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L’Union Locale CGT de Saint-Nazaire : APRES LE 29...

Publie le vendredi 6 février 2009 par Open-Publishing

L’Union Locale CGT de Saint-Nazaire fait le point après l’immense manifestation du 29 Janvier dernier.

Tout d’abord l’Union Locale CGT condamne les arrestations et les condamnations prononcées à l’encontre de 4 salariés.

Les affrontements qui se sont déroulés en fin de manifestation sont de la responsabilité TOTALE des Pouvoirs Publics, du Sous-Préfet de Saint-Nazaire qui a positionné des soldats armés de lance-grenade face à des manifestants calmes mais en grande souffrance morale.

Pour se battre, il faut être deux !

Pourquoi le Sous-Préfet a-t-il exposé des combattants ?

Se sentait-il menacé ou a-t-il tout simplement compris que la carrière d’un Sous-Préfet pouvait régresser ou évoluer en fonction de la complaisance à l’esprit autoritaire de son Président ?

Pourquoi le Sous-Préfet n’a-t-il rien fait pour s’entretenir avec les militants syndicaux comme lui a demander la CGT dans un contact téléphonique ?

La CGT exige la libération des salariés incarcérés et la levée de toute sanction.

La réponse à ce régime d’injustice se fera par la poursuite de l’action syndicale que la CGT construit jour après jour dans les entreprises de toutes tailles.

Il y a des regrets parmi les salariés qui ont loupé ce grand rendez-vous du 29 janvier.

La CGT appelle à la poursuite de l’action, de l’action UNIE et réfléchie qui évite et repousse les provocations policières.

La CGT appelle à la mobilisation unitaire à Saint-Nazaire comme ailleurs car les salariés en lutte se sont engagés dans l’action pour gagner.

Il faut obtenir un changement radical de l’économie et des réponses concrètes et immédiates sur le plan social. Par exemple, par le financement à 100% du chômage et y compris partiel par les entreprises qui veulent faire payer aux salariés les conséquences d’une crise dont le libéralisme est le seul coupable.

L’Union Locale CGT de Saint-Nazaire appelle à construire un grand rassemblement comme le 29 janvier mais aussi a enraciné la lutte dans les entreprises pour l’emploi, les salaires comme l’on fait les salariés de MAN DIESEL, comme le font les travailleurs de la Navale pour le financement total de leur chômage partiel.

VIVRE DE SON TRAVAIL ET PAR LE TRAVAIL était tout le sens des exigences portées par plus de 20 000 manifestants à Saint-Nazaire le 29 Janvier.

Le pouvoir politique doit céder à ces exigences contraignant le patronat à réorienter l’argent distribué aux actionnaires vers les investissements humains et industriels.

APRES LE 29 AFFICHETTE