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Heure par heure : Suivi du soulèvement Tunisien ce jeudi 13 janvier

Publie le jeudi 13 janvier 2011 par Open-Publishing
4 commentaires

Dans la nuit de mardi à mercredi :

Dar Chaabane : Incendie devant le siège du parti au pouvoir.

Barrakat Sahel : Affrontements, un enfant tué. (vidéo de mauvaise qualité)

Mahdia : Manifestation de nuit.

Messages

  • bon travail...

    • il existe une situation révolutionnaire en Tunisie où c’est bien la classe populaire, le prolétariat moderne, sa jeunesse, qui se retrouve face à la bourgeoisie locale corrompue et au pouvoir.

      Le fait que l’UGTT soit la seule force nationale organisatrice et structurante (le syndicat unique ) impose qu’il soit le centre de l’alternative politique révolutionnaire.

      Dans beaucoup d’endroits c’est l’UGTT qui encadre et structure, organise les protestations malgré une direction qui a souvent fricoté avec Ben Ali et avance maintenant à grands coups de pied au cul (surtout que la soldatesque policière ne détaille pas dans la répression).

      C’est l’UGTT qui doit se porter comme alternative et demander que partout soit pris les centres de pouvoir et de richesses par des comités de travailleurs et de jeunes , qu’elle demande aux soldats et policiers de se ranger derrière elle, se mettre à son service et au service de la classe populaire pour abattre le boucher de Tunis .

      Jamais, dans un pays du Maghreb une organisation des travailleurs s’est trouvée dans une telle situation et s’est située au cœur d’un mouvement massif et majoritaire du prolétariat moderne et urbain.

      Cette situation et cette chance sont nouvelles et spécifiques à la Tunisie mais un des aspects est commun, la poussée numérique du prolétariat urbain (68% de la population vit dans les villes)

      de plus, ce prolétariat urbain (et une partie rurale aussi qui ne se confond pas avec une paysannerie devenue très minoritaire) est maintenant devenu bien plus éduqué et aspire aux libertés démocratiques, aux droits d’organisation, aux droits des travailleurs et des chômeurs, aux droits et libertés de la classe populaire.
      Ces revendications ne sont pas des lubies occidentalistes comme l’indique certains bouffons mais une partie des clés d’une amélioration significative du pouvoir du peuple tunisien sur son propre devenir.

      La situation est révolutionnaire et l’issue dépendra de la capacité de l’organisation des travailleurs à assumer ses responsabilités et d’organiser le renversement du dictateur.

  • Ils avouent : "Selon Michèle Alliot-Marie et François Baroin, porte-parole du gouvernement, la France n’a pas à "donner de leçons" à la Tunisie..."

    http://www.lemonde.fr/politique/art...

  • La police et l’armée font 50 morts parmi le peuple iranien désarmé : mais qu’attendent les fougueux défenseurs des droits l’homme de notre pays (BHL,Finkel, notre président...) pour protester haut et fort ?