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LA POSTE PARISIENNE LOURDEMENT CONDAMNÉE AUX PRUD’HOMMES !

Publie le lundi 10 décembre 2007 par Open-Publishing
5 commentaires

En novembre 2004, une collègue du bureau de poste de Paris Sorbonne est licenciée. Motif : ses absences, des congés ordinaires de maladie, perturbent le service ! Après avoir perdu en première instance, d’où les délais aussi longs, la cour d’appel de Paris lui donne raison le 20 novembre et condamne la direction du Réseau Grand-Public de Paris Sud à verser un rappel de salaire (depuis janvier 2005) de 53 000 euros + 5000 euros de congés payés, soit 58 000 euros ! La
direction a également obligation de réintégrer notre collègue ! Une grande victoire pour notre collègue et tou-te-s les postier-e-s qui pourraient se trouver dans la même situation !

Malade : tu dégages !
La Poste affiche un cynisme qui n’a rien à envier aux entreprises les plus dures. Le cas de la guichetière de Paris Sorbonne n’est malheureusement pas un exemple isolé.

La médecine de prévention de La Poste avait pourtant reconnu des inaptitudes médicales à notre collègue l’empêchant de tenir une position de travail en lien direct avec le public. La direction du RGP de Paris-Sud n’en n’a pas tenu compte.

Celle-ci avait pourtant obligation de lui trouver un poste compatible avec ses
contraintes médicales, comme le code du travail l’y oblige. Elle a choisi l’option répressive et a viré notre collègue !

La direction prise la main dans le sac !
La collègue a donc été licenciée car ses absences (congés maladie), soi-disant, désorganisaient le service. En 2006 (l’année suivante donc), la direction du Réseau Grand-Public de Paris Sud a le culot de supprimer un emploi de guichetier-e lors de la réorganisation du bureau de Paris Sorbonne.

Comme quoi, les absences répétées (pour maladie on le rappelle) ne désorganisaient pas tant que ça le service !

La juge du tribunal de la cour d’appel de Paris a donc déclaré que le licenciement était nul ! Elle a ordonné la réintégration de la salariée. Et condamne La Poste à
payer les salaires et les congés payés depuis janvier 2005, et le compteur tourne juqu’à la réintégration. A ce jour, la direction doit verser 58 000 euros à notre collègue !

Encore une fois, La Poste se fait prendre en flagrant délit de licenciement illégal et nul. Elle n’hésite pas, au delà des réorganisations successives qui suppriment des emplois à tour de bras, à utiliser la méthode répressive pour diminuer la masse salariale. La politique de rentabilité n’a pas de limite ! Nous sommes bien loin du discours social que La Poste entonne dans sa communication interne et externe.

Pour SUD, qui a monté le dossier aux prud’hommes et a assuré la défense de notre collègue, la défense des droits individuels fait partie intégrante de la lutte collective ! Cette victoire servira à d’autres !

Toutes les infos sur le site SUD des services postaux parisiens

Messages

  • Bravo SUD ! Je travaille en direction et les militants de SUD ont la réputation d’être super-carrés juridiquement, maintenant on sait pourquoi ! Continuez !

    Paul A.

    • Ouais, ben de mon temps on était super carrés, ( ça veut dire quoi, au fait, super carré ? ) SYNDICALEMENT, il n’y avait pas 70 ou 80% des pététistes à avoir choisi les CLASSIFS, et comme tout le monde ETAIT FONCTIONNAIRE dans une ADMINISTRATION ( et dans le titre II du statut général des fonctionnaires il est bien précisé qu’un fonctionnaire d’Etat NE PEUT ETRE LICENCIE POUR CAUSE ECONOMIQUE ), y avait pas besoin de gens super carrés pour monter des dossiers super carrés, parce que ce genre de situation ne se produisait pas. Primo. Et secundo, lorsque en 88, la CFDT propose la CREATION D’UN TITRE V dans le statut général des fonctionnaires UNIQUEMENT POUR LES AGENTS DE FRANCE TELECOM, c’est la porte ouverte à ce genre de C......Parce que, au point ou VOUS en etes, en 2009 vous allez bien choisir le statut de collaborateurs de la BANQUE POSTALE. VOUS EN AVEZ PAS MARRE DE VOUS FAIRE baiser ??????? OU VOUS AIMEZ CA ??????? Vieux stal borné, ancien facteur, ancienne " demoiselle du télégraphe ", ancien technicien et ( meme technicien sup tiens, puisque le " look " compte tellement dans cette taule ) qui a fait de cette boite un GIGANTESQUE FROMETON, ( j’étais pas tout seul, remarque ) et qui s’apperçoit que les pététistes actuels sont encore plus nuls que DE SON TEMPS. Lequel d’entre vous a eu un jour l’idée aussi SOTTE QUE GRENUE d’aller voir dans une salle d’auto ? Et dans les " directions " les pires de tous. D’abord, depuis quand on travaille, en direction ? Et tout un chacun de se mettre au garde-à-vous quand le téléfon son : ici la direction. Les agents d’exploitations des PTT ( parce que c’est bien ce que vous etes TOUJOURS POUR LA BOITE ) sont tellement occupés à se la jouer Bill Gates, qu’ils ne se poseront JAMAIS la question de la PRODUCTION et de la TECHNICITE. Ca m’énerve tellement de voir ça, que je vais boire un coup.

