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Formation précoce du trou de la couche d’ozone sur l’Antarctique

Publie le mercredi 29 août 2007 par Open-Publishing

Formation précoce du trou de la couche d’ozone sur l’Antarctique

GENEVE (Reuters) - Le trou qui se forme chaque année dans la couche d’ozone, au-dessus de l’Antarctique, est apparu plus tôt que d’habitude en 2007, annonce l’Organisation météorologique mondiale.

La couche d’ozone filtre la partie du rayonnement solaire ultra-violet la plus dangereuse, qui favorise l’apparition de cancers de la peau. Selon l’Organisation météorologique mondiale, il faudrait encore plusieurs semaines pour déterminer si le trou dans la couche d’ozone dépassera son record de taille de 2006. Sa croissance devrait se poursuivre jusqu’au début du mois d’octobre 2007. "Il est encore trop tôt pour donner des conclusions définitives sur le développement du trou de cette année et sur la perte d’ozone qui en découlera. Cela dépendra en grande partie des conditions météorologiques", a annoncé l’agence, qui dépend des Nations Unies.

Malgré l’interdiction des gaz CFC (chlorofluorocarbone), nuisibles à la couche d’ozone, le trou n’a pas diminué, ce que l’Organisation météorologique mondiale attribue à la présence dans l’atmosphère de grandes quantités de chlore et de brome, dont l’effet pourrait se faire sentir encore plusieurs années. "Même si les produits dégradant l’ozone disparaissent lentement, aucun signe n’indique un rétrécissement du trou au-dessus de l’Antarctique", estime l’Organisation météorologique mondiale.

Selon les prévisions de l’agence et du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), la couche d’ozone devrait retrouver son niveau d’avant 1980 en 2049 au-dessus de l’Europe, de l’Amérique du Nord, de l’Asie, de l’Océanie, de l’Amérique latine et de l’Afrique. En Antarctique, ce niveau pourrait ne pas être retrouvé avant 2065. Selon l’un des scientifiques de l’Organisation météorologique mondiale, le trou dans la couche d’ozone pourrait cette année atteindre la pointe australe de l’Amérique du Sud.

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