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L’offensive de la Droite contre le Mouvement des Indigènes de la République
Publie le dimanche 15 juin 2008 par Open-Publishing16 commentaires

« SOUCHIENS » OU « SOUS-CHIENS » : UNE (SOMBRE) HISTOIRE DE TIRET
Par Raphaël CONFIANT
Il y a quelques jours, Brice Hortefeux, le ministre de l’immigration et de l’identité nationale, s’en est pris avec une rare violence, dans le magazine L’EXPRESS, à la porte-parole du Mouvement des Indigènes de la République, Houria Bouteldja au motif que cette dernière aurait traité les Français de « sous-chiens ». Le ministre déclara alors qu’il ne permettrait pas qu’on insulte les Français, menaçant ainsi l’incriminée laquelle, soi dit en passant, est…française. Oh, pas de souche ! Mais de parents algériens immigrés. Tout comme ces centaines de milliers de Maghrébins, d’Antillais et d’Africains qui, quarante ans durant, ont permis à la France de se relever des ruines provoquées par la deuxième guerre mondiale et de devenir la cinquième puissance mondiale. Faut-il rappeler que ce sont les différents gouvernements français et le patronat qui ont délibérément fait appel à l’immigration, des charters entiers transportant, par exemple, des Marocains pour qu’ils travaillent dans les mines de charbon du Nord de la France ? Ou encore un organisme d’état appelé le BUMIDOM (Bureau des Migrations d’Outre-Mer) se chargeant, durant des décennies, de transborder depuis les Antilles pas moins de 800.000 Martiniquais et de Guadeloupéens qui deviendront facteurs, agents de police, infirmières, ouvriers d’usine, douaniers ou simples employés dans la métropole coloniale. A tel point qu’aujourd’hui, la population immigrée antillaise est égale en nombre à celle qui est restée au pays !
Houria Bouteldja n’est donc pas une Française de souche, mais elle est française de naissance, de nationalité et de vie quotidienne, si l’on peut dire. Face à la montée de l’extrême-droite et de son discours déclarant qu’il fallait désormais privilégier les Français de souche (l’expression vient de cette extrême-droite), de nombreuses voix se sont élevées, notamment chez les immigrés d’origine maghrébine et c’est à cette occasion qu’il y a un an, la porte-parole du Mouvement des Indigènes de la République s’est permise d’ironiser sur ce nouveau concept en distinguant « les souchiens », Français « de souche » donc, des autres Français (arabes, antillais ou africains). Aussitôt un véritable tollé s’est élevé parmi les biens-pensants de tous bords qui accusèrent Houria Bouteldja de racisme anti-français ou de racisme anti-blanc.
Cette réaction pose une question : ou bien les descendants de bougnoules et de négros n’ont pas le droit d’ironiser, ce droit relevant des seuls Français (de souche) tels que l’abominable Alain Finkielkraut, le philosophe radiophonique, qui parlait, il n’y a pas longtemps d’équipe de France « non pas black-blanc-beur », mais « black-black-black » ; ou bien ces gens ne connaissent même pas leur langue et ne savent pas qu’entre « souchiens » et « sous-chiens », il y a un monde. Un monde marqué certes par un tout petit tiret, mais un monde tout de même. A cette deuxième catégorie, expliquons donc que « souchiens » est un raccourci pour « Français de souche » tandis que « sous-chiens » est une insulte, pas très fréquente en français d’ailleurs. Qu’il y ait une sorte de collision phonique et sémantique entre les deux termes, c’est la faute à personne, comme on dire vulgairement. C’est la faute à pas de chance ! Car si au lieu de l’expression « Français de souche », l’extrême-droite et la Droite dure avaient lancé un autre slogan, par exemple, « Français pur camembert », eh bien Houria Bouteldja aurait sans doute qualifiés ces fanatiques de l’identité franchouillarde de « camembériens ». Et là, qui aurait trouvé que ça résonnait comme une insulte ? Personne !
