comme voie unique.

      En France et dans toute l’Europe, ce sont les salariés qui en supportent le coût :
       chômage, licenciements, restructurations, délocalisations
       blocage des salaires, perte de pouvoir d’achat
       remise en cause des services publics qui assurent l’égalité des citoyens
       saccage de la sécurité sociale solidaire et égalitaire
       baisse des pensions de retraite et allongement de la durée du travail
       privatisation des services publics, décentralisation, remise en cause des statuts des fonctionnaires
       remise en cause des conventions collectives, du code du travail
       annualisation, flexibilité, aggravation des conditions de travail
       etc.

      Chaque jour la liste des méfaits s’allonge pour les seuls salariés actifs, chômeurs et retraités.

      Ça suffit !

      Au lieu de mesures de progrès social répondant aux revendications des salariés, les gouvernements des états et les institutions européennes proposent UN TRAITÉ CONSTITUTIONNEL qui graverait dans le marbre cette politique organisant une régression sociale sans précédent.
      L’article I-3 du projet exige que soit constitué « un marché intérieur où la concurrence est libre et non faussée ». Cette « concurrence libre », c’est avant tout la loi de la jungle libérale qui provoque toutes les catastrophes sociales listées ci-dessus. Entre Janvier et Juin 2004 en Europe, ce sont 140.000 emplois qui ont été supprimés au nom de la « concurrence libre et non faussée » ! C’est au nom de ces principes qu’il est interdit à Brittany Ferries de reprendre la totalité de l’activité P&O en France, qu’on privatise DCN, AREVA, EDF et demain La Poste etc..

      Pour faire taire la contestation légitime des salariés, cette constitution veut transformer les organisations syndicales en instruments dociles chargés de faire accepter aux salariés ces mesures antisociales.

      L’article III-104 prévoit qu’un « état membre peut confier aux partenaires sociaux (…) la mise en oeuvre des lois-cadres européennes ». En France, des syndicats se sont déjà fait cette spécialité d’accompagner les contre-réformes des retraites, de la Sécu, de l’assurance-chômage, ou de tenter de faire accepter aux agents EDF la remise en cause de leur régime de retraite.

      De plus, la République, une et indivisible, cadre historique des droits conquis, est déjà écartelée par la régionalisation-décentralisation. Ses principes : liberté, égalité, fraternité, la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, seraient jetés aux poubelles de l’Histoire.

      L’article I-5 bis dispose que « la Constitution et le droit adopté par les institutions de l’Union (…) ont la primauté sur le droit des Etats membres ». C’est ainsi que la France a été contrainte de lever l’interdiction du travail de nuit des femmes dans l’industrie.
      La « Charte des droits fondamentaux », intégrée à la Constitution, est inférieure aux droits des citoyens français, que ce soit en matière de liberté, d’éducation, d’égalité, de protection sociale etc.

      La laïcité, pilier de la République et garante de la paix civile depuis la loi de 1905, serait abolie, par l’ouverture de la sphère publique à toutes les religions, établissant de fait un communautarisme dangereux.
      L’article I-51, dédié au « statut des églises et organisations non confessionnelles », leur reconnaît un rôle institutionnel. C’est la négation de la séparation des églises et de l’état établie depuis 1905, et par conséquent la remise en cause de la liberté de conscience.

      La démocratie, gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple, devrait s’effacer. C’est la Commission de Bruxelles qui continuerait de diriger sans partage les destinées de l’Europe, le Parlement européen n’ayant qu’un rôle subalterne de discussion sans pouvoir.
      L’article I-25-2 stipule : « un acte législatif ne peut être adopté que sur proposition de la Commission ».
      La Constitution renforce le principe de « subsidiarité » que l’on peut résumer par une formule : ceux d’en haut décident, ceux du milieu appliquent, ceux d’en bas subissent.

      Les services publics qui en France ont pour objectif de garantir l’égalité des citoyens sur tout le territoire seraient tous transformés en « SIG », services d’intérêt général privatisés, concurrentiels et rentables : Poste, Hôpitaux, Enseignement, Energie, Equipement etc.
      Aucun article de la Constitution ne prévoit l’existence de Services Publics, et les SIG privés doivent avoir les mêmes droits que les Services Publics.
      L’article III-55 interdit les aides d’état aux entreprises publiques et l’article III-56 les interdit à toute entreprise ou production, privant ainsi les états des moyens d’intervenir pour sauver des entreprises publiques ou privées. Dans ce cadre, qu’adviendrait-il du chantier naval CMN de Cherbourg par exemple ?

