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Il y aura 70 ans cette nuit...

Publie le mardi 21 juin 2011 par Open-Publishing
7 commentaires

Faces cachées de la seconde guerre mondiale

L’Union soviétique par pertes et profits

Il y a soixante ans, 57 % des Français considéraient l’URSS comme le principal vainqueur de la guerre. En 2004, ils n’étaient plus que 20 %. Amplifié par les médias, cet oubli progressif du rôle de Moscou tient aussi aux polémiques sur la politique de Staline entre 1939 et juin 1941, que des travaux historiques récents éclairent d’un jour nouveau. Mais, quoi qu’on pense du pacte germano-soviétique, comment nier que, trois ans durant, les Russes ont porté une grande partie de la résistance, puis de la contre-offensive face à la Wehrmacht ? Au prix de 20 millions de morts.

Annie Lacroix-Riz

http://www.monde-diplomatique.fr/20...

Messages

  • Mais, quoi qu’on pense du pacte germano-soviétique, comment nier que, trois ans durant, les Russes ont porté une grande partie de la résistance, puis de la contre-offensive face à la Wehrmacht ? Au prix de 20 millions de morts.

    ah là là....

    Les russes oui, mais également les autres peuples d’URSS

  • ALR est un vrai "rat d’archives" ; voyez ce joyaux :

    Mais, le 16 juillet, le général Doyen annonçait à Pétain, à Vichy, la mort du « Blitzkrieg » : « Si le IIIe Reich remporte en Russie des succès stratégiques certains, le tour pris par les opérations ne répond pas néanmoins à l’idée que s’étaient faite ses dirigeants. Ceux-ci n’avaient pas prévu une résistance aussi farouche du soldat russe, un fanatisme aussi passionné de la population, une guérilla aussi épuisante sur les arrières, des pertes aussi sérieuses, un vide aussi complet devant l’envahisseur, des difficultés aussi considérables de ravitaillement et de communications. (...) Sans souci de sa nourriture de demain, le Russe incendie au lance-flammes ses récoltes, fait sauter ses villages, détruit son matériel roulant, sabote ses exploitations (14). »

    Le Vatican, meilleur réseau de renseignement mondial, s’alarma d’ailleurs, début septembre 1941, des difficultés « des Allemands » et d’une issue « telle que Staline serait appelé à organiser la paix de concert avec Churchill et Roosevelt » : il situa donc « le tournant de la guerre » avant l’arrêt de la Wehrmacht devant Moscou (fin octobre) et bien avant Stalingrad. Fut ainsi confirmé dès l’invasion le jugement que portait l’attaché militaire français à Moscou Auguste-Antoine Palasse depuis 1938 sur la puissance militaire soviétique inentamée, selon lui, par les purges qui avaient suivi le procès et l’exécution du maréchal Mikhaïl Toukhatchevski et du haut état-major de l’Armée rouge, en juin 1937

    Ainsi, dès la fin de l’été 41, Pétain et le Vatican disposaient d’éléments qui auraient dû leur ouvrir les yeux, ils n’en tinrent aucun compte ! Et 70 ans après, certains "historiens" sont encore aussi aveugles que Pétain ou le Pie12 !

  • je ne participerai pas une minute de plus à ces échanges.

    J’ai dit ce que je pensais des révisionnistes de tous bords.

    Les saloperies d’un Courtois, les approximations ahurissantes d’un Furet nesauraient me convaincre d’avoir besoin , dans le combat pour le Communisme, de plaidoyers qui n’osent pas dire leur nom, pour Staline.

    Comme pour tout travail de recherches, j’estime que ce que produit ALR mérite attention, et sur X questions, je ne jette pas le bébé.

    Là, , désolé, l’eau est trop"sale" pour que je plonge mes pognes pour éviter lanoyade au gamin.

    Je suis venu auPCF sans particulière adoration "du p’titpère ", mort quand j’avais 14 ans.

    Persuadé dès les années 60 que le"Grand et Génil JOSEPH
    ".. "vainqueur" de Stalingrad, ex idole de de Gaulle, Churchill et des millions de communistes était en fait un des ANTI-communistes qui aura le plus marqué son époque, et qui porte encore, hélas, la responsabilité des amalgames que des Courtois-Furet "gerbent " au nom de leur combtt de classe.

    (De même, le stalinisme qui m’a conduit à diaboliser longtemps les "trotsks" et les" gauchards" n’a pas rendu un grand service à eux qui voient un Béria derrière tout militant ayant ayant eu des liens avec le PCF.......)

