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Info GRANMA sur le blocus de CUBA

Publie le dimanche 19 septembre 2010 par Open-Publishing
1 commentaire

Avec Obama à la Maison-Blanche, le blocus n’a absolument pas changé

Aida Calviac Mora

Bruno Rodriguez ParillaLA politique de blocus sous la présidence de Barack Obama n’a absolument pas changée : elle s’est même renforcée dans certains domaines, a affirmé ce mercredi Bruno Rodriguez Parilla, ministre des Relations extérieures, lors de la présentation du rapport « Nécessité de mettre un terme au blocus économique, commercial et financier imposé par les Etats-Unis à Cuba », que l’île présentera pour la 19e fois devant l’Assemblée générale des Nations unies.

Le ministre a expliqué qu’au cours de ces deux dernières années le caractère extraterritorial du blocus n’a cessé de se renforcer, avec l’augmentation du nombre d’amendes, de sanctions, et la traque des transactions financières cubaines avec des pays tiers, ce qui a entraîné un effet dissuasif sur certaines entreprises qui auraient souhaité réaliser des opérations commerciales avec Cuba.

« Nous n’avons dû interrompre l’achat du cytostatique Dactinomycine, médicament extrêmement utile dans le traitement des sarcomes, car la compagnie mexicaine Lemery a été achetée par la transnationale israélienne TEVA, à capital nord-américain, a-t-il cité en exemple.

En matière de politique envers Cuba, et spécifiquement concernant le blocus, « Obama est resté en deçà des attentes de la communauté internationale, du niveau du débat que se déroule aujourd’hui au Congrès, et de la propre opinion publique de son pays, où l’opposition à sa politique a atteint des niveaux sans précédent », a commenté Rodriguez Parrilla.

Le chef de la Maison-Blanche « n’a pas utilisé les vastes prérogatives constitutionnelles qui lui permettraient, non pas d’éliminer immédiatement le blocus, mais d’y introduire des modifications substantielles dans des dizaines de ses domaines d’application », a-t-il déclaré.

Bruno Rodriguez a également expliqué que le blocus est le principal obstacle au développement de notre pays, et qu’il a coûté à Cuba 751, 363 milliards de dollars en 50 ans, chiffre encore provisoire basé sur la baisse du dollar face à l’or.

« Le blocus est une politique qui a échoué, et toute politique qui échoue pendant 50 ans doit être modifiée », a-t-il conclu. •

 Rapport de Cuba
Sur la résolution 64/6 de l’Assemblée générale des Nations Unies :
« Nécessité de lever le blocus économique, commercial et financier appliqué à Cuba par les États-Unis d’Amérique »

Messages

  • « Le blocus est une politique qui a échoué, et toute politique qui échoue pendant 50 ans doit être modifiée », a-t-il conclu. •

    oui mais avec les states c’est l’intelligence démocratique mondiale au pouvoir !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!