Accueil > " Je ne vois pas au nom de quoi on pourrait exiger des Irlandais qu’ils (…)
" Je ne vois pas au nom de quoi on pourrait exiger des Irlandais qu’ils revotent. "
Publie le jeudi 19 juin 2008 par Open-Publishing7 commentaires

Jean-Luc Sauron, président des juristes européens : « Je ne vois pas au nom de quoi on pourrait exiger des Irlandais qu’ ils revotent »
"C’est la fin du traité", a aussitôt rappelé Gerry Adams, président du Sinn Féin, chef de file des nonistes. "Le processus de ratification est fini", a immédiatement déduit Václav Klaus, le président tchèque, leader des pays eurosceptiques qui ne se sont pas encore prononcés.
Difficile juridiquement de leur donner tort.
Et la nature ayant horreur du vide, c’est le statu quo qui devrait s’appliquer à l’Union : en clair, le traité de Nice, signé en 2001 et qualifié par le député européen Jean-Louis Bourlanges, au moment de son approbation tardive par les Irlandais en 2002, de "grand pas dans la mauvaise direction".
Cet euro-enthousiaste pointait ainsi un seuil de majorité qualifiée trop exigeant ; une inflation de commissaires (un par Etat membre) attribuant aux peuples constituant 75 % de la population de l’Union moins de représentants - six contre sept - qu’aux peuples totalisant 2,4 % de la population communautaire ; et une surreprésentation de l’Allemagne au détriment de la France, de la Grande-Bretagne et de l’Italie. Bref, un texte paralysant et injuste, alors que le traité de Lisbonne, avec la fin de la règle de l’unanimité, les pouvoirs élargis du Parlement et l’initiative citoyenne combinés à une présidence stable et à la désignation d’un haut représentant pour les affaires étrangères, pourrait permettre à l’Europe, malgré certains défauts hérités de Nice, de défendre ses intérêts dans la mondialisation.
Triomphe du juridisme sur le bon sens ? Peut-être. Mais si l’on s’en tient au droit, comment échapper à ce cauchemar ? « Je ne vois pas au nom de quoi on pourrait exiger des Irlandais qu’ils revotent », explique ainsi Jean-Luc Sauron, président des juristes européens, arguant du précédent créé par le non des Français et des Néerlandais qui, eux, n’ont pas revoté.
http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p2276/articles/a377402-.html
Messages
1. " Je ne vois pas au nom de quoi on pourrait exiger des Irlandais qu’ils revotent. ", 19 juin 2008, 20:08
C’est évident que c’est la fin de ce traité, parce que rappelez-vous, quand nous avons voté non avec les hollandais, le traité est passé à la trappe, parce que la copie était trop mauvaise.
La-dessus, il a été demandé à Giscard de nous en refourguer un autre, Sarko avait promis de le soumettre une nouvelle fois à notre appréciation, et on ne sait par quelle déviation, le traité s’est trouvé ratifié directement par le parlement.
Alors, sauf erreur de ma part, il est absolument impossible de faire une impasse sur le référendum irlandais, sa constitution ne le permettant pas, donc ce traité est vraiment caduque.
S’il vous plaît, que Giscard s’en mêle plus, il fait que des bêtises, dit que des âneries. Pourquoi n’écririons-nous pas tous ensemble cet autre traité ? Il n’y a pas besoin d’écrire des centaines de pages. C’est la gauche qui se préoccupe des 80 % de la population dans chaque pays qui devrait l’écrire ce foutu traité. La droite sait pas faire !
1. " Je ne vois pas au nom de quoi on pourrait exiger des Irlandais qu’ils revotent. ", 19 juin 2008, 20:30, par HENRI
C’est qui la gauche ? Le ps est t’il de gauche ? (a l’attention du message précédent)
2. " Je ne vois pas au nom de quoi on pourrait exiger des Irlandais qu’ils revotent. ", 21 juin 2008, 19:37, par rems03
très bonne question.
2. " Je ne vois pas au nom de quoi on pourrait exiger des Irlandais qu’ils revotent. ", 20 juin 2008, 00:43
« Je ne vois pas au nom de quoi on pourrait exiger des Irlandais qu’ils revotent »,
Mais d’ailleurs on n’a pas fait "revoter" lers Français qui avaient dit "Non" eux-aussi.
On a fait simplement "voter" ceux qui se prétendent leurs "représentants", qui ont, eux, voté "Oui" comme un seul homme.
Je ne "vois donc pas" ce qui peut empêcher de faire la même chose avec l’Irlande.
Sauf qu’eux ont un tempérament plus "explosif" et "réactif". Et l’ont largement prouvé.
Et y en a, à Bruxelles, qui feraient bien de s’en souvenir !!!
G.L.
1. " Je ne vois pas au nom de quoi on pourrait exiger des Irlandais qu’ils revotent. ", 20 juin 2008, 10:11, par cimourdain
Et dans ces conditions je ne vois pas pourquoi il ne faudrait pas revoter pour confirmer ou non l’élection de mr BLING BLING , compte tenu de la contradiction entre ses promesses démagogiques et le niveau du pouvoir d’achat des revenus des français les plus défavorisés ,ceux qui constituent la MAJORITE de l’électorat . Que ces français prennent garde car s’ils persistent dans leur aboulie ils ne leur restera plus qu’à marcher avec les falzards à moitié descendus ,et avec un flacon de vaseline obligatoire !!!!
2. " Je ne vois pas au nom de quoi on pourrait exiger des Irlandais qu’ils revotent. ", 21 juin 2008, 19:24
Les faux opposants à la politique libéral PS UMP se dévoilent.
Aujourd’hui sur I Télé Bernard Maris a plaidé en faveur de l’Europe du fric.
Celui-ci a dit textuellement que les Irlandais avaient poignardé dans le dos
L’Europe. Aujourd’hui Bernard Maris s’est vendu aux marchands.
C’est la raison pour laquelle nous devons être rigoureux sur nos relations,
nos alliances pour construire une Europe démocratique débarrassée des affairistes.
Mauvaise journée pour l’info pluraliste à la télé, les voix du maître sont à la soupe.
Langue de bois.
3. Bien vu !, 21 juin 2008, 20:23, par Guinness lover
Bien vu, Cimourdain !
Un référendum sur la tête de bling bling !