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LE G7 : sauver que les tres grosses banques ?

Publie le samedi 11 octobre 2008 par Open-Publishing
2 commentaires

LE G7 :déclaration de principes pour sauver les tres grosses banques ; les autres mefi !!! :

Le G7 discute d’une déclaration de principes pour sauver les banques

WASHINGTON - Le G7 Finance, réuni vendredi à Washington, va étudier une déclaration de principes et d’outils communs pour sauver les banques et éviter la faillite des plus importantes, a indiqué une source européenne.

"Nous travaillons à l’élaboration d’une doctrine au niveau mondial", a expliqué cette source, après que l’Europe eut bâti une "doctrine européenne" en début de semaine, lors des réunions de l’Ecofin, de l’Eurogroupe, et du G4 (Allemagne, France, Italie, Royaume-Uni).

Cela passe par l’élaboration d’une "palette de solutions que certains pays ont commencé à mettre en place, d’autres pas, avec certains principes, notamment l’égalité de traitement, le fait de s’assurer que certaines décisions ne procurent pas d’avantage compétitif d’une zone par rapport à l’autre", a-t-elle détaillé.

"L’un des points de discussion c’est de savoir si (le secrétaire américain au Trésor Henry) Paulson est prêt à dire qu’il ne laissera pas un établissement financier de nature systémique couler et qu’il entrera si besoin au capital", a-t-elle précisé.

La décision de M. Paulson de laisser la banque d’affaires Lehman Brothers déposer son bilan a été fortement critiquée en Europe, où l’on remarque que la chute de la troisième banque d’affaires de Wall Street a coïncidé avec l’intensification de la crise financière.

"L’objectif des ministres aujourd’hui c’est de ramener la confiance", notamment "sur le marché interbancaire", a poursuivi la source européenne.

Un autre élément de discussion est de savoir "s’il faut des mesures supplémentaires sur les marchés interbancaires", même s’il faut prendre la mesure "de tout ce qui a déjà été fait et dont on commence seulement à voir les effets".

La source a insisté sur le fait que toutes les solutions possibles ne sont pas "nécessaires" ou applicables à tous les pays du G7.

Une des mesures mentionnées pourrait être la garantie des transactions interbancaires, déjà décidée par la Grande-Bretagne, mais les Américains ne pourraient pas appliquer une telle mesure, affirme la source, car "ils n’ont pas autorité pour le faire".

Parmi les outils auxquels le G7 va pouvoir recourir, les banques centrales devraient indiquer qu’elles sont "prêtes" à baisser de nouveau leur taux d’intérêt.

Autre élément visant plutôt l’économie réelle, le G7 étudie une éventuelle déclaration indiquant que ses pays membres (Allemagne, Italie, Canada, Japon, Grande-Bretagne, Etats-Unis, France) vont mener "des politiques budgétaires de soutien à la croissance".

Ce qui signifie en ce qui concerne l’Europe que certains pays pourront éventuellement dépasser la barre de déficit de 3% maximale définie par le Pacte de stabilité en tenant compte des "circonstances exceptionnelles et des risques de récession".

Le communiqué final du G7 pourrait éventuellement mentionner que le G7 s’assurera que le Fonds monétaire international (FMI) dispose des moyens nécessaires pour soutenir les pays émergents "en cas de crise de balance des paiements".

10 octobre 2008 20h38

http://www.romandie.com/ats/news/081010183835.c3an3ukx.asp

Le G7 publie un plan d’action en 5 points pour faire face à la crise

WASHINGTON - Les grands argentiers du Groupe des Sept (G7) pays les plus industrialisés ont publié vendredi un "plan d’action" en cinq points pour faire face à la crise financière internationale, dans lequel ils s’engagent à empêcher toute faillite de banque importante.

"Le G7 a convenu aujourd’hui que la situation actuelle appelle une action urgente et exceptionnelle", indique un communiqué publié à Washington au nom du groupe par le ministère du Trésor américain.

