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$$-LES NOUVEAUX MAÎTRES DU MONDE-$$ *Texte théorique essentiel * de SERGE HALIMI
Publie le lundi 4 juin 2007 par Open-Publishing9 commentaires
– ROI par la grâce de Dieu, riche grâce à son esprit d’initiative, expert en raison de sa science : LE POUVOIR s’est rarement contenté d’exister et de commander.
Il lui a également fallu exprimer sa légitimité, gagner la bataille pour le pain et répondre à la quête de sens.
– Aujourd’hui, LA NOUVELLE ÉLITE ne justifie le type de modèle qu’elle impose au monde que par les syllogismes de la nécessité technique et de « la seule politique possible ».
– Serait-ELLE à ce point grisée par sa puissance et par le désarroi de ses adversaires ? ...qu’ELLE sous-estime le risque que lui fait courir la pauvreté de son appareil de légitimation ?
D’après Karl Marx, la classe dirigeante est légitimée par la technologie ; elle révolutionne la société avant de périr sous les coups d’un développement qu’elle ne sait plus maîtriser et des forces sociales qu’elle ne peut plus contenir.
Dans le cas de la bourgeoisie, après avoir transformé de fond en comble les conditions de la production et les rapports sociaux, après avoir introduit l’« agitation et l’insécurité perpétuelles », après avoir envahi le globe entier, « poussée par le besoin de débouchés toujours nouveaux », après avoir permis que, « à la place de l’ancien isolement des provinces et des nations se suffisant à elles-mêmes, se développent des relations universelles, une interdépendance universelle », elle se révèle à son tour « incapable de remplir plus longtemps son rôle de classe dirigeante (...) parce qu’elle est incapable d’assurer l’existence de ’son esclave’ dans le cadre de ’son esclavage’ ».
– Son destin est alors scellé : « La société ne peut plus vivre sous sa domination (1) ».
Plus de cent cinquante ans après sa rédaction, cette description d’un univers qui « ne laisse subsister d’autre lien entre l’homme et l’homme que le froid intérêt » qui « sub-stitue aux nombreuses libertés si chèrement conquises l’unique et impitoyable liberté du commerce » apparaît encore prophétique.
Mais elle décrit davantage une étape historique — le capitalisme — et l’action d’une classe dirigeante — la bourgeoisie — qu’elle n’éclaire les ressorts de « l’histoire de toute société jusqu’à nos jours ».
Le culte de l’organisation PRÊTRES, Princes et Prophètes, Paternalisme et relations de réciprocité : analysant la société traditionnelle, l’économiste Karl Polanyi a souligné qu’alors « le système économique était submergé dans les relations sociales générales. Les marchés n’étaient qu’un trait accessoire d’un cadre institutionnel que l’autorité sociale maîtrisait (2) ».
L’identité de la classe dirigeante ne pouvait, dans ces conditions, être définie à partir des seuls rapports de production que quand ceux-ci en sont venus à déterminer l’ordre juridique et social.
Marx aurait ainsi généralisé à l’excès l’analyse d’une période donnée qui, selon Polanyi, représenta « une aventure sans précédent dans l’histoire de la race humaine ».
Une fois évacué le débat sur les rôles respectifs de la tradition, du sacré et du mode de production dans la détermination de la classe dirigeante, la question se posera assez vite de savoir qui, dans l’ordre capitaliste, quand l’élan révolutionnaire des premiers entrepreneurs se dissipe, détient la réalité du pouvoir.
Et ce n’est pas une coïncidence si, à la fin du siècle dernier, à partir de sujets d’études pourtant fort différents, Weber, Lénine et Taylor mettent presque simultanément en lumière le rôle dirigeant de l’organisation (3).
– Pour Max Weber, après que le calvinisme eut favorisé l’accumulation capitaliste en obligeant ses adeptes à vivre de façon à la fois diligente et sobre, performante et ascétique, « le croisé et la foi s’évanouissent », le « capitalisme vainqueur n’a plus besoin de ce soutien » : il ne requiert d’autre légitimation, d’autre « esprit » que sa rationalité supérieure, le pouvoir dirigeant de ses « spécialistes sans vision » et de ses « voluptueux sans coeur ».
– Le chef d’entreprise capitaliste en vient alors à ressembler au bureaucrate.