Mais, laissons tomber l’hypothèse de l’ignorance linguistique ! Les accusateurs de la porte-parole des Indigènes, à commencer par Brice Hortefeux, connaissent très bien leur langue et savent parfaitement que Houria Bouteldja n’a voulu qu’ironiser. Qu’elle n’a jamais traité les Français de sous-chiens. En réalité, ce qui est en jeu ici, c’’est le droit des Français d’origine non européenne de pouvoir ouvrir leur gueule ou non, le droit de pouvoir lancer des petites phrases ou de faire des jeux de mots, comme n’importe quel Français. Et là, la réponse nous est livrée par le même Hortefeux dans un autre journal. Ce dernier déclare, en effet, que les étrangers que la France « accueille, héberge et nourrit n’ont pas le droit d’insulter les Français ». On croit rêver ! A en croire l’Hortefeux, la France généreuse, mère des arts et des lettres, patrie des Droits de l’Homme (blanc) aurait, dans un geste de compassion extraordinaire, accueilli des centaines de milliers d’étrangers pour leur permettre d’échapper à la misère dans leurs pays d’origine. N’importe quoi ! D’abord, s’il y a des Nègres et des Arabes en France (et pas en Ukraine ou en Hongrie), c’est parce que la France, tout comme nombre de pays d’Europe de l’Ouest, s’en est allée coloniser l’Afrique, l’Indochine et les Antilles. Qu’elle a réduit des populations entières à l’esclavage, qu’elle a détruit des langues et des cultures et surtout qu’elle a pillé des richesses agricoles et minières. Au 18è siècle, par exemple, la France faisait 40% de son commerce extérieur avec sa seule colonie de Saint-Domingue (aujourd’hui Haïti) et les ports de Nantes, Bordeaux, Larochelle et autres se sont enrichis grâce au commerce du bois d’ébène, c’est-à-dire la Traite négrière.
Si les Français et les Européens de l’Ouest ne voulaient pas avoir des Nègres et des Arabes chez eux, ils n’avaient qu’à ne pas coloniser les pays de ces derniers ! Point barre. Ils n’avaient pas à importer des centaines de milliers d’entre eux entre 1950 et 1990. Car que s’imaginaient-ils ? Que ces immigrés ne feraient pas d’enfants ? Qu’on les aurait pressurés comme des citrons durant les Trente Glorieuses et qu’on les aurait réexpédiés au bled une fois l’âge de la retraite venue comme de vieilles chaussettes ? Non, M. Hortefeux, madame Houria Bouteldja n’a pas été accueillie, nourrie et blanchie grâce à la générosité des « Français de souche ». Elle est la descendante, au contraire, de ces centaines de milliers de bras, taillables et corvéables à merci, qui ont permis, grâce à leur travail acharné, à vous et aux vôtres de bénéficier du niveau de vie qui est le vôtre aujourd’hui. Mme Bouteldja ne vous doit donc strictement rien et c’est la traiter comme vous le faites en étrangère, en réfugiée, qui est une insulte.
J’ai été personnellement payé pour savoir que les fils d’esclaves (tels que moi) et les bougnoules n’ont pas le droit d’exprimer des opinions qui s’écartent de la vulgate droit-de-l’hommiste. On se souvient, en effet, que suite à une énième exaction israélienne contre le peuple palestinien, j’avais écrit un mail, un simple, mail, dans lequel je qualifiais cet acte d’innommable, prenant bien soin de préciser que je prenais ce terme au sens premier du terme, dans son vrai sens donc, à savoir « ce qui ne peut être nommé ». Or, quelle ne fut pas ma surprise de voir ce mail (sic), c’est-à-dire même pas un article de journal ou un texte posté sur un site-web, reproduit dans « Le Monde » et mon propos détourné par ce journal qui affecta de prendre « innommable » au deuxième sens du terme, au sens métaphorique donc, d’ignoble !!! Aussitôt la Gauche bienpensante germanopratine se déchaîna contre ma personne, « Libération », « Le Nouvel Observateur » et « Le Canard enchaîné » me clouant au pilori dans la semaine qui suivit, aidée en cela, soi dit en passant, par quelques larbins négros ou négro-larbins, comme on voudra. J’étais devenu du jour au lendemain le grand antisémite antillais !
Ce qui arrive aujourd’hui à Houria Bouteldja relève du même phénomène de manipulation politico-médiatique. Il s’agit, comme dans mon cas, de diaboliser une personne, et à travers elle, un courant de pensée, qui dérangent le système colonial en place car oui, tout comme les DOM-TOM, les banlieues ne sont que des colonies intérieures de la France et leurs habitants y sont traités comme des indigènes.
Il est important que nous apportions notre plus ferme soutien à la porte-parole du Mouvement des Indigènes de la République face à cette offensive du pouvoir en place qui ne vise rien moins qu’à éradiquer les idées qu’elle incarne.
Raphaël Confiant
– http://www.indigenes-republique.org...
Messages
1. L’offensive de la Droite contre le Mouvement des Indigènes de la République, 15 juin 2008, 09:35, par raannemari
Et pourtant pour ce qui se passe en Palestine le terme "ignoble" est parfaitement adéquat.