"Nous nous engageons à continuer à travailler ensemble pour stabiliser les marchés financiers et restaurer le flot du crédit pour soutenir la croissance économique mondiale", ajoute le texte publié après une réunion des ministres des Finances et des gouverneurs des banques centrales d’Allemagne, du Canada, des Etats-Unis, de la France, de la Grande-Bretagne, de l’Italie et du Japon.

Nous sommes d’accord pour "prendre des mesures décisives et utiliser tous les outils à notre disposition pour soutenir les institutions financières d’importance systémique (c’est-à-dire dont la chute entraînerait une cascade d’autres faillites, ndlr) et empêcher qu’elles ne fassent faillite", écrivent les responsables des grandes puissances financières.

Le deuxième point du plan porte sur l’engagement des membres du G7 à prendre "toutes les mesures nécessaires pour débloquer le crédit et les marchés monétaires afin d’assurer que les banques et les institutions financières aient un accès large aux liquidités et aux capitaux".

Les membres du G7 veulent également faire en sorte que les banques puissent lever des capitaux "en des montants suffisants" auprès du secteur public, comme du secteur privé, "pour rétablir la confiance et leur permettre de continuer à prêter aux ménages et aux entreprises".

Ils plaident également en faveur d’actions susceptibles de faire reprendre confiance aux déposants dans la sécurité de leur épargne, grâce à des garanties "robustes et cohérentes" des pouvoirs publics.

Les Sept se disent enfin prêts à faire le nécessaire pour débloquer le marché du crédit hypothécaire, à l’origine de la crise financière actuelle.

11 octobre 2008 00h45

http://www.romandie.com/ats/news/081010224549.5h75d9nq.asp

Noyer (BdF) : "les banques centrales sont prêtes à agir à tout moment"

WASHINGTON - Le gouverneur de la Banque de France Christian Noyer a affirmé vendredi que les banques centrales étaient toujours "prêtes à agir à tout moment", refusant toutefois de dire si elles avaient l’intention de mener de nouvelles actions coordonnées ou de baisser leurs taux.

Les taux d’intérêt, "ce n’est pas quelque chose qu’on aborde dans les réunions du G7, car les banques centrales font à tout moment ce qu’elles estiment nécessaire", a dit M. Noyer lors d’une conférence de presse commune avec la ministre de l’Economie française Christine Lagarde.

"Si on estimait qu’il était nécessaire de faire plus à un moment donné on aurait fait plus", a-t-il ajouté, en référence à la baisse de taux coordonnée de six grandes banques centrales cette semaine.

"Nous nous tenons toujours prêts à faire ce qui est nécessaire à tout moment", même en dehors des réunions prévues, les banquiers centraux sont "capables de prendre des décisions, de tenir des téléconférences, même la nuit", a-t-il précisé.

Interrogé sur d’éventuelles mesures supplémentaires pour faire repartir le marché du crédit, le gouverneur de la Banque de France a également souligné qu’il revient aux banques centrales d’assurer le "refinancement de toutes les banques dans des conditions optimales", et qu’elles feraient "ce qui est nécessaire".

Il a notamment souligné que les banques centrales dont la Réserve fédérale américaine et la Banque centrale européenne avaient pris des décisions "extrêmement fortes", notamment celle de "passer à un système de refinancement hebdomadaire à taux fixe et à allocation illimitée".

Grâce à cela, "les banques sont assurées pour trois ou quatre mois au minimum de bénéficier d’un taux de refinancement qui va baisser fortement", a-t-il fait valoir.

Alors que le marché du crédit ne s’était pas vraiment repris vendredi deux jours après ces annonces, il a conclu qu’il fallait "quelques heures voire quelques jours" pour que "le système se mette en marche".