Car le phénomène général de « désenchantement de l’univers » a, au nom de l’efficacité, métamorphosé le prophète charismatique et l’entrepreneur en simples administrateurs, la nécessité en conséquence, la vocation en carrière, la passion en organisation : « Face à l’expert, écrivait Max Weber, le maître politique est dans la position du dilettante (...) le monarque absolu est impuissant (4). »
– L’histoire aurait atteint son terme : l’organisation bureaucratique, qui répond à un désir profond de stabilité chez l’homme, « est l’une des structures sociales les plus dures à détruire ».
– L’inexorable dictature des experts qui effrayait Max Weber trouvera en Frederick Taylor son théoricien le plus enthousiaste.
Au nom de la « science » de l’« efficacité maximale », une nouvelle classe d’ingénieurs doit, selon lui, obliger les travailleurs à « faire exactement ce qu’on [leur] dit du matin jusqu’au soir ». L’ouvrier, assimilé au « boeuf », « déplacé comme un pion sur un échiquier », « trop stupide pour se former tout seul », se retrouve entièrement dépossédé de son savoir et livré au pouvoir sans partage des spécialistes.
– Avec le taylorisme, le délire technologique, la subordination de la société à « l’organisation scientifique de la production » est à son comble : « Dans le passé, l’homme a été prioritaire. A l’avenir, le système devra l’être (5). »
– C’est également au nom de la science, mais cette fois celle du socialisme, que Lénine développe le concept du « révolutionnaire de profession capable de diriger toute la lutte émancipatrice du prolétariat (6) ». Empruntée à Karl Kautsky — qui avait expliqué que « la conscience socialiste ne peut surgir que sur la base d’une profonde connaissance scientifique (...) [et que] le porteur de la science n’est pas le prolétariat » — l’analyse de Lénine va aboutir à réserver la direction des opérations, et plus tard celle des États communistes, à une organisation pilotée par une « avant-garde » d’intellectuels extérieurs à la classe ouvrière.
Et, dès lors que « la spécialisation implique nécessairement la centralisation », « pour que le centre soit en mesure de diriger l’orchestre [Taylor préférait la métaphore de l’échiquier], il doit savoir qui joue du violon et où, qui laisse échapper une fausse note et pourquoi, comment et à quel endroit il sera nécessaire de dépêcher quelqu’un qui corrigera la dissonance (7) ».
– Bureaucrates de Weber, ingénieurs de Taylor, cadres de Lénine : la classe dirigeante sera rationnelle et professionnelle, ou elle ne sera pas.
Dès lors que les maîtres du monde sont les spécialistes qui commandent l’organisation au moins autant que les propriétaires des moyens de production, la question de la convergence des systèmes économiques est posée.
Et, là encore, ce n’est pas par hasard si, à dix ans d’intervalle, deux ouvrages importants, l’un analysant le capitalisme moderne et sa « technostructure », l’autre le socialisme réellement existant et sa « nouvelle classe », décrivent un phénomène étrangement semblable : la dépossession de la classe théoriquement dirigeante (capitalistes aux États-Unis, classe ouvrière dans les pays socialistes) par ce que John Kenneth Galbraith appelle, dans le premier cas, le « bureaucrate industriel (8) », ce que, dans le second, Milovan Djilas qualifie de « bureaucratie de parti (9) ».
– Dans un système comme dans l’autre, à mesure que les exigences financières s’accroissent, le risque a été banni, le pouvoir provient du savoir, la classe dirigeante gère plus qu’elle ne gouverne.
– Et les individus sont soumis au contrôle de l’organisation.
Joseph Schumpeter théorisera cette convergence des systèmes et des élites (10).
Technologie, apolitisme et chaos, AINSI, quand Marx voyait dans la technologie l’accoucheuse des révolutions sociales et du remplacement des classes dirigeantes, Weber, Schumpeter et Galbraith entrevoient plutôt une machine à légitimer le règne permanent des experts et à propager les volutes narcotiques de la dépolitisation.
Ce faisant, ils esquissent certains des thèmes que l’école de Francfort systématisera en mettant en garde contre la domination de la société par une « hiérarchie rationnelle [qui se] confond avec la hiérarchie sociale (...), se perpétue non pas seulement grâce à la technologie, mais en tant que technologie (...), rationalise l’absence de liberté de l’homme et démontre l’impossibilité technique d’être autonome (11) ».
