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Journée d’action du 10 mars : CGT et FO maintiennent la date

Publie le mercredi 23 février 2005 par Open-Publishing
5 commentaires

La CGT "maintient son appel" à une "grande journée d’action le 10 mars, tout en se réjouissant à l’avance" de l’éventuelle organisation des jeux Olympiques par la ville de Paris en 2012, annonce-t-elle mercredi dans un communiqué.

De son côté René Valladon, secrétaire confédéral de Force ouvrière, affirme mercredi que pour son organisation comme "du côté de la CGT", "on ne change pas la date" de la journée d’action intersyndicale du 10 mars. "La préfecture de police et les organisations syndicales se mettront d’accord sans problème" sur un parcours de défilé parisien "qui ne gênera pas le CIO", a jugé M. Valladon.

Une polémique a éclaté mardi sur la concomitance des mouvements sociaux du 10 mars et de la visite du Comité international olympique (CIO) du 9 au 13 mars, pour examiner la candidature de Paris aux JO de 2012.

"Nous maintenons notre appel à une grande journée d’action le 10 mars, tout en nous réjouissant à l’avance de voir se rencontrer à Paris en août 2012 des milliers de jeunes athlètes de tous pays pour célébrer les efforts sportifs, la paix, la fraternité et la solidarité", affirme la CGT.

Cette "journée nationale d’action sur les salaires, les 35 heures et l’emploi", à l’appel de la CGT, FO, la CFTC, la CFDT, l’Unsa, la FSU et Solidaires était "prévue depuis de nombreuses semaines dans plusieurs professions", rappelle le syndicat.

En outre elle est "devenue interprofessionnelle et intersyndicale suite à l’autisme du gouvernement, du Medef et de nombreuses directions face aux revendications" dans les entreprises, et aux "mouvements sociaux de la fin janvier et de début février". "La date de cette journée d’action a aussi été fixée en lien avec le calendrier parlementaire", rappelle la CGT.

La confédération de Bernard Thibault déclare en outre avoir "salué positivement" dès le départ l’ambition olympique de la ville de Paris, et être impliquée depuis "plusieurs mois" dans un travail commun, à la mairie de Paris, avec le comité d’organisation des Jeux.

Mais un mouvement syndical "majeur, citoyen et responsable" est "aussi un vrai +plus+ de la réalité française", estime la CGT.

Cinq fédérations de transports, CGT, FO, CFDT, CFTC et FNCR, ont appelé de leur côté mercredi les salariés des transports à des "arrêts de travail dans les entreprises" le 10 mars.

Les grèves et manifestations prévues par quatre syndicats français (CGT, FO, CFDT, CFTC) pour le jeudi 10 mars ont mis en émoi mardi le monde sportif et politique, en raison de la présence à Paris à la même date de la mission d’évaluation du Comité international olympique pour les JO-2012.

La commission du CIO, chargée d’évaluer, avec les quatre autres candidatures de Londres, Madrid, Moscou et New York, celle de Paris est attendue dans la capitale française du 9 au 13 mars. Son avis est déterminant en vue du vote du Congrès des 118 membres du CIO qui, réunis le 6 juillet prochain à Singapour, éliront la ville des Jeux.

Devant l’avalanche des réactions, le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, a fait un geste en indiquant au quotidien 20 minutes, à paraître mercredi, que "si tout le monde est d’accord" les syndicats pourraient "déplacer d’un jour la manifestation" pour ne pas nuire à la candidature parisienne.
Bertrand Delanoë, le maire (PS) de Paris, a affirmé de son côté que "la démocratie sociale" ne pouvait pas "s’arrêter de vivre pendant sept ans", à cause des jeux Olympiques de 2012, tout en laissant entendre que des concertations étaient en cours avec les syndicats.

Le président du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), Henri Sérandour, s’est dit "serein". "On fera avec" a-t-il déclaré.

Le ministre des Finances, Hervé Gaymard, a espéré mercredi sur BFM que "la raison l’emportera" afin que le Comité international olympique puisse venir dans une ville "qui ne soit pas bloquée" par des manifestations, le 10 mars prochain. PARIS (AFP)

Messages

  • Il aurait plus manqué que ces confédérations changent la date...

    Et puis, y’a déjà Chérèque qui joue les francs-tireurs jaunes. Ca a foiré. Alors CGT et FO maintiennent la date. Et la grève interprofessionnelle reconductible (il ne faut pas dire "grève générale", parce que la grève générale, ça ne se décrète pas nous dit le beatles de Montreuil), ils nous en parlent quand ? Quand nous serons tous réduits en esclavage ?

  • À qui profiteront les JO parisiens ?

    – Mises à part, bien sûr, nos élites politicardes, trop fières de pouvoir se faire tirer le portrait aux côtés des médaillé(e)s.
    – Mis à part les quelques heureux(ses) élu(e)s qui pourront se faire embaucher, je ne parlerai pas des centaines de bénévoles conditionné(e)s et donc acquis(e)s à la cause sportive (?)...
    – Mis à part aussi les promoteurs (Bouygues doit en baver d’avance !...)
    – Mis à part les agences immobilières et divers propriétaires qui pourront doubler, voire tripler les prix des loyers ou le prix du m2.
    – Mis à part les hoteliers-restaurateurs qui ne manqueront pas d’en faire autant. Le khebab à 25€ ! Weah ! Cool !
    – Mis à part les actionnaires des grandes marques sponsorisantes, qui empocheront les bénéfices multimillionnaires.

    Et après ?

    Vous croyez peut-être que les tarifs vont baisser ? Que vos salaires vont augmenter ?
    Que vous pourrez trouver à vous loger dans un studio de 12 m2 pour moins de 1000€/mois ?
    La mairie de Paris n’a pas trouver mieux pour virer les pauvres et pas si pauvres et faire enfin de cette ville, une espèce de Paris-plage-seulement-pour-bobos.

    Fuck les JO et les syndicats jaunes à la solde des medef-chirafsark (pléonasme !)

  • En plus les J.O sont devenus les jeux du cirque du IIIéme millénaires, cette vitrine de soit disant pays démocrates, les JO sont l’apologie du dopage, du nationalisme et de la publicité....
    Les JO exploitent l’homme, l’image de l’homme...
    2012 paris ou autres serviront plus l’intérêt des classes possédantes que tous les peuples
    que le 10 mars soit le début d’un soulévement

  • Mort de rire !
    Ils disent que cela va créer 42 000 emplois. Mais quels types d’emplois ? Précarité et bénévolat ! Et les mairies qui mettront à contribution des embauches ne se privent pourtant pas aujourd’hui de virer leurs propres précaires ! Vive le turn over ! Et Bienvenue dans un mode de Com !