11 octobre 2008 03h13

http://www.romandie.com/ats/news/081011011308.m4m15qgp.asp

Messages

  • Il y a un an de cela , ça a commencé par des aides à des banques périphériques, des sauvegardes opportunes avec les fonds venus du bien public (créations de lignes de monnaie dévaluatrices), mais maintenant il semblerait qu’une partie de la direction mondiale du capitalisme se rende compte qu’elle ne peut sauver tout le monde , tous les banksters.

    Le dessein général est bien sur clair : on fait payer aux peuples du monde , à la classe ouvrière du monde, la crise .

    Mais le sang coulera également dans la bourgeoisie, des égorgeages vont se faire entre eux, les gros vont essayer de se sauver et de noyer les plus petits. Il y aura des empreintes des semelles des gros banquiers sur les têtes des noyés des moins gros banquiers.

    C’est comme ça.

    Ils s’aiment d’habitude, mais là ça rigole plus, on parle d’argent.....

  • Madame Lagarde est extremement forte :

    “Vu aujourd’hui au 20 h, (j’ai pas pu entendre ce qu’elle a dit), Christine Lagarde parlant dans le cadre du CFR, (Concil of Foreign Relation). dont elle est menbre. Avec toile de fond au sigle du CFR.”Elle serait en bisbille avec Sarko,rumeur de Bilderberg ? Argent et pouvoir des 2 cotés de l’Atlantique divergent ils ? :

    G7 : dire qu’aucune banque importante ne fera faillite est "extrêmement fort"

    WASHINGTON - Le fait que le communiqué du G7 vendredi mentionne qu’aucune banque importante ne sera laissée tomber en faillite est un message "extrêmement fort", notamment de la part des Etats-Unis, a estimé la ministre française de l’Economie, Christine Lagarde.

    "Il n’y avait pas de raison" de supposer "que les Etats-Unis reprendraient à leur compte" l’un des éléments principaux de la déclaration de la réunion du G4 (France, Allemagne, Italie, Grande-Bretagne) qui s’est tenu samedi dernier à Paris, "à savoir qu’ils ne laisseraient pas tomber en faillite une institution bancaire systémique", a dit la ministre lors d’une conférence de presse.

    Le fait que les Etats-Unis, première économie du monde et pays d’où est partie la crise financière, se joignent à une telle déclaration est "extrêmement fort", a-t-elle noté.

    La ministre a également souligné que la déclaration du communiqué final du G7 appelant à "ne pas créer d’effets distortifs (de distorsions ndlr) entre les différents pays", et toute une série de décisions étaient également des messages "extrêmement forts".

    A la question de savoir ce qu’est une institution "systémique", Mme Lagarde a répondu que ce mot "inclut le mot système et qu’il appartient (donc) à l’autorité appropriée de déterminer en fonction de leur marché si telle ou telle (institution financière) est de nature systémique ou non".

    Alors que les marchés financiers ont vécu l’une des pires semaines de leur histoire sur tous les continents, le G7 "souhaite donner un message très clair aux opérateurs de marché, leur dire qu’ils doivent garder leur sang froid et refuser les comportements irrationnels", a poursuivi Mme Lagarde.

    "Nous avons défini une doctrine d’action globale qui a vocation à être déclinée dans chacun des pays", a-t-elle souligné à propos du plan d’action en cinq points du G7 Finance, qui a rassemblé vendredi à Washington les ministres des Finances et banquiers centraux d’Allemagne, France, Italie, Royaume-Uni, Japon, Etats-Unis et Canada.

    Les principes définis par ce plan "sont en très étroite conformité avec les principes arrêtés au sein de l’Ecofin, sur la base de la déclaration du 4 octobre, obtenue grâce à l’initiative du président Sarkozy de réunir un sommet du G4", a mis en avant la ministre.

    "Chacun les mettra en oeuvre à son niveau, selon son marché et selon ses modalité", a-t-elle précisé.

    11 octobre 2008 02h23

    http://www.romandie.com/infos/News2/081011002304.04twfluh.asp