Incitation à la casse* .... Si les chefs d’entreprise s’y mettent

(*à minima, huile sur le feu)

"Cassons-tout, c’est la solution"

(la photo débute l’article)

Tel est le message (apparent) d’un ancien HEC, dirigeant d’entreprise (il vend du blog et des produits annexes)
et blogueur

Si c’est du second degré, rien ne permet de le lire au premier coup d’oeil.

On pourra imaginer un jeune collégien en pleine recherche sur le CPE, dans le centre de documentation et d’information de son établissement, par exemple dans le cadre de son projet d’orientation (connaissance de l’entreprise et des contrats concernant les jeunes embauchés) tombant sur cette page.

Collage d’éléments détonnant, l’article parce qu’il ne rajoute rien - et c’est là une dérive actuelle des blogs - à ce qu’il a picoré et mis ensemble, comme on peut le faire de poudre, mèche et détonateur, l’article n’est guère propice à la réflexion.

L’information, qui circule à présent, comme le dit Paul Virilio à la vitesse de libération - celle qui permet aux corps de se satelliser - joue un rôle important dans l’agravation des tensions, l’augmentation des risques dans des manifestations où les forces sont parfaitement ajustées (grâce au "renseignement")

Ainsi l’absence totale de déontologie dans la "blogosphère" - le rédacteur de ce blog revendique cette absence qui le différencie du journaliste - menace grandement le jeu démocratique, car la tentation est grande de ne conserver des informations satellisées et disponibles, que celles qui possèdent le plus de goût, indépendamment de tout autre critère informatif ou critique (valeur ajoutée du rédacteur).

A l’arrivée, celui qui ingurgite le plat, est lui même accéléré (dans le sens de son refus ou de son adhésion) le résultat étant fort peu propice à la réflexion nécessaire pour l’exercice de la responsabilité de citoyen.

source Cassons-tout, c’est la solution

Luc Comeau-Montasse
du fagot des Nombreux
Garde à vue