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Grève dans l’éducation ? A quoi joue le SNES ?

Publie le vendredi 12 février 2010 par Open-Publishing
9 commentaires

Alors que le nombre d’ établissements en grève se multiplient dans l’académie de créteil, bizarrement (ou volontairement) les académies de Versailles et Paris ne rentrent pas dans le mouvement.

Le SNES appelle les enseignants de l’académie de Créteil à faire grève le 18 février prochain, alors que pour les académise voisines, rien, pas un mot !

Allez faire un tour sur les sites académiques du SNES Versailles et Paris.

C’est comme si le SNES ne voulait pas que le mouvement prennent de l’ampleur et deviennent national. Car, c’est ensemble et en même temps que l’on peut gagner.

Alors à quoi joue le SNES ?

Messages

  • versailles ne m’est pas compté, dit le SNES !

  • peut être que le snes estime qu’une grève nationale serait un échec .

    dans le 93 c’est une situation trés particuliere et d’ailleurs les profs de cherrioux ne veulent pas mélanger leur revendication ( plus de pions) avec la réforme des lyçées ou la formation.

    • Ca commence à bien faire les arguments bidons et la stratégie à la con des irresponsables syndicaux lors de chaque mouvement parti d’en bas qui consistent à dire que les conditions ne sont pas réunies...La réalité est tout autre et ces braves gens ne veulent surtout pas perdre leur boulot et les avantages qui vont avec. Jusqu’à quand les salariés(es) vont -ils (elles) continuer à se laisser enfumer ?

  • Bah...Faut pas déranger les camarades du PS et du PCF...Les Régionales, c’est pour bientôt. Il faut ratisser large (en attendant l’alliance avec le MODEM) et donc pas effrayer les électeurs les plus mous par "une grève des fonctionnaires de plus"...

    Le SNES (mais aussi la FSU) se sont adaptés depuis longtemps aux desiderata de l’ordre bourgeois.

  • Réfléchissez un peu : Un mouvement national, en pleine période de vacances scolaires ...?
    C’est déjà assez difficile de mobiliser du monde, alors autant attendre tout le monde pour s’organiser.

    • et comme vite aprés il y a paques , puis le bac et enfin les vacances d’été , on se revoit à la rentrée....mais , alors là , elle sera super chaude la rentrée....

    • Dans mon académie (Lyon) le Snes a appelé à lancer des grèves locales et autres actions. Plusieurs établissements (une demi-douzaine) se sont mis en grève. C’est un début mais ça reste peu... C’est pas évident du tout, mes collègues sur mon bahut ne voulaient pas suivre pour le moment et maintenant c’est les vacances ! On verra bien à la rentrée...
      Vu la masse de matériel et de publications du Snes qui arrivent régulièrement et qui, en plus d’informer sur les attaques que constituent toutes les réformes en cours (Lycée, EPLE, IUFM, suppressions de postes...), parlent du mouvement du 93 et des autres bahuts en lutte (y en a partout en France, même si c’est plus concentré sur Créteil), je pense que le Snes fait son boulot pour mobiliser les collègues surtout en cette période de vacances par zone toujours compliquée pour une mobilisation d’ampleur.
      Je ne sais pas comment ça se passe à Paris, mais du fond de ma province, je n’ai pas l’impression que le Snes ne fait pas son taff !
      Encore une fois j’ai du mal à entendre gloser sur les bureaucrates du Snes, dire que le Snes ne sert à rien, que les mouvements ne viennent que de la base et des autres syndicats et en parallèle (parce que en général ça suit juste après) dire que c’est n’importe quoi, le Snes ne met pas tout le reste de la France en grève... Qu’on me dise la première moitié, je respecte, la deuxième, aussi, mais les deux en même temps, c’est d’une logique que j’ai du mal à comprendre !

    • Cher François 82.228., tu as raison, le SNES est irréprochable dans la gestion de son fond de commerce syndical.

      Mais, ce que nous évoquons, et que tu feins d’ignorer, ce n’est pas sa capacité à gérer son pré carré.

      L’enjeu, c’est comment construire un mouvement social fort, unitaire, durable qui enfin soit en mesure d’imposer un autre rapport de force.

      C’est de cela dont il est question, pas d’autre chose, ici.

      Toi-même, tu évoques la logistique du SNES, ses publications, ses moyens d’informations, et bien ce que nous souhaiterions, c’est que tous ces moyens là soient utilisés pour mettre la pression, pour construire patiemment un mouvement, l’organiser, faire "monter la sauce" comme sait le faire n’importe quelle orga qui défend réellement ses salariés.

      Ce que nous ne voulons plus, ce sont ces journées de grève de 24h espaceés de 6 semaines sans qu’aucun rapport de force n’existe au soir de ces 24h.

      Nous ne voulons plus que le SNES refuse de prendre toute sa part, comme il l’a fait en 2009, sur la formation des enseignants, croyant aux promesses sarkozystes sur l’amélioration des salaires ou du déroulement de carrière.

      Ce que nous voulons, c’est un SNES combatif, de la base jusqu’au sommet, un SNES qui lutte au lieu d’accompagner.

      Est-ce trop demander ?

      Jak

    • Moi aussi c’est ce que je souhaite, mais ce n’est pas ce qui resortait de l’article !
      Et j’ai vraiment eu l’impression que le papier n’était pas utilisé en vain mais dans un réel but de mobilisation... Après je suis peut-être jeune et naïf mais, autant l’an passé sur la réforme de la formation ce n’était pas mon impression, autant cette année je pense que le vilain syndicat majoritaire que tout le monde critique fait son boulot.
      Après sur les modalités d’action, il y aura peut-être désaccord mais je ne pense pas qu’un mouvement dur et reconductible national puisse être lancé sans grèves de 24 h avant...