– Herbert Marcuse et Jürgen Habermas entrevoyaient dans cette évolution les ferments d’une « société totalitaire » contre laquelle il importait de se battre ; le discours ripoliné de nos médias nous a davantage invités à nous soumettre à un phénomène « incontournable » et à la classe mondiale qui en bénéficie : industriels, juristes, financiers, journalistes, tous ceux que l’actuel ministre du travail américain, M. Robert Reich, appelle les « manipulateurs de symboles ».
Mais ici le paradoxe de la situation actuelle surgit. Si la simple mécanisation de la force physique a autrefois permis le développement d’une production de masse, l’organisation pyramidale et l’enfermement des salariés dans des tâches répétitives conçues de manière « scientifique », cet univers a depuis volé en éclats, condamné par l’accélération du progrès technologique et l’instabilité des marchés.
– Dans notre « société des réseaux (12) », précaire, mouvante, marquée par la délocalisation des activités, où les signes d’appartenance à l’organisation disparaissent, où la rotation hiérarchique s’accélère, où l’entreprise ne garantit plus ni emploi ni carrière, où l’Etat sous-traite ses fonctions régaliennes et brade les services publics dont il a la charge, quelle est la légitimité de nos maîtres du monde ?
– Les experts ’confectionnent’ des rapports qui théorisent leur impuissance et la mise au rebut de la notion d’égalité ; les banques centrales « gouvernent » la monnaie mais se montrent incapables de contrôler le fonctionnement des marchés financiers ; la fortune ’récompense’ le rentier davantage que l’entrepreneur.
En somme, ni l’esprit d’aventure du pionnier ni la rationalité supérieure de l’organisation ne justifient plus le pouvoir de ceux qui le détiennent.
Sous eux la société se délite, la fracture sociale se creuse, le chaos se généralise.
– Il ne leur reste donc qu’à se proclamer classe dirigeante, à recruter des juristes à gages qui légitimeront l’ordre social existant.
Et installer dans nos consciences l’assommoir de la fatalité, la certitude morose que, toute utopie étant morte, « nous voici condamnés à vivre dans le monde où nous vivons (13) ».
(1) Karl Marx et Friedrich Engels, Manifeste du Parti commun iste, Editions sociales, Paris, 1966, p. 47.
(2) Karl Polanyi, La Grande Transformation, Gallimard, Paris, 1983, p. 101.
(3) Les dernières pages de L’Ethique protestante et l’Esprit du capitalisme (qui préfigurent l’analyse que Weber fera plus tard de la bureaucratie) ont été écrites en 1905 ; le Que faire ? de Lénine date de 1902 ; les Principes d’organisation scientifique de Taylor ont été publiés en 1911.
(4) Max Weber, Economie et société, Paris, Plon, 1971.
(5) Frederick Winslow Taylor, The Principles of Scientific Management, Norton, New York, 1967.
(6) Lénine, Que faire ?, OEuvres complètes, tome 5, Editions sociales, Paris, 1965.
(7) Lettre de Lénine citée par Jerry Hough et Merle Fainsod, How the Soviet Union is Governed, Harvard University Press, Cambridge, 1980, p. 18.
(8) John Kenneth Galbraith, Le Nouvel Etat industriel, Gallimard, Paris, 1974.
(9) Milovan Djilas, La Nouvelle Classe, La Table ronde, Paris, 1957.
(10) Joseph Schumpeter, Capitalism, Socialism and Democracy, Harper & Row, New York, 1976.
(11) Herbert Marcuse, One-Dimensional Man, Boston, 1964. Presque un siècle plus tôt, dans Etatisme et anarchie, Bakounine avait mis en garde contre « le règne de l’intelligence scientifique, le plus aristocratique, le plus despotique, le plus arrogant et le plus méprisant de tous les régimes ».
(12) Cf. Peter Drucker, « The network society », The Wall Street Journal Europe, 30 mars 1995. Alvin et Heidi Toffler, les deux gourous de M. Newton Gingrich, président de la Chambre des représentants, développent des idées comparables dans Créer une nouvelle civilisation : la politique de la troisième vague, Paris, Fayard, 1995.
