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France : les chiffres-clés pour comprendre l’évolution de notre pays depuis 20 ans.

Publie le mercredi 27 mai 2009 par Open-Publishing
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Lisez bien ces chiffres :

En 1989, à la création de l’Impôt de Solidarité sur la Fortune (ISF), 129 000 contribuables ont payé l’ISF.
En 1998, 192 734 contribuables ont payé l’ISF.
En 2000, 244 656 contribuables ont payé l’ISF.
En 2002, 281 434 contribuables ont payé l’ISF.
En 2004, 335 525 contribuables ont payé l’ISF.
En 2006, 456 856 contribuables ont payé l’ISF.
En 2008, 565 966 contribuables ont payé l’ISF.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Imp%C3%B4t_de_solidarit%C3%A9_sur_la_fortune

Conclusion : il y a de plus en plus de riches en France.

Et en bas de l’échelle ?

En 1985-1986, les Restos du Cœur ont distribué 8,5 millions de repas.
En 1987-1988, les Restos du Cœur ont distribué 22 000 000 de repas.
En 1991-1992, les Restos du Cœur ont distribué 29 000 000 de repas.
En 1994-1995, les Restos du Cœur ont distribué 50 000 000 de repas.
En 1996-1997, les Restos du Cœur ont distribué 61 000 000 de repas.
En 2005-2006, les Restos du Cœur ont distribué 70 000 000 de repas.
En 2006-2007, les Restos du Coeur ont distribué 81 700 000 repas.
En 2007-2008, les Restos du Cœur ont distribué 91 000 000 repas.
En 2008-2009, les Restos du Cœur ont distribué 100 000 000 repas.

Le 27 mars 2009, la distribution alimentaire d’hiver des Restos du Cœur a pris fin. Cette année, l’association a fait face à une hausse sans précédent de 12,5 % du nombre de personnes accueillies au niveau national. Dans dix-sept départements ruraux ou semi-ruraux, cette augmentation a dépassé les 20 %.

http://www.restosducoeur.org/lire_news.php?id=50

Conclusion : il y a de plus en plus de pauvres en France.

Messages

  • Il aurait fallu se renseigner un peu avant de tirer ce genre de conclusion hâtive (ou tout simplement lire la page Wikipedia en entier) :
     d’une part les barèmes de l’ISF n’ont pas été révisés pendant des années. Ce qui par le simple jeu de l’inflation a fait mécaniquement augmenter le nombre de redevables.
     d’autre part la bulle immobilière depuis 2000 à fait exploser la valeur théorique des patrimoines et donc de personnes taxables. Mais il s’agit d’une richesse purement virtuelle : que le prix de sa maison monte ou descendre, ça reste la même maison, aucune richesse réelle n’est crée ou perdue.
     par ailleurs il y a des riches qui ne payent pas l’ISF (en particulier tout ceux dont la fortune est un "outil professionnel" : leur société), ce qui achève de rendre caduc cet impôt comme outil de mesure de la richesse.

    Quant-au nombre de pauvres l’INSEE fait des statistiques sur le sujet, qui sont nettement plus représentatives que le nombre de repas servis par les Restos du coeur (nombre qui peut évoluer pour un tas de raisons sans rapport avec la pauvreté).
    Hors ces statistiques montrent une décrue de la pauvreté avec une stagnation ces dernières années.