Accueil > Grève à la FNAC de Paris

Grève à la FNAC de Paris

Publie le samedi 28 avril 2012 par Open-Publishing
1 commentaire

Le groupe PPR (Pinault-Printemps-Redoute) a réuni ses actionnaires au Palais Brongniart, dans l’ancienne Bourse des valeurs, le 27 avril 2012 à 14h30.

150 salariés se sont retrouvés, eux aussi, devant la Bourse de Paris pour protester contre cette situation inadmissible qui consiste à assécher les revenus des uns pour engraisser les autres ! Les salariés voulant interpeller Jean-François Pinault qui sortait du palais Brongniart ont été repoussés violemment par les forces de l’ordre.

Sur les photos, un syndicaliste CFDT a exhibé la fiche de paie 2010 de François Henri Pinault", raconte notre contributeur.

http://www.citizenside.com/fr/photo...

qui est Pinault ? Un petit tour sur wikipedia en dit long :

Il est né d’un père marchand de bois d’origine paysanne il rencontre Louise Gautier, la fille du marchand de bois fournisseur de la scierie de son père et se fait embaucher par celui-ci. Après son mariage en 1960 (qui va durer 5 ans), il reprend l’entreprise et la renomme Établissements Pinault, avec l’appui de son beau-père et l’aide du Crédit lyonnais (renommé LCL depuis). Il développe rapidement son activité et rachète des dizaines d’entreprises du secteur à partir de 1970. Il finit par vendre son entreprise pour 25 millions de francs en 1973.

"Financier et homme d’affaires
Il devient peu à peu financier et fait fructifier sa fortune en spéculant sur le marché du sucre en 1974. (rappel : la spéculation sur le risque de rareté du sucre, on rigole, a permis de plumer des gogos qui ont acheté à la hausse des actions qui ne valaient plus rien quand le cours s’est effondré.) Il joue sur un conseil que lui fournit Roland Gadala, administrateur de Peugeot et de Saint-Gobain. Ce dernier le présentera ensuite à Jean Garnier.(...)
Il poursuit ses acquisitions, essentiellement d’entreprises proches du dépôt de bilan en bénéficiant d’une loi avantageuse qui lui permet de dégager rapidement des plus values.

Il rencontre Jacques Chirac en novembre 1981, par l’intermédiaire de Michel Giraud, président du conseil régional d’Île-de-France, dont il va devenir un des amis les plus proches en l’aidant par des rachats d’entreprises en Corrèze. En 1983, Ambroise Roux, ancien patron de la Compagnie générale d’électricité (aujourd’hui Alcatel), le parraine pour entrer à l’Association française des entreprises privées (AFEP). Il achète, en 1987, 75 % du capital de la Chapelle Darblay[1], numéro un français du papier journal. Il revend en 1990 et empoche au passage une plus-value de 525 millions de francs.

Il croise aussi sur son chemin Bernard Arnault, autre grand financier, et lui rachète Conforama. À la fin des années 1980, il fait entrer Pinault SA sur le marché boursier grâce à un groupe d’investisseurs institutionnels (AGF, Barclays et LCL).

Ces opérations boursières lui permettent de racheter les grands magasins du Printemps en 1991 et le vendeur par correspondance la Redoute. En 1992, il crée Artémis, le holding patrimonial destiné à accueillir certaines participations.

En 1994, c’est la fusion de la Redoute avec Pinault-Printemps. Le nouveau groupe prend le nom de PPR. Il devient propriétaire de la Fnac en 1994, du magazine Le Point en 1997, de 16 % de Bouygues, de la maison de ventes aux enchères Christie’s en 1998, du magazine financier L’Agefi en 2000. Il profite de l’achat du Point pour ne pas payer l’impôt de solidarité sur la fortune grâce à un artifice comptable[1]. Il a aussi utilisé des sociétés-écrans situées dans un paradis fiscal des Antilles néerlandaises pour cacher un quart de sa fortune pendant une vingtaine d’années, évitant ainsi d’être assujetti à l’impôt sur le revenu jusqu’en 1997[2],[3].

En 1995, il appuie auprès de Jacques Chirac le choix du Breton Loïk Le Floch-Prigent pour la présidence de la SNCF. C’est à ce moment qu’il se lance dans le luxe pour tenter de concurrencer son adversaire Bernard Arnault en rachetant 60 % de la maison de luxe Gucci. En 2007, son fils à la tête du groupe PPR lance une OPA sur Puma (un groupe allemand possédé par la famille Herz) pour environ 5 milliards d’euros, afin de le recentrer sur la mode accessible à tous.

(...)

La capitalisation boursière de PPR, qu’il contrôle à hauteur de 43 % via la holding Artémis, est de 17 milliards d’euros le 8 avril 2007. En 2010, il possède ainsi la 7e fortune française avec une fortune personnelle estimée à 8,5 milliards de dollars US (6,216 milliards d’euros)[4].

http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C...

Ce type qui joue les esthètes prétend donner des leçons de vote et rejette le pantin Sarkozy qui ne lui sert plus à rien : " "Présomption de légitime défense, c’est comme au Far West, il faut dégainer le premier ! Il perd les pédales. Les gens proches de lui pensent qu’il pourrait encore gagner. Il est cuit ! C’est comme dans le bunker de 1945."

http://www.lemonde.fr/election-pres...

On ne fait pas de plus belle démonstration que pour lutter contre des vautours de son acabit, il faudra mener des combats autres que celui de mettre un simple bulletin de vote dans une urne.

Messages

  • Cette courte biographie oublie un petit détail. Le Pinault aime le lard, pardon, l’Art.
    Il vend des billets à 20 euros pour l’accès au palais Grassi de Venise.
    Ah, mais c’est du "mécénat", ça....