(13) François Furet, Le Passé d’une illusion, Laffont-Fayard, Paris, 1995, p. 572. Depuis la fin de l’ordre féodal, nombre de grands penseurs ont théorisé le pouvoir des maîtres du monde. Et parfois suggéré les moyens d’y mettre fin. Pourquoi alors l’actuelle classe dirigeante gouverne-t-elle en toute tranquillité le chaos qu’elle-même organise ? JEAN GOURMELIN
– SERGE HALIMI - in http://cdcp.free.fr/dossiers/maitre/maitre.htm#ref12
– IN RBBR - http://wwwlavie.over-blog.com
Messages
1. $$-LES NOUVEAUX MAÎTRES DU MONDE-$$ *Texte théorique essentiel * de SERGE HALIMI, 4 juin 2007, 10:15
"l’analyse de Lénine va aboutir à réserver la direction des opérations, et plus tard celle des États communistes, à une organisation pilotée par une « avant-garde » d’intellectuels extérieurs à la classe ouvrière."
C’est une question qui du côté de Lénine est bien plus complexe.
A-T-Il Trouver la solution ? en existe il une ?
En tout voilà un passage intéressant :
"On m’objectera qu’une organisation lose (lâche) au point de n’avoir aucun règlement, pas même de membre connu et enregistré, ne peut être qualifié d’organisation. Peut être : je ne cours pas après les qualifications. Mais "cette organisation sans membres" fera tout ce qui est nécessaire."
"La foule fera surgir ces révolutionnaires professionels en nombre toujours plus grand".
La centralisation des fonctions conspiratives loin d’affaiblir, enrichira et étendra l’action d’une foule d’autres organisations qui s’adresse au grand public .... aussi peu conspiratives que possible.
Ce n’est donc pas la centralisation du pouvoir aux mains d’hommes particuliers mais celle de fonctions conspiratives.
pas même de membre connu et enregistré ça va veut dire quoi ? s’il n’est pas là question d’anonymat. Je rajouterai pour préciser d’anonymat publicitaire pour la foule, mais non pas d’anonymat pour un prolétariat qui se structurerait en trouvant un minimum de repères.
1. $$-LES NOUVEAUX MAÎTRES DU MONDE-$$ *Texte théorique essentiel * de SERGE HALIMI, 4 juin 2007, 16:28
124.**.126.**... TRISTE SIRE...
TA VOLONTÉ DE COMPRENDRE EST D’UNE TELLE NULLITÉ qu’elle interroge ! = "Que veut ce triste Sire SINON rendre IMPOSSIBLE la compréhension POUR TOUS.
QUESTION : QUEL PROVOCATEUR se cache DERRIÈRE 124.**.126.** ??????
J’AI HONTE POUR TOI : TRISTE LARBIN AU SERVICE DES PIRES NANTIS DE CE MONDE !
RBBR
2. $$-LES NOUVEAUX MAÎTRES DU MONDE-$$ *Texte théorique essentiel * de SERGE HALIMI, 4 juin 2007, 17:36
Je crois que tu te trompes me concernant. Mais ça c’est l’effet internet !
Je veux juste t’indiquer une piste.
On ne peut plus lire des ouvrages comme "Que faire"sans les mettre en perspectives avec les nombreux développements des sciences qu’on dit humaines..
Il faut passer les énoncé simple factuel et essayer non pas de lire entre les lignes mais de regarder la structure qui se cache derrière.
Cette structure est bien plus complexe qu’on se l’imagine.
D’abord on y trouve une problématique entre le LOCAL ET LE CENTRAL.
Le CENTRAL doit rester quelque chose de LOCAL.
Après on y trouve une autre problématique. Celle de L’auto éducation et d’une critique d’une stimulation du peuple qui viendrait de l’extérieur.
"Intérieur et extérieur"
Ensuite on y trouve la même critique que celle que la psychanalyse Lacanienne sur une continuité faites de palier, classe sous classe et ceci à l’infini. Education des moyen intellectuel des moyens ouvriers des moyens moyen ext ect. Ainsi que le petit homme dans le petit homme dans le petit homme
Pour Lénine il n’y a pas de palier dans la prise de conscience. Il y une division subjective productive qu’on ne peut éviter ainsi que la souffrance qu’elle engendre.
