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La Ligue Bretonne des Droits de l’Homme et l’enseignement du breton

Publie le jeudi 19 octobre 2006 par Open-Publishing
6 commentaires

Lannion/Lannuon

Communique de Ligue Bretonne des droits de l’Homme "LBDH"

La Ligue Bretonne des Droits de l’Homme et l’enseignement du breton

La Ligue Bretonne des Droits de l’Homme s’associe au mouvement de protestation concernant les problèmes relatifs à l’enseignement du breton dans les écoles de Bulat-Pestivien, Languidic et Lorient-Merville.

La LBDH tient néanmoins à rappeler que cela n’est pas très surprenant, la France refusant toujours de ratifier un certains nombres de textes internationaux en matière d’éducation, de droits des enfants ou de protection des minorités nationales et linguistiques.

Et ce, malgré les déclarations répétées des dirigeants français concernant les minorités dans le reste du monde. Tout un chacun peut retrouver les propositions que fait la LBDH dans le domaine de l’enseignement du / en breton en se rendant sur notre site

http://www.lbdh.org/

Pour la LBDH Michel Herjean

L’objet de l’association est de combattre l’injustice et toute atteinte arbitraire aux droits d’un individu, d’un peuple ou d’une nation.

Messages

  • je crains de comprendre qu’il y aurait une Nation bretonne ?

    marie-ceza,
    internationaliste
    française forcée depuis 1532 (rattachement de labretagne à lafrance)
    je regrette la non-transmission de la langue -dans la famille puisque c’était interdit à l’école.....-
    mais pour la coiffe, la religion,et la prétendue "tête dure" merci bien !
    celà m’a vaccinée contre tout ce qui y ressemble, sur la planète au cours de l’histoire.

  • Communiqué de :


    la Ligue Seine & Marnaise des amateurs de betteraves.


    Depuis trop longtemps déjà, l’identité des seine-et-marnais et niée par le gouvernement à la botte des régions provinciales, comme la Bretagne, l’Alsace ou le Languedoc-Rousillion.

    Privé d’accès à la mer, nous sommes condamnnés à être éternellement les damnés de la région Ile-de-France.

    Notre département, le 77, n’a comme unique ressource économique que la betterave.
    Elle sert de monnaie d’échange aussi bien que de nourriture de base pour les nourrissons.

    Notre langue, le Seine-et-Marnais, ressemble un peu au français, mais avec des variantes départementales.
    Mais cette différence est si peu nette que notre identité nationale en souffre.

    Cela a assez duré !

    la LSMAB décrête donc officiellement et solennellement sa déclaration d’indépendance.
    Avec comme slogan :
    "EL BETTRAVO ESTA LIBRO OU BIEN SARKOSY ESTA OUNE POUTI NAIN."

    Merci de votre attention ponctuelle.

    jyd , secretaire provisoire de la LSMAB qui n’existe pas.

    • Ah ah ah tres bonne reponse !!!
      J ajoute qu´etant berrychon et ma copine du poitou, nous allons solonellement proclamé le rattachement de nos deux fiefs, et notre secession de l´Etat francais oppresseur...

      Vive le retour au moyen age.

      Plus serieusement, la Ligue des Droits de l´Homme devrait faire attention a ses sections locales.

    • Je ne comprends pas bien ce qui motive les sarcasmes des commentateurs précédents.
      Est-il illégitime de revendiquer le droit à l´apprentissage de sa langue véhiculaire/maternelle en France ?
      Les langues autres que le français (le breton, le corse, l´occitan, le basque, l´alsacien, le niçois, mais pas le berrichon qui n´est pas une langue, désolée pour le Berry !) sont donc risibles ?
      2006 ans après la mort présumée du rédempteur autoproclamé, il y a encore des Français qui ignorent que leur langue - le français - n´est pas la seule parlée dans leur pays ? et encore n´est-il question ici que de l´hexagone. On a déja eu droit sur ce site même à des remarques méprisantes, pour ne pas dire racistes sur le créole de la Réunion. J´imagine les commentaires si la Ligue des Droits de l´Homme exigeait la reconnaissance des dialectes arabes maghrébins, du tamazight, du portugais, du wolof, du malinké...

      La France a signé des conventions internationales et européennes sur la protection et le développement des langues dites régionales, ne vous en déplaise, et ce que réclame la LDH comme tant d´autres n´est que l´application de ces accords dans la République française, République qui a une fâcheuse tendance à donner des leçons dans le monde entier, en matière de droits de l´Homme et de protection des minorités, mais serait bien inspirée de balayer dans sa cour.

      Valérie
      Polyglotte

    • que si !
      je suis pour la reconnaissance, la transmission, l’étude et l’enseignement de tous les "dialectes" pouvant circuler dans notre pays, avec bien sûr une "préférence" pour les minoritaires.
      et le gallo aussi !

      marie-ceza