2. L’offensive de la Droite contre le Mouvement des Indigènes de la République, 15 juin 2008, 10:17, par momo11
Je me pose une question:Sarko,il est sous-chien ou ilest souchien ?
J’ai peut etre un début de réponse ,mais..........momo11
3. L’offensive de la Droite contre le Mouvement des Indigènes de la République, 15 juin 2008, 10:52, par Patrice Bardet
rien dans les textes du MIR n’incite au replis religieux, ni à un quelconque communautarisme, bien au contraire : la lutte laïque, indépendante, sans récupération bienséante instrumentalisée, comme l’a fait le PS avec Sos-Racisme,ou Ni putes ni soumises, avec les résultats que l’on connait
Dans cette affaire, il s’agit bien d’une tentative de criminaliser l’un des rares mouvements de lutte issu de l’immigration non "récupérable"
Voir aussi ce qui se passe avec les Sans Papiers, et notamment le CSP59 (il y a quelques articles sous mon nom)
4. L’offensive de la Droite contre le Mouvement des Indigènes de la République, 15 juin 2008, 10:54, par Patrice Bardet
Le ministère Hortefeux de l’Immigration et de l’Identité nationale entretient au plus haut niveau de l’Etat la division raciste entre les immigrés et nationaux
lire aussi
Renvoi forcé des étrangers : les rafles de la politique du chiffre
C’est ce que nous vivons au quotidien !
5. L’offensive de la Droite contre le Mouvement des Indigènes de la République, 15 juin 2008, 11:29, par Patrice Bardet
L’accusation bien de droite de "communautarisme", c’est faux, archi-faux ! Mais son discours, comme celui du MIR dérange la droite, mais aussi la gauche bien pensante, celle qui prône le "choc des civilisations" ( Pro-Choix, Respublica, Charlie-Hebdo, etc...) et ceux du PS qui ont intrumentalisé les luttes de l’immigration (Sos-Racisme, Ni pute ni Soumises, etc....) pour mieux les récupérer
(à suivre)
6. la limite a "l’ironie", 15 juin 2008, 13:13, par honte
le neologisme souchien est terriblement subversif. je refuse de jouer le jeu de finkielkraut et je refuse le votre tout autant. Ce n’est que de la provocation gratuite.
Ce terme a simplement permis au MIR de se faire un peu plus connaitre ; si la porte parole avait voulu etre honnete elle aurait immédiatement explicité l’orthographe du mot au lieu d’attendre la bronca générale.
Bref, tout ca n’etait qu’une opération de com’, de la provoc’ gratuite qui alimente le FN.
1. la limite a "l’ironie", 15 juin 2008, 14:51
J’aimerais bien qu’on m’explique ce que veut dire Français de souche.
C’est très grave et ça réintroduit la notion de sang.
Je ne connais que des français de sol. Des Soliens
2. la limite a "l’ironie" : quelle ironie ?, 15 juin 2008, 17:43, par Patrice Bardet
Vous inversez le problème.
Comment sont traités les français d’origine immigrée ?
Comment on été traités en leur temps les flamands, les italiens, les portugais, les marocains, les algériens, par exemple en "terre du Nord" ?
Leurs enfants ont-ils été, sont-ils aujourd’hui considérés comme français en part entière ? ou comme de seconde zone ?
Allez voir hors des centre ville bourgeois !
Quels étaient vos manuels d’histoire ? J’ai un souvenir cuisant des "bienfaits de la colonisation", de la négation de ce qui n’était pas "bien de souche"
J’ai un souvenir amer des juifs, des tziganes, de ces peuples stigmatisés
3. Aux détracteurs du MIR. De gauche comme de droite., 15 juin 2008, 18:50, par Youssef du MIR
Monsieur, permettez moi de vous dire que vous racontez n’importe quoi. Il n’ y avait là nulle opération de com’, nous avons beaucoup mieux à faire ! Il n’ y avait là aucun jeu de mot, par ailleurs sinistre. Le visionnage de l’émission vous le confirmera. J’étais dans le studio de France télévision lors de l’émission et personne, ni l’ennemi jurée du MIR, Caroline Fourrest, ni le rappeur Axiom, ni Edgar Morin, ni Fréderic Mitterrand, ni Taddéi, ni les techniciens, ni le public, n’a alors compris un jeu de mot aussi débile que sous-chien en lieu et place de souchien, je peux vous l’affirmer. Le racisme en réalité, il est dans la tête de ceux qui prétendent avoir entendu cela quelques jours plus tard, curieusement. Puisque c’est par Marianne que l’on a appris qu’un jeu de mots pouvait être fait avec souchien. Question de formage des esprits. Nous avons démenti. il y a un an, dés juillet 2007, quelques jours après les allégations de Marianne et Finkielkraut reprises aujourd’hui par Hortefeux. Comme vous pouvez le constatez en regardant notre site où nous avons remis en ligne le texte de l’époque daté du 4 juillet 2007 et intitulé "Petite leçon de français d’une sous-souchienne à des souchiens malentendants". Cliquez sur le lien ci dessous.