Bien sur la critique de Trotsky est la plus pertinente. Elle assez simple en fait.
Mais il oublie peut être ces histoire "d’’être à coté" au sens phénoménologique de heidegger. Le neben-mensch comme dirait "freud"
être à coté de la plaque et être ainsi en plein milieu.
Mais ça Staline ne pouvait y avoir accès.
Et c’est retombé comme souvent quand certain esprit sont trop en avance et non pas le temps à cause de leur action de réfléchir à toutes leur intuition qui souvent les dépasse.
d’ou l’exemple que j’ai passé de l’articulation entre inconscient professionel conspirant à la conscience de classe et le rapport avec de structures plus larges celle absolument pas conspirative et tant mieux : L’histoire des soviets qui n’ont pas abouti.
Il ne faut pas avoir peur des mots qui ne sont que ce qu’ils sont.
Première page de hegel dans la phénoménologie de l’esprit à lire sur le rapport dialectique entre l’essentiel et l’inessentiel. Ce qui tombe à coté de manière abstraite et ce qui est soi disant au centre de manière concrète.
Amitiés !
2. $$-LES NOUVEAUX MAÎTRES DU MONDE-$$ *Texte théorique essentiel * de SERGE HALIMI, 4 juin 2007, 17:47
"FACE A L’EXPERT
LE MAITRE POLITIQUE EST DANS LA POSITION DE DILETTANTE,
LE MONARQUE ABSOLU EST IMPUISSANT"
LE POUVOIR PROVIENT DU SAVOIR.
Actuellement, ce sont les "FONCTIONNAIRES DE BRUXELLES"
dont l’immunité est garantie A VIE (du jamais vu),
lesquels n’ont aucune légitimité démocratique,
qui dirigent l’EUROPE
et qui sont EUX-MEMES dirigés par "LES MAITRES du MONDE" (essentiellement BANQUIERS)
lesquels ont les moyens de s’offrir, A PRIX d’OR, LES MEILLEURS EXPERTS.
LA SCIENCE s’est emballée ces deux dernières décennies.
Jamais la technologie n’aura permis, comme c’est le cas actuellement,
à un très petit nombre d’hommes,
de gouverner l’hummanité selon leurs calculs et leurs PROFITS
Michèle
1. $$-LES NOUVEAUX MAÎTRES DU MONDE-$$ *Texte théorique essentiel * de SERGE HALIMI, 4 juin 2007, 18:14
Et le petit grain de sable ?
3. $$-LES NOUVEAUX MAÎTRES DU MONDE-$$ *Texte théorique essentiel * de SERGE HALIMI, 5 juin 2007, 02:32
DEUX QUESTIONS SIMPLES... À TOI... [le rigolo qui passe du 124.**.126.** puis appelle le 207.***.106.*** pour qu’il le relaie... en ’te la jouant BIEN GROSSE’... "MOI, l’omniscient omnipotent QUI SAIS TOUT"
– QUAND VAS-TU TE FAIRE SOIGNER ?... "l’ami"
STE-ANNE c’est tout prêt de chez ton ’laquais-aux-ordres’ !
– AS-TU VRAIMENT LU L’ANALYSE DE SERGE HALIMI DU MONDE DIPLOMATIQUE ?
allez... t’inquiète pas trop... va ! ...tu fais c’que tu peux... j’sais bien... Tu verras : un gros dodo là-dessus... et demain... ça ira mieux. ;-D
4. $$-LES NOUVEAUX MAÎTRES DU MONDE-$$ *Texte théorique essentiel * de SERGE HALIMI, 5 juin 2007, 13:08
*LE PETIT GRAIN DE SABLE* très cher 64.***.50.*** C’EST bien évidemment *NOUS* L’IMMENSE PEUPLE DES VIVANTS DE... $$CE MONDE EN DANGER$$
Mais, MICHÈLE, s’il est inquiétant d’imaginer que ce sont les [je te cite] "FONCTIONNAIRES DE BRUXELLES dont l’immunité est garantie A VIE (du jamais vu)" [ ÇA reste à vérifier tout de même ! ] qui dirigent l’europe" [fin de citation]
...Ces fonctionnaires sont -dans tous les cas- sous le contôle de la sphère politique, laquelle est sous le contrôle dit *démocratique* des peuples. [Ne sourions pas !... c’est sûr que nous sommes loin de l’idéal nécessaire !]