    Tout ce qui brouille l’analyse nécessaire du Présent en rebondissant sur du passé sans le nécessaire recours à la dialectique, je pense que c’est un boulet pour le Futur.

    Bonne continuation.

    Je passerais voir si ce texte suscite encore des échanges qui soeint autre chose que e moyen de quelques nostalgiques du "bon vieux temps" de venir ici relayer leurs délires que je lis sur des sites ouMarx etstaline sont côte à côte..

    Je ne peux pas participer à des échanges à partir d’un texte comme celui mis en lign ;

    Pour être encore plus net et en demandant à ce qu’on n evienne pas me "relancer r" par du genre

    Pour AC, lire page 1, paragraphe : "Car Staline...........enfin des soviets"

    ..je tiens donc à préciser que tout ce qui est complaisance avec cette"merde" qui suit, ne peut en aucun cas aider à ce que des historiens -fussent ils sincères- -soient crédibles dans certaines affirmations

    Il présente la décision du 5 mars 1940 d’exécuter les officiers supérieurs polonais (prisonniers de guerre depuis le 17septembre 1939 dont Moscou avait vainement recherché l’adaptation au « nouvel ordre soviétique » en Galicieorientale) non comme une preuve de la barbarie stalinienne, mais comme une précaution à motivation militaire.

    Représentant 5% des effectifs polonais qui avaient été neutralisés après septembre 1939 puis largement libérés par l’Armée rouge entre cette date et novembre 1941 (400 000 prisonniers ou relégués polonais), 20 000 officiers etdirigeants politiques (soit un effectif supérieur à celui ordinairement présenté, pour les seules exécutions de Katyn) furent classés en russophobes incurables, prêts à tout contre les Soviets. Ils faisaient courir à l’URSS alors confrontéeà la dure « guerre d’hiver » contre la Finlande un péril militaire jugé insupportable : elle redoutait l’extension en guerre générale de ce conflit dans lequel le Reich soutenu par la ligue unanime, de l’Axe aux « démocraties », des ennemis de l’État russe d’après novembre 1917 avait précipité son alliée finlandaise ; elle voyait consécutivement dans ces russophobes acharnés des alliés potentiels notables pour les troupes allemandes qui bientôt franchiraient ses frontières occidentales.

    Roberts ne le précise pas, mais la férocité des maux que la germanophilie et la russophobie du régime des colonels polonais, auxiliaires zélés du Reich depuis 1933-1934, avaient récemment contribué à infliger aux États slaves voisins – Tchécoslovaquie en tête – donnait très solide fondement aux soupçons et craintes soviétiques

    Entre "ça" et les frappes préventives ciblées de BUSH..moi, très con, je ne fais AUCUNE DIFFERENCE

    Donc, bonne continuation..

    Sans moi.

    A.C.

    qui a "assez " à faire pour aider un peu à ceque le Communisme soit un espoir quu’enterrele PCF..sans avoir à perdre son temps à vérifier l’emploi du temps de Staline tel matin de mai43..

    Afin de savoir si cejour là, entre deux signatures d’exécutions d’espions hitlelero-trotskystes, il citait la Sainte Russie éternel dans un discours patriotique appelant les"frères et soeurs" à la résistance au nazisme

    • De quoi parle-t-on ?

       De la succession de Lénine (1924) ? Où la pire des solutions (malgré les avertissements de Lenine lui-même) a été retenue ?

       De l’abandon de la NEP au profit du "socialisme dans un seul pays" ? Sans savoir, évidemment, que ça supposait : Exode rural forcé, travail industriel gratuit donc forcé, primauté de l’industrie lourde.....

       De l’arrivée d’Hitler au pouvoir en Allemagne grace à la division PC-SD voulue par Staline aussi bien que par les SD ?

       De l’élimination physique de la plupart de ceux qui ont voté tout cela ?

       Ou de la conduite de la "Grande guerre patriotique" ?

  • Son long règne fut marqué par un régime de terreur et de délation paroxystique et par la mise à mort ou l’envoi aux camps de travail du Goulag de millions de personnes, notamment au cours de la collectivisation des campagnes et des Grandes Purges de 1937. Il pratiqua aussi bien des déplacements de population massifs, dont la déportation intégrale d’une quinzaine de minorités nationales, que la sédentarisation forcée non moins désastreuse de nomades d’Asie centrale. Il nia aussi l’existence des famines meurtrières de 1932-1933 (Holodomor) et de 1946-1947 après les avoir en partie provoquées par sa politique brutale. Le secret et la propagande systématiquement entretenus autour de ses actes firent du travestissement de la réalité et de la réécriture du passé une caractéristique permanente de son pouvoir absolu.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Staline