http://indigenes-republique.org/spip.php?article920
Frédéric Taddéi a confirmé nos dires, en juin 2007, lors de l’émission du très réactionnaire Alain Finkielkraut où il a été sommé de venir s’expliquer sur les propos d’Houria Bouteldja. L’expression souchien est destinée à moquer "Français de souche" qui elle, en creux, est réellement raciste mais visiblement vous n’en êtes pas convaincu. Ainsi ni les Antillais ni les maghrébins, pour certains français depuis des générations et des générations, ne seront jamais des "français de souche" ce qui confirme bien l’acception ethnique de terme. Nous luttons contre le racisme stucturel de ce pays qui malheureusement déborde largement la question de classe.
Par ailleurs l’obsession chez certains d’un communautarisme des bronzés est suspecte. Ne cacherait elle pas la réalité d’un certain communautarisme blanc ? Tout comme le refus de certains hommes de voir s’organiser les femmes est révélateur d’un certain machisme. Tout comme les femmes, elles aussi, quand elles s’organisent sont accusées de faire du racisme, anti hommes.
L’affiche de notre marche était ainsi libellée, et vous pouvez le vérifier sur les murs de Paris, "immigrés, habitants des quartiers, noirs, arabes, musulmans". Bref si tous ceux qui le désirent pouvaient s’y retrouver, il est logique que nous nous soyons adressés en priorité à ceux qui sont les premières victimes des politiques discriminatoires. Mais l’expression "habitants des quartiers", permettaient à tous de se retrouver, non ? Comment se fait il que certains sur ce forum la gomment tant ils ne supportent pas l’idée que les victimes du racisme s’organisent elles mêmes alors que la gauche officielle les a abandonnées depuis longtemps ? Ainsi la succession actuelle de crimes racistes est révélatrice de cet abandon. Combien même notre affiche ne s’adresserait qu’aux musulmans où serait le problème ? Hier soir, une marche de nuit des femmes "non mixte", s’est déroulée dans Paris, pourtant personne n’a osé l’accusée d’être communautariste. Alors qu’il s’agit simplement de préciser qui aujourd’hui sont les stigmatisés : les immigrés, les habitants des quartiers, les noirs, les arabes, les musulmans, et que nous pointons du doigt le racisme systémique, un racisme d’Etat, nous sommes accusés "de diviser les pauvres". Il est vrai que pour certains nous devons savoir souffrir en silence et surtout ne pas prendre pour cible cet Etat qui organise la fracture raciale. Comment se fait il que certains jouant sur les peurs, s’indignent du fait que nous nous adressions aux musulmans ? Petit clin d’œil à l’histoire, les bolcheviks en 1917 s’adressèrent eux aussi aux musulmans de Russie et personne ne trouva ça anormal. Zinoviev lui même au début des années 1920 au congrès anti colonial de Bakou, appela "à la guerre sainte contre les blancs" ( les partisans du Tsar, sans jeu de mots ).
L’accusation de communautarisme est devenue la dernière accusation à la mode. C’est grave. S’il y avait eu une organisation "généraliste" qui prenne en charge sérieusement, sans paternalisme, notre demande constante d’égalité et d’anti impérialisme, depuis 1983, nous n’aurions pas été obligés de faire le MIR.
Nous invitons ceux qui subissent le racisme mais aussi ceux qui se sentent concernés à nous rejoindre pour une organisation réellement anti raciste et anti impérialiste.
4. Aux détracteurs du MIR. De gauche comme de droite., 15 juin 2008, 20:10
Jeu de mots destiné tout particulièrement aux franco-ritals : Lacan aurait beaucoup à redire sur ce "souchien" !
