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L’AMDH demande aux autorités d’assumer leurs responsabilités dans l’affaire de l’enfant ACHRAF.
Publie le lundi 27 mars 2006 par Open-PublishingLe bureau central demande aux autorités d’assumer leurs responsabilités dans l’affaire concernant l’enfant ACHRAF (16 MARS 2006)
Le bureau central de l’Association Marocaine des Droits Humains suit avec attention l’affaire concernant l’enfant DIWAN ACHRAF qui a été portée devant la justice depuis plusieurs années ; l’affaire n’a été traitée par le tribunal de CASABLANCA que le 7 novembre 2005 ; elle continue d’ailleurs à être traitée devant la cour d’appel qui l’a étudiée le 23 janvier 2006 et l’a ajournée pour le 20 mars 2006.
Bien que le tribunal de première instance ait condamné la société SMITH KLEIT BECHAM à verser trois cent millions de centimes au profit de l’enfant ACHRAF dont le corps est totalement paralysé du fait du vaccin ANGERIX B contre l’hépatite, le bureau central se doit de souligner- en plus de son étonnement devant la longueur de la procédure- ce qui suit :
Les autorités n’ont pas assumé leurs responsabilités pour permettre à l’enfant ACHRAF d’accéder aux soins et à son droit à la santé ; au contraire elle l’ont laissé dans sa situation critique le privant ainsi de son droit à une croissance physique et mentale naturelle d’autant plus que les modestes ressources de sa famille ne permettaient pas de l’entretenir et à plus forte raison de le guérir.
En attendant le verdict définitif, force est de souligner que quelles que soient les indemnités préconisées, elles ne peuvent réparer le mal causé à l’enfant ACHRAF comme elles ne peuvent lui rendre le sourire et l’espoir de vivre une vie naturelle ; de surcroît les souffrances de sa famille vont perdurer.
Le bureau central demande aux autorités de réparer leur erreur ; le fait de porter l’affaire devant la justice ne les dispense pas d’assumer leur responsabilité pour sauver ce qui peut être sauver dans le cas de l’enfant ACHRAF, en garantissant les soins et les moyens matériels et psychologiques nécessaires afin de rendre à l’enfant l’espoir pour une vie digne comme le stipulent les engagements de l’ETAT contenus dans les déclarations et les pactes relatifs aux droits de l’enfant ; ces derniers, rappelons-le, stipulent que l’ETAT doit porter une attention et une protection juridique particulières à l’enfant afin qu’il jouisse d’une enfance heureuse et qu’il puisse se développer physiquement , intellectuellement, spirituellement et socialement dans des conditions normales et saines et dans un climat de liberté, de dignité mettant ainsi son intérêt au premier plan.
LE BUREAU CENTRAL
RABAT LE 16 MARS 2006