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Fonctionnaires entubés par le gouvernement

Publie le mardi 8 juin 2010 par Open-Publishing
9 commentaires

Le gouvernement envisage une hausse du taux des cotisations retraite des fonctionnaires, au nom d’une pseudo "équité" entre le public et le privé. Cela ferait perdre aux fonctionnaires l’équivalent d’un jour de salaire par mois (source : France inter, ce mardi) alors qu’à niveau égal, les fonctionnaires ont une moindre rémunération que dans le privé. Et pourquoi faire payer aux fonctionnaires les escroqueries des banquiers ?

Je pose la question : que font les directions syndicales pour lutter contre ce projet injuste ? Où sont-elles passées ?

Messages

  • Réponse : rien - nada - inexistence des syndicats ou à la botte des patrons, voire même utilisés par les patrons comme contre-pouvoir et voilà, sur ce bonne soirée.

    • IL est toujours facile de s’attaquer et de dénoncer les directions syndicales pour leur prétendue inaction ou leur action timorée face aux attaques sans précédent contre les acquis sociaux en matière de retraite , en autres, par exemple.
      Il faut remarquer cependant qu’une direction syndicale n’est pas une entité a-historique , a-temporelle mais qu’elle est le reflet , l’émanation en quelque sorte de l’ensemble des syndiqués.Bien sûr , une direction syndicale doit impulser les luttes, en informant largement (presse , tract , radios,...)surtout au niveau des entreprises, à la base avant d’engager des actions(débrayages , grèves sous multiples formes...).
      Mais que faire , lorsqu’elle n’est peu ou pas entendue et suivie ?
      C’est , me semble -t-il le cas sur les retraites en ce moment. La grève et manif du 27 mai dernier , sans être un échec , n’est pas non plus une réussite. Alors , qui incriminer, les directions ? , les syndiqués eux-mêmes ?ou les deux , à la fois ?
      Il me semble que les directions syndicales ne peuvent pas faire sans les gens et s’attaquer aux directions comme vous le faites , risque de les affaiblir et de les discréditer . En fait d’obtenir l’effet inverse à celui escompté.
      Mais , après réflexions, n’est-ce pas ce que vous cherchez ? Je vous pose la question ?

    • 1) les travailleurs ont les syndicats qu’ils méritent

      2) Je ne sais pas de quelle planète tu sors, mais les syndicats dans les entreprises , les hôpitaux, sont les seules organisations concrètes de résistance qui existent, le reste n’est qu’aboiements.

      3) Il ne faut pas confondre , même si les travailleurs les acceptent et les avalisent ce qui ressort de directions nomenclaturisées de ce qui ressort des syndicats réels de base voir à des niveaux au dessus.

      4) Les syndicats seraient un contre-pouvoir que cela serait déjà très bien et un pas dans le bon sens.

      5) "l’inexistence" des syndicats comme tu dits , ça existe . le plus influent d’entre eux , la CGT, compte dans les 500 000 adhérents, ce qui ne fait pas beaucoup de militants . Cela veut dire qu’ils existe des pans entiers du salariat (93% de la population active) où il n’y a rien et où les travailleurs se prennent des pains dans la tête encore plus durs que si existait un syndicat.

      6) Il faut reconstruire le syndicalisme, car c’est indispensable aux défenses élémentaires des salariés. Si tu penses qu’on peut faire mieux, je ne pense pas que des syndicats comme SUD ou la CGT, t’empèchereont de monter une section syndicale si il n’y a rien dans ta boite. Tu pourras alors lui donner l’esprit de résistance qu’il convient, ça donnera une entreprise de plus organisée (à âne donné on ne regarde pas les oreilles).

      7) Si existe déjà à ton travail des orgas syndicales comme SUD ou la CGT (même d’autres si les premières n’existent pas ) rentre dedans , renforce-les, essaye de leur donner cet esprit que tu souhaiterai.

    • à Cop,
      Merci pour ton intervention qui complète la mienne et à laquelle j’adhère.
      Marre des donneurs de leçon qui sur leur lieu de travail disent :grève reconductible... et qui bossent quand une journée nationale d’action et grève est décidée et lancée :ou qui n’apparaissent lors de grands mouvements pour critiquer les syndicats et qu’on ne revoient plus jamais. J’ai connu cela sur mon lieu de travail en 1995 , en 2003. Ces gens , on ne les revoit plus pour faire fonctionner le syndicat au quotidien
      redstar

    • Une direction syndicale digne de ce nom pourrait au moins se remuer les fesses pour expliquer sur les lieux de travail, écoles, bureaux, usines, chantiers, poste, SNCF, gaz, électricité etc.. comment ce gouvernement fachisant va tout leur enlever !
      A mon avis, ça aurait du succès !
      Les gens s’en foutent que les syndicalistes aillent déjeuner à l’Elysée...Quand on veut une vraie bataille, on s’en donne les moyens .Regardez l’Amérique du sud...
      Il faudrait aussi lors de vos campagnes, indiquer au peuple que la télé et le foot sont des drogues pour les empêcher de se lamenter sur leur sort .

    • Une direction syndicale digne de ce nom pourrait au moins se remuer les fesses pour expliquer sur les lieux de travail, écoles, bureaux, usines, chantiers, poste, SNCF, gaz, électricité etc.. comment ce gouvernement fachisant va tout leur enlever !

      Tu crois que les gens ne voient pas, ne sentent pas ce qu’ils prennent dans la figure ? De plus, les journaux syndicaux sont pleins d’infos et d’analyses précises. Le pb n’est pas là, je crois.

      Ce qui plombe tout, c’est surtout un sentiment d’inéluctabilité, d’impuissance, contre lequel il faut lutter. Et les directions syndicales n’arrivent pas à proposer des solutions, des pistes suffisamment crédibles pour permettre à la mobilisation de se développer.

      Chico

  • Un jour de traitement par mois en guise d’augmentation de la cotisation retraite des fonctionnaires, cela représente le montant de la retenue pour une journée de grève.
    Ce chiffre me paraît énorme (70 euros pour un traitement mensuel de 2000) ; s’il est exact, grève et la paralysie du pays.

  • Je pose la question : que font les directions syndicales pour lutter contre ce projet injuste ? Où sont-elles passées ?

    Il est clair que les stratégies suivies par les directions ne sont pas "optimum", pour parler par euphémisme. Et qu’une direction a par essence plus de responsabilités que les gens de la base.

    Néanmoins, si les grèves dans la fonction publique, en particulier dans l’enseignement, avaient été suivies plutôt à 75% qu’à 45%, on n’en serait pas là...

    Il y a quand même une logique à tout ça : on récolte ce qu’on sème, ou plutôt on ne récolte pas ce qu’on ne sème pas.

    Chico

  • excellente tactique gouvernementale qui joue, une fois de plus, les fonctionnaires contre les salariés du privé .......

    Sarkozi et sa bande sont de très bons politiciens ; enfin faut dire que les cherèque, Thibault et consorts leur font bien la courte-échelle