:)
Brunz
ps : faut pas pousser quand même... Même en laissant de côté la mauvaise foi fielleuse de cet ignoble individu qu’est Brice de Nic’, j’arrive pas à croire que les mecs du MIR ne se soient pas rendus compte du potentiel provocateur de ce douteux appellatif... En tant que visage pâle, je n’ai pas plus envie d’être catalogué de "souchien" que de traîter de "bougnoule" ou de "négro" quelqu’un qui a un peu plus de mélanine que moi dans l’épiderme... Et puis pourquoi en appeler à tel ou tel opium du peuple ? L’opprimé, lorsqu’il est de surcroît religieux, subit à mon sens une double peine... Malgré un passé fait de violences et d’injustices, et un présent encore pesamment discriminatoire, offrir son respect et réclamer du respect demeure la seule voie praticable pour tous... :)
5. Aux détracteurs du MIR. De gauche comme de droite., 15 juin 2008, 21:16
Souchien ou Sous-chien , qu’est ce qu’on en a à foutre ?
Il manqe plus que Birigitte Bardot pour gueuler sur la discrimination canine...
Et pendant ce temps... La fortune passe pour les enfoirés qui cherchent des poux dans la foururre et les paroles de ceux qui justement ne sont pas "souchiens".
Vous avez pas compris que tout ça c’est de la sodomisation de diptères ?
Le MIR il a au moins UNE qualité. Il remue la merde que les "Bien-pensants" enterrent chaque jour...
Et que les "non-souchiens sont contraints de manger.
Et qu’il bouge en tant que "communauté" ou autre on s’en fout. Les autres, les "non-communautaires", n’ont qu’à en faire autant en leur nom à eux au lieu de "critiquer" ceux qui bougent.
Et des Bien-pensants y en a pas qu’à l’extrème droite. Les plus dangereux seraient même de l’autre côté. Du côté dont on ne se méfie pas. Et les prétendus "neutres", JFK et Marianne en tête.
Et il est temps qu’il y en ait de plus en plus des remueurs de merde.
Ca rappelera peut-être à ceux qui sont gavés d’OGM et de Faugiel devant leurs télés que ça sent mauvais... Vraiment mauvais !!!
G.L.
6. la limite a "l’ironie", 15 juin 2008, 22:46, par souchienne
Et bien, si le néologisme "souchien" est "terriblement subversif", vive la subversion !
Apparemment, la subversion néo-fasciste qui consiste à diviser les Français-es (toute personne née sur le territoire de la République française) en vrais et faux Français (les F. "de souche" et ceux à la généalogie trouble) vous gène moins.
Quant à celui plus haut qui ne comprend pas la différence entre "souchien" et "sous-chien", je lui recommende chaudement d´ouvrir un dictionnaire ... et de se gratter de temps en temps sous les aisselles pour développer son sens de l´humour.
L´ironie est pourtant un mode d´expression très français ! Comme quoi... celles et ceux qui ont le mieux intériorisé la culture française, hè hè, ne sont pas forcément les ssss.chchchch !
Une "souchienne" exilée depuis 25 ans, horrifiée par la méconnaissance du français et l´arrogance culturelle de ses compatriotes communautaristes majoritaires.
7. L’offensive de la Droite contre le Mouvement des Indigènes de la République , 15 juin 2008, 23:29
Souchiens, c’était excellemment bien trouvé. Très drôle !
Soliens, c’est pas mal.
Et parmi les souchiens et les soliens, il y a des sanguins et des sans gain, etc, etc.
VPB.
7. L’offensive de la Droite contre le Mouvement des Indigènes de la République, 16 juin 2008, 12:23, par joel
Quel article nauséabond. Difficile d’aller jusqu’au bout sans se boucher le nez.
8. L’offensive de la Droite contre le Mouvement des Indigènes de la République, 20 juin 2008, 22:10, par marie
J ’ai beaucoup apprecié votre article et il y a bien longtemps que je pense comme vous, et vous avez été courageux de dire haut et fort ce que vous pensiez. Je suis francaise d’origine italienne par ma mère et mes grands parents ont aussi été bien exploités par la France en tant que travailleurs émigrés et ont connu le racisme car premiers émigrés de la grande vague d’émigration.Il est tant que la France reconnaisse ses tords et ce qu’elle doit aux peuples colonisés et arrete d’expulser à tour de bras de pauvres etres dont elle a plongé les pays dans la misère.
1. L’offensive de la Droite contre le Mouvement des Indigènes de la République, 29 juin 2008, 11:42
et oui à l’epoque ou il y avait beaucoup de travail ,pas mal de français .......... combiens ? .............était content d’avoir ces "’é.trangers" pour faire les taches les plus difficiles,que certains "français"ne trouvais pas valorisantes pour eux mêmes .et maintenant on les jettent commes de vielles chausettes......