Accueil > Grand ménage de printemps dans l’enseignement agricole public
Grand ménage de printemps dans l’enseignement agricole public
Publie le lundi 11 mai 2009 par Open-Publishing9 commentaires
300 contractuels du ministère de l’agriculture vont aller grossir les rangs serrés des chômeurs
Avant d’aller se gaver de choucroute à Strasbourg et de moules-frites à Bruxelles, Michel Barnier, ministre de l’agriculture et de la pêche, tête de liste de l’UMP aux élections européennes, fait le ménage en grand dans le ministère qu’il se prépare à quitter.
Ce ne sont pas moins de 300 agents contractuels de l’enseignement agricole public qui risquent d’être licenciés avec comme seul motif le fait que les députés et les sénateurs n’ont pas voté un budget suffisant pour former les futurs agriculteurs et actifs du monde rural.
Afin de permettre ce mauvais coup, puisque ces 300 futurs licenciés ne pourront plus faire cours, des classes sont fermées partout en France par dizaines, voire même des établissements (Lycée agricole de Semur en Auxois, lycée agricole de Vailly sur Sauldre, par exemple).
Ce sont des milliers d’élèves qui vont se voir fermer les portes des lycées agricoles publics, gratuits et laïc. Ils ne seront pas tous à la rue pour autant, car dans le même temps qu’ils étranglaient financièrement l’enseignement agricole public, les députés et sénateurs ont généreusement voté une rallonge pour l’enseignement agricole privé.
Les contractuels qui ont déjà eu à subir les carences de ce ministère qui se targue de gérer cette composante du service public d’éducation qu’est l’enseignement agricole public (de nombreux contractuels ont dû attendre février ou mars pour toucher l’intégralité des salaires qui leurs étaient dus depuis septembre) n’entendent pas se laisser remercier sans réagir.
Ils lancent à l’opinion un appel solennel, « L’Appel des 300 ».
Pour éviter que, par un prompt renfort, ils ne se voient 5000 en arrivant au port, signez et faites signer la pétition.
Messages
1. Grand ménage de printemps dans l’enseignement agricole public, 11 mai 2009, 23:14, par SG
Et encore une attaque contre le service public...
Petite suggestion : il serait judicieux de lancer une pétition en ligne, plus facile à faire circuler qu’une pétition papier.
1. Grand ménage de printemps dans l’enseignement agricole public, 11 mai 2009, 23:49
Sarko brade le service public ! il faut réagir. Il existe des centres de formation d’apprentis publics et eux aussi vont passer au privé. C’est l’éducation de nos enfants bientôt cotée en bourse. Tous les enseignants doivent se sentir concernés !!!!
2. Grand ménage de printemps dans l’enseignement agricole public, 12 mai 2009, 00:07
La pétition est en ligne, il suffit de cliquer plus haut dans le texte "pétition des 300" de l’imprimer et de la faire circuler
3. Grand ménage de printemps dans l’enseignement agricole public, 12 mai 2009, 00:17
l’enseignement professionnel est menacé par Sarko et le Medef qui le juge trop peu rentable. Il commence par les centres de formations professionnels agricoles et puis ces mesures de coupes financières et de privatisations vont s’étendre. Il est urgent de réagir et de faire circuler l’information. Sinon on va se faire plumer, chacun dans notre coin, c’est le sort des profs contractuels jetables. Quant à l’éducation qui passe au privé et est coté au CAC 40 , on y arrivera si on laisse faire les néolibéraux enragés. Signé:UN PROF CONTRACTUEL DU PUBLIC
4. Grand ménage de printemps dans l’enseignement agricole public, 12 mai 2009, 11:20
La casse est générale et à l’échelle européenne comme nous pouvons le constater partout.
L’enseignement public et laïc étant considéré comme un des piliers de la gauche, le pouvoir étant à droite, il privilégie l’école privée donc de droite, avec les sous de l’ensemble des contribuables. Eh bien, j’espère qu’il sera aussi prompt à verser les mêmes subventions aux écoles anarchistes libertaires et communistes. C’est ça l’égalité.
5. Grand ménage de printemps dans l’enseignement agricole public, 12 mai 2009, 16:12, par SG
J’ai bien vu le formulaire !!! Je voulais dire qu’imprimer une pétition et la faire circuler et signer "physiquement" permet de recueillir bien moins de signatures qu’une pétition électronique. A vous de voir...
2. Grand ménage de printemps dans l’enseignement agricole public, 12 mai 2009, 08:48, par emorej
Contractuel-le-s Mayotte
Sous-payé-e-s, corvéables, intérimaires sans les primes de précarité, pas d’indexation des salaires comme en Guyanne ou Réunion, un-e bac+4 est payé-e comme un-e bac+0 dans l’académie de Montpellier, soit 1200 Euros/mois pour un coût de la vie 70 pour cent plus élevé qu’en métropole.
Vice rectorat de Mayotte zone de non droit : non reconnaissance des diplômes (comme quoi il est inutile pour les élèves de passer des diplômes puisque l’Educ. Nat. ne reconnait pas ses propres diplômes) et de l’expérience professionnelle, promesses d’affectations non tenues, donc mépris total pour la piétaille contractuelle, alors que cette même valetaille permet de remplir les trous laissés béant par les suppressions de poste.
Mayotte laboratoire du dégraissage du mamouth ?
Dans certains établissements, il y a plus de contractuel-le-s que de titulaires. C’est l’avenir, c’est payé moins cher...
Division titulaires/contractuel-le-s.
Les syndicats ne s’intéressent que fort peu aux précaires. Les titulaires itout. Le rectorat s’en félicite.
Il ne deviendra intéressant d’embaucher des titulaires que lorsque les contractuel-le-s coûteront aussi chers à l’EducNat.
1. Grand ménage de printemps dans l’enseignement agricole public, 12 mai 2009, 23:55
L’éducation nationale est le premier esclavagiste de France ! il est temps de le dire haut et fort et de bouger, avant de nous retrouver devant le fascisme version high-tech.
2. Grand ménage de printemps dans l’enseignement agricole public, 12 mai 2009, 23:59
j’ai fait circuler l’information sur la casse de l’enseignement agricole public parmi mes collègues de lycée professionnel et la pétition tourne - Collègue du 67