      FORCE OUVRIERE n’est ni un parti politique ni une ONG, mais un syndicat libre et indépendant, défendant les intérêts des salariés et seulement ceux-là.
      C’est pourquoi l’Union Départementale FO de la Manche estime de son devoir d’alerter les salariés sur les graves menaces qui pèseraient sur les droits sociaux si le traité constitutionnel était ratifié.
      En conséquence, l’UD FO va convier les salariés à des réunions d’information et de discussion, pour répondre à la question :

      Les salariés ont-ils un intérêt à ce que cette Europe-là continue ?

    • Au plan syndical, cela a conduit Force Ouvrière à contester les modalités de la construction européenne, modalités axées sur le mythe de la libre concurrence, le recul du rôle des pouvoirs publics, l’enfermement dans des règles et critères économiques dogmatiques.

      La CGT-Force Ouvrière ne s’est jamais réfugiée dans une absence d’analyse et de position qui confinerait à une neutralité syndicalement anesthésiante.

      Elle confirme sa condamnation du pacte de stabilité et de croissance qui conditionne depuis près de dix ans la construction européenne. Fondé sur une déconnexion de l’économique par rapport au social, faisant de l’économie une science supposée exacte donc incontournable, rendant difficile, voire impossible, toute politique ou stratégie industrielle publique au niveau européen, le pacte de stabilité conduit à diminuer les dépenses publiques et sociales, à externaliser ou privatiser, à porter atteinte aux principes fondamentaux d’égalité de droit et de solidarité.

      Depuis longtemps Force Ouvrière plaide pour une réorientation de la construction européenne accordant au social une place déterminante, ce qui suppose une réforme profonde du pacte de stabilité et de croissance.

      En ce sens la révision annoncée, tout en entérinant le découplage des politiques monétaires et budgétaires, peut viser à aggraver le pacte de stabilité et de croissance. C’est notamment le cas dans la mesure où l’analyse des critères peut être fonction de l’engagement de réformes dites structurelles, qui se révèlent basées sur la déréglementation.

      Le projet de traité constitutionnel, en inscrivant de fait dans le marbre le pacte de stabilité et de croissance, constitutionnalise une logique économique unique et restrictive préjudiciable aux droits sociaux des salariés en termes d’emploi, de salaires, de protection sociale, de services publics et d’égalité d’accès aux services publics.

      Dans cette logique la compétitivité est prioritaire sur la cohésion sociale, la déflation sur l’augmentation du pouvoir d’achat nécessaire, ainsi que sur la qualité des emplois.

      L’institutionnalisation de la libre concurrence conduit à l’institutionnalisation du dumping social.

      Indépendante et libre de son comportement tant au niveau national, qu’européen et international, la CGT-Force Ouvrière confirme solennellement qu’elle n’est pas engagée par la position de la CES relative au projet de traité constitutionnel.

      Au travers de ses résolutions adoptées à l’occasion de son Congrès confédéral et du CCN de Bordeaux, au travers d’une série de fiches techniques rendues publiques, la Confédération Force Ouvrière a fourni aux salariés des éléments d’appréciation qu’elle considère essentiels pour la défense de leurs intérêts, et les a mis en garde sur les dangers contenus dans le projet de traité constitutionnel. Ces analyses feront l’objet d’une publication prochaine.

      Confiant dans la sagacité et la capacité d’analyse des salariés, le CCN de la CGT-Force Ouvrière engage ses organisations à faire connaître ses positions auprès des travailleurs pour les aider à se forger leur opinion en tant que citoyens.

      POUR LES
      fiches techniques
      CONSULTEZ SON SITE
      http://www.force-ouvriere.fr/

    • Partrick Bardet n’est pas objectif. Citer bergeron, qui n’est plus responsable à FO depuis plus de 15 ans (et toout le monde sait que FO a beaucoup changé depuis !), ou un responsable d’une UD, n’est pas objectif. Il y a déjà des dizaines d’UD, de syndicats... de FO qui militent activement pour le NON, et ont fait toutes les déclarations dans ce sens.
      FO, cependant, maintient sa traditionnelle ligne, de non consigne électorale. C’est comme cela depuis des décennies, et ils ne veulent pas changer, au nom de l’indépendance syndicale. FO n’a pas appelé à voter Mitterand, ni en 1965, ni en 1974, ni en 1981 ( a contrario de la CGT), ni pour aucuns candidats. (c’esy d’ailleurs un vieux reste "anarcho-syndicaliste". La CNT espagnole, au nom de "l’indépendance syndicale" (mais elle (la CNT) au nom de "l’autonomie ouvrière" face aux appareils d’état bourgeois (Miterrand, le "frente popular" et consorts)) n’a jamais appeler à une quelconque élection.).
      Patrick Bardet pourrait un peu la jouer modeste sur ce coup, car c’est son actuel secrétaire général, qui était à deux doigts, non pas de ne pas donner de consigne de vote, mais d’appeler à voter OUI !
      Dire, au début de son article que "la position de FO (....) e(s)t indéniablement oui" est un mensonge éhonté. j’apprécie souvent les positions et les explications du camarade Bardet, mais là, (peut-être par esprit - je m’excuse du qualificatif, mais ce sont les seuls mots qui me viennent à l’esprit - "boutiquier" - ma "boutique syndicale" etc.) il se trompe complètement et trompe les lecteurs. Il est évident que la confédération syndicale FO, de la base au sommet, et dans son immense majorité, milite activement pour le rejet de ce Traité constitutionnel européen.
      Diviser notre camp, c’est l’affaiblir ! Pas de querelles sectaires et d’esprit boutiquier ! Vive l’unité de la classe ouvrière et de ses organisations ! Le traité libéral anti-ouvrier sera repoussé !