Organisons-nous et RESTONS VIGILANTS TOUJOURS... Les plus puissants sont aux commande, c’est vrai, mais n’est-ce pas AINSI depuis la nuit des temps.
Alors, courage et rage au cou ! Marx a tellement bien mis en évidence les lois du $$ystème de LA PROPRIÉTÉ PRIVÉ DES MOYENS DE PRODUCTION, D’ÉCHANGE [ET -aujourd’hui-] DE COMMUNICATION.
C’EST CETTE LOI QU’IL S’AGIT DE DÉFAIRE *TOUS ENSEMBLE gens de peu de biens* !!
LE BOND QUALITATIF sera bien : *LA SOCIALISATION DE TOUT* CE QUI APPARTIENT À L’HUMANITÉ TOUTE ENTIÈRE.
RBBR - http://wwwlavie.over-blog.com
1. $$-LES NOUVEAUX MAÎTRES DU MONDE-$$ *Texte théorique essentiel * de SERGE HALIMI, 6 juin 2007, 16:25
CES FONCTIONNAIRES SONT AUX ORDRES DES "MAITRES DU MONDE",
c’est à dire de la HAUTE FINANCE dont les politiques sont dépendantes
et ça n’a rien de démocratique !
Michèle
2. $$-LES NOUVEAUX MAÎTRES DU MONDE-$$ *Texte théorique essentiel * de SERGE HALIMI, 7 juin 2007, 03:21
Michèle, je sais que ce thème des « Maîtres du Monde » est un thème qui t’intéresse... au tréfond t’inquiète aussi... et, dans le même temps -j’imagine- te fascine [au sens fort du terme]
Et je peux ‘bien le comprendre’ car le Site... [que tu m’as fait découvrir –sans le vouloir précisemment- au détour d’un de tes commentaires laissé sur Bellaciao il y a quelques temps déjà] ...est en effet particulièrement bien fait... ‘bien monté’ -dirais-je- ;-).
C’est, pour ma part, à partir de ce même vocable : « Maîtres du monde » que j’ai eu la RÉELLE CHANCE de découvrir le remarquable travail théorique de Serge HALIMI du mensuel *Le Monde Diplomatique* [dont on ne lira ni dira jamais assez... l’impressionnante production théorique accumulée depuis sa création !]
Pour répondre sur le ‘point nodal’ du *fonctionnement démocratique* des systèmes politiques... lequel fonctionnement nous PERMET [mal ! bien-sûr !] DE PESER sur les « possesseurs réels des richesses de notre planète », je dirais ceci :
– *Nous n’avons pas d’autres moyens politiques légitimes que LE POIDS DES PEUPLES exprimé démocratiquement...
– ...pour modifier le rapport des forces en faveur de CEUX (*l’immense MAJORITÉ des milliards d’humains PROLÉTAIRES qui ONT OBJECTIVEMENT INTÉRÊT À CHOISIR*...
...EN CONSCIENCE et en luttant ferme (>voir cette VIDÉO ÉDIFIANTE : http://wwwlavie.over-blog.com/artic... !<)
– ...MASSIVEMENT ET LUCIDEMENT LA VOIE DIFFICILE DU *SOCIALISME* [cette seule voie *ANTI-CAPITALISTE* réellement libératrice et salvatrice... CAPABLE - *AVEC L’APPUI DES MILLIARDS DE PROLÉTAIRES que compte la Terre - DE RÉSOUDRE l’ensemble des problèmes de L’HUMANITÉ ENTIÈRE... et de son support matériel : *LA PLANÈTE TERRE* elle-même !]
Ai-je été clair, cohérent et persuasif ????!!!!!!!!!!! ;-)
– AVEC *L’INTERNATIONALE*
– REDISONS HAUT ET FORT...
– EN CONSCIENCE... ET *EN ACTES*
– CES PAROLES PROPHÉTIQUES : « ni dieu, ni césar, ni tribun »
– *NI DIEU ! NI MAÎTRES !! NI SAUVEURS !*
Courage Michèle, c’est faisable !... même si la route est encore longue !
RBBR