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L’AVENIR c’est ça..... ("annoncer ces suppressions d’emplois après le deuxième tour")
Publie le lundi 23 avril 2007 par Open-Publishing1 commentaire
Christian Streiff, le nouveau PDG de PSA, met la dernière main à un plan de restructuration conduisant à la suppression en France et en Europe de 10.000 emplois dans le groupe et parmi ses sous-traitants. Il aurait souhaité le mettre en ¦uvre "avant la campagne présidentielle" car, dit-il en privé, "il en va de la survie de PSA", mais sous la pression de certains de ses administrateurs et de Matignon, il s¹est résolu à attendre le lendemain de cette élection. La détermination du patron de PSA Peugeot-Citroën est d¹autant plus crédible, selon certains de ses proches collaborateurs, qu¹à peine nommé, à l¹été 2006, à son précédent poste de président d¹Airbus, il avait déjà voulu tailler dans les effectifs du groupe aéronautique. Mais le conseil d¹administration d¹EADS lui ayant alors refusé, il avait démissionné, trois mois après, en octobre.
Aujourd¹hui, chez PSA, le scénario est quasiment le même : à peine arrivé, début février, à la tête de PSA, Christian Streiff a lancé un audit du constructeur automobile. Tout en demandant, dans le même temps, au gouvernement "un geste" pour aider les sous-traitants qui risquaient de se retrouver rapidement "sur le carreau". Ce qui fut fait : avec l¹aval de Dominique de Villepin, Gérard Larcher, le ministre délégué à l¹Emploi et au Travail, déposa très vite un dossier auprès de la Commission européenne pour que les sous-traitants de PSA puissent bénéficier des aides européennes pour "les victimes de la mondialisation", Jacques Chirac ayant eu jadis l¹idée d¹un fonds dans ce sens qui n¹a encore quasiment jamais servi. En contrepartie de "son geste", Streiff s¹engagea auprès de Larcher à ne pas "annoncer ces charrettes en pleine période de campagne présidentielle", ces suppressions de postes étant "d¹autant plus sensibles électoralement" qu¹elles risquaient de toucher en France les sites d¹Aulnay ou de Rennes. Voire les deux.
Le hic, c¹est que si le PDG de PSA a jusqu¹ici tenu parole, il affirme aujourd¹hui en privé que "la mise en ¦uvre de son plan ne peut plus attendre l¹été". Et sans doute même pas le deuxième tour des législatives fixé au dimanche 17 juin. Ajoutant : "l¹idéal serait d¹¹annoncer ces suppressions d¹emplois après le deuxième tour de la présidentielle". C’est-à-dire après le 6 mai. Quel que soit le prochain président de la République.
Messages
1. L’AVENIR c’est ça..... ("annoncer ces suppressions d’emplois après le deuxième tour"), 23 avril 2007, 21:16
il fallait y penser avant et bien voter, apparemmen c’est ce que veulent les français alors pourquoi les en empêcher
mj