    • Etant facteur salarié de droit privé, je ne partage pas entièrement l’analyse aigrie de ce camarade de la CGT PTT.

      Un salarié à 1050 € mensuels, non aigri, gréviste, et qui ne boit pas

    • C’est la mauvaise humeur d’un camarade grace à qui tu as le téléphone et l’internet entre autres petits bidules, ( quand tu décroches, il te faut trois dixièmes de secondes pour avoir la tonalité, et ces trois dixièmes de secondes, eh bien, mon petit camarade, C’ETAIT TROIS MOIS DE COURS, recrutement niveau bac SUR CONCOURS et si tu doutes, je peux toujours te faire une petite formation " vite fait, sur le gaz ", on verra lequel des deux tient la distance ) qui a été foutu dehors, en retraite anticipée pour invalidité, après quelques mois de HARCELEMENT MORAL ( TROUBLES DE LA PERSONALITE, oui, oui, je suis dingue ), et qui a fait ce qu’il a pu, ( oui, je sais, j’ai pu peu ), pour que les basses catégories puissent évoluer PAR CONCOURS et FORMATION PROFESSIONNELLE et non pas EN PASSANT SOUS LE BUREAU DU CHEF. Suis-je assez clair, ou veut-tu d’autres précisions ? Ah, au fait, soit dit en passant, je visais les TRENTE POUR CENT des pététistes qui ont fonçé dans la privatisation, et auxquels tu es redevable de ta situation actuelle. IL NE TIENT QU’A TOI DE CONTINUER SUR LEUR VOIE. La recette est simple : présomption fine ( ou épaisse ), égoisme, carriérisme, paresse intellectuelle, manque d’interet pour tout ce qui n’est pas la routine, aucune curiosité intellectuelle, et avec ça tu es bien barré. Et si ce que je viens de t’écrire te parait par trop ésotérique, va donc visiter un central téléphonique. Vieux stal borné.

    • OOOOOOHHHHHHHHH mais que vois-je ? QUI NE BOIT PAS ?????? Je ne te donne pas le montant de ma RETRAITE, car si ton organisation intellectuelle est celle que je présume, tu te diras qu’avec ce que perçois en fin de mois, je n’ai aucune raison de venir pleurnicher ou donner des leçons. Eh bien, j’ai une raison : elle s’appelle IDEAL. Mais " QUI NE BOIT PAS ", cela sous-entendrait-il que MOI JE BOIS ? Hé hé hé, à coté de l’image que se font les ricains du Français au beret et à la baguette, celle du facteur de campagne, bourré du matin au soir, mangeant ses mots, et incapable de mettre deux idées bout à bout ? RIGOLO, VA !!! Parce que figures-toi que, ALCOOLISME avec SABOTAGE et HARCELEMENT SEXUEL sont les trois accusations qui ont servi à la boite pour monter un dossier de Gestapo, et me faire mettre en retraite anticipée par la DDASS. Et ils n’ont mis que TRENTE CINQ ANS pour s’appercevoir de cela ? Ca donne une haute idée de la compétence de l’encadrement. Et en parlant d’encadrement, j’étais un des rares techniciens ( sup, jeune homme, sup ) à avoir conservé le RECLASSEMENT INDICIAIRE, et a avoir TOUJOURS REFUSE DE FAIRE DE L’ENCADREMENT. Mais le pire n’était pas le harcèlement moral conscient et organisé de la boite, ça on connait et on sait s’en dépatouiller. Non, le pire, c’etait des gens COMME TOI : pas méchants pour un rond, et ne voyant pas plus loin que le bout de leur nez. Quand la privatisation fut venue, ( comme dirait ce bon Mr de la Fontaine ) toutes ces cigales qui avaient chanté ( roupillé serait plus juste ) jusque là dans les PTT, se mirent à danser une sarabande effrénée pour devenir chefs ou meme chefs des chefs. Je veux dire par là que la pause cafétéria ( le chef se " motive " ), la pause journal ( le chef " s’informe " ), la pause dodo ( le chef " reconstitue son potentiel opératif " ) devinrent des pauses " casse-sucre sur le dos du collègue" ( moi, en l’occurrence ), fayotage, pub perso, ( voyez comme je suis beau, intelligent et tout et tout ), et bien sur s’allongèrent d’autant. Et si j’ai une leçon à tirer de cette lamentable histoire, c’est d’avoir été " gratifié " par des gens que j’essayais de mettre en garde. Des zèbres qui se prenaient pour des tigres, parce qu’ils ne voyaient que leurs rayures. Quand on passe UN MOIS de recyclage-formation par an, on voit CE QUI LEUR MANQUE et qu’ils ne voient pas, EUX. Et c’est bien sur ce manque de connaissance(s) que la boite a spéculé. Ceci dit, dans mes registres, tu es en situation critique, et si tu veux que ça s’améliore, je te conseille de te mettre aux maths et à la physique, tu verras ce que c’est que de faire marcher sa caboche. Vieux stal borné.