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Journée nationale d’actions des lycéens jeudi 10 février 2005

Publie le mercredi 9 février 2005 par Open-Publishing
3 commentaires

Les deux principales organisations lycéennes (FIDL et UNL) appellent à une journée nationale de manifestations un peu partout en France, jeudi, pour protester contre la réforme du baccalauréat, les suppressions de postes, et exiger le maintien des Travaux personnels encadrés (TPE).

Une manifestation régionale pour Paris et l’Ile-de-France est par ailleurs prévue mardi après-midi dans la capitale. Les lycéens ont prévu de se retrouver à partir de 14h30 place de la Bastille, pour défiler ensuite jusqu’à la place de la Nation, a-t-on appris lundi soir auprès de l’UNL.

Selon la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL), des manifestations auront lieu jeudi dans "toutes les académies qui ne sont pas concernées, cette semaine, par les vacances scolaires". Cette journée est également soutenue par l’Union nationale lycéenne.

A Paris, un rassemblement est prévu jeudi à partir de 14h place de la République.
Samedi dernier, les lycéens ont participé aux manifestations organisées dans toute la France contre la remise en cause des 35 heures, faisant valoir leurs propres revendications au sein des différents cortèges.

Depuis la mi-janvier, des lycéens manifestent régulièrement un peu partout dans le pays pour exiger que la loi d’orientation pour l’école, comprenant la réforme du baccalauréat, soit revue. PARIS (AP)

Messages

  • Je ne suis vraiment pas sûr que les lycéens aient intérêt au maintien des TPE.
    Les TPE, c’est une forme de contrôle continu au bac, et c’est précisément un des dangers majeurs de la loi Fillon.
    Le contrôle continu produit un diplome de valeur purement locale, et représente une perte d’anonymat pour les candidats. Pour les professeurs, le contrôle continu, s’il est appliqué va entrainer des pressions, des menaces et des risques physiques et mentaux (ce n’est pas pour rien que la décision d’accorder ou pas le permis de conduire est désormais envoyée par la poste, et non plus annoncée sur le lieu de l’examen).

    Le projet Fillon vise à dévaluer les diplomes parce qu’en France, les dipôme sont adossés aux conventions collectives et aux satuts, cela signifie qu’ils sont un des déterminants du salaires.

    Et le but du patronat, c’est-à-dire du gouvernement, est de baisser le "coût du travail"...

    Je suis enseignant, syndiqué.
    Je trouve que tous les syndicats devraient appeler à la jonction professeurs-étudiants pour généraliser la grève , mais sur des revendications non-contradictoires : maintien du bac sous sa forme actuelle, fin de l’évalution des TPE au bac , respect des statuts de fonctionnaire d’Etat de tous les personnels de l’éducationnationale, augmentation des salaires d’au moins 10%, restitution des heures des cours supprimées et recrutements massifs de personnels satutaires dans tous les domaines.

    • eT OUI le maintien des TPE est une revendication majeure des lycéens... Peut-être que cette manière de travailler ( en groupe, recherche) est digne d’intérêt.....

    • La question n’est pas de savoir si cette manière de travailler est digne ou non d’intérêt : comme toute pédagogie, elle a ses avantages et ses inconvénients, et personne, absolument personne, ne parviendra à démontrer une quelconque supériorité de telle pratique pédagogique sur telle autre.
      PARCE QUE LA PEDAGOGIE N’EST PAS UNE SCIENCE.
      PARCE QUE LES "SCIENCES DE l’EDUCATION" NE SONT PAS des SCIENCES !

      Le problème est celui de l’EVALUATION.
      Il ne s’agit pas d’un problème pédagogique mais d’un problème politique.
      LeS TPE sont évalués dans des conditions qui interdisent
      l’anonymat des candidats, et qui impliquent une forme de controle continu :

      Etre cohérent, cela signifie, au nom du caractère NATIONAL du diplome, le refus de l’évaluation des TPE au bac .
      Etre incohérent, cela signifie... le contraire.