  • "Aussi Force Ouvrière, partie prenante de l’organisation du mouvement syndical européen depuis ses origines et affiliée à la CES depuis sa création, confirme « qu’indépendante et libre de son comportement tant au niveau national, qu’européen et international », « elle n’est pas engagée par la position de la CES relative au projet de traité constitutionnel ».

    http://www.force-ouvriere.fr/index...."

  • après le commentaire posté par un camarade le 9 avril 2005 - 02h24

    Effectivement, je cite André Bergeron (ancien secrétaire général de FO de 1963 à 1989) et Bernard Sohet (actuel secrétaire général de l’UD FO du Nord) : je n’ai pas extrait ces articles pour les amalgamer dans une démonstration.

    Pour preuve :
     Nord FO est la "publication officielle de l’Union départementale des syndicats du Nord"
     le numéro 141 est de mars 2005 ; il a été distribué à la sortie de ma boite par les militants de l’UD FO il y a deux semaines
     dans ce numéro 141, l’éditorial de Sohet est comme son nom l’indique, un éditorial !
     dans ce numéro 141, l’interview de Bergeron est sur deux pages A3 pleines (pages 2 et 3)

     le numéro 140, de décembre 2004, contient lui aussi deux pleines pages A3 (2 et 3) une interview d’André Bergeron, vibrant plaidoyer pour le "OUI" à la constitution ; j’ai mis ces deux pages en lien : site de la Région FO Nord Pas de Calais, chacun peut les consulter pour vérifier ;
    ce numéro a été aussi distribué à la sortie de la boite où je travaille ( 59 villeneuve d’Ascq).

    Si j’accorde tant d’importance à André Bergeron, c’est bien parce que la Région FO Nord Pas de Calais lui accorde une importance majeure et qu’il a à n’en pas douter une énorme influence

    Alors, désolé, mais les seuls écrits (locaux) FO dont je dispose sont ceux de la région Nord Pas de Calais ; je n’avais pas encore lu d’écrit FO défavorable au traité : ils me seraient je pense remis par des camarades FO avec qui j’entretiens d’excellentes relations personnelles (et qui pour certains effectivement sont eux pour le NON).

    Je suppose (et le contraire m’étonnerait) que la position favorable exprimée à deux reprises dans le trimestriel départemental est bien la position officielle de l’UD FO du Nord et de la Région Nord Pas de Calais.

    Les écrits de la Confédération sont effectivement beaucoup plus nuancés, n’exprimement pas d’à priori favorable au traité (c’est plutôt le contraire me semble-t-il) , et refusent toute consigne de vote ( commission exécutive 4/3/2005 ) ;

    Je reconnais sans problème que j’aurait dû titrer "puisque c’est totalement OUI pour l’UD FO du Nord", pour éviter toute confusion. Mille excuses donc !

    Pour ce qui est des positions de certains dirigeants CGT dont Thibault, Decaillon, Jucquel et Le Duigou, je les ai clairement dénoncées Traité Européen : NON, c’est NON ! ; (cet article a été repris en édito par le collectif Bellaciao).
    Je l’ai par ailleurs très largement diffusé, comme position personnelle à différents niveaux de la CGT et autour de moi.

    Et ce n’est pas la première fois que je dénonce la dérive réformiste de certains dirigeants CGT (par exemple sur les retraites et l’assurance maladie) !

    Alors, non, il n’y avait pas d’esprit "boutiquier" dans ce commentaire, qui n’a pas plus d’importance qu’un "commentaire" ; je reconnais qu’il était sucité par l’article de Bergeron, attaque virulente, manipulatrice et mensongère vis à vis de la CGT.

    merci donc au camarade de m’en avoir averti !

    je lui laisse le mot de la fin : Vive l’unité de la classe ouvrière et de ses organisations ! Le traité libéral anti-ouvrier sera repoussé !

    salutations militantes

